Alien Romulus

Catégorie
Cinéma
Pays
USA
Date de sortie
18/12/2024
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Boîtier Blu-ray avec fourreau
Producteurs
Ridley Scott, Michael Pruss et Elizabeth Cantillon
Scénaristes
Fede Alvarez et Rodolfo Sayagues
Compositeur
Benjamin Wallfish
Edition
Standard
DureeFilm
119
Support
Critique de Emmanuel Galais

Alors qu’il entreprend des fouilles dans une station spatiale abandonnée, un groupe de jeunes voyageurs se retrouve confronté à la forme de vie la plus terrifiante de l'univers…

 
Comment faire du neuf avec vieux ? C’est la question que nous pourrions nous poser en visionnant cette énième version d’Alien. Sous la direction, cette fois-ci de Fede Alvarez, un réalisateur qui semble s’être donné comme mission divine de retaper les anciennes licences : « Massacre à la tronçonneuse » (2022), en tant que scénariste, « Evil Dead » (2013) en tant que réalisateur.  Donc, après « Prometheus » en 2012 qui nous racontait la découverte de l’Alien, puis « Covenant » en 2017 qui se révèle être une suite de « Prometheus » (J’espère que vous suivez !), « Alien Romulus », lui se situe entre « Alien : Le Huitième Passager » et « Aliens le retour ». 


Passé cette petite mise en condition, que faut-il penser de ce nouvel opus, d’une saga qui ronronne déjà depuis les deux derniers films, pourtant dirigés par le réalisateur historique de la saga, Ridley Scott ? Et bien, pas grand-chose, en fait, puisque « Alien Romulus » reste dans le même rouage que tous les films et subit la même problématique qu’une autre saga dont le studio ne cesse de relancer de nouvelles productions : « Jurassic Park », à savoir des productions qui calquent à l‘infini la structure des premiers, sans jamais rien apporter de neuf au moulin. Ici, nous avons un équipage qui part dans l’espace, y trouve un vaisseau à l’abandon, et entre et se fait « bouffer » par des aliens particulièrement voraces jusqu’à ce qu’il n’ne reste qu’un. Est-ce que cela vous rappelle quelque-chose ? Rien de plus normal ! Et donc rien de plus lassant que cela.


Pour ce qui est de la mise en scène de Fede Alvarez, nous pouvons dire qu’elle cherche à s’adapter à notre temps et notre vision de l’horreur, qu’il respecte un cahier des charges bien précis et que cela se ressent dans le résultat, même si le réalisateur a voulu utiliser le moins de CGI possible et revenir à un travail à l’ancienne avec des maquettes, des décors, des bestioles animées et la même équipe que pour le « Huitième Passager ». Le choix est louable, mais il est difficile d’apprécier « Alien Romulus » tant il s’inscrit dans la marche des précédents, sans pour autant changer d’angle d’attaque, même si, ici, le scénario venu de l’idée d’Alvarez de développer une scène coupée d’ « Aliens le retour » dans laquelle nous pouvions voir une colonie décimée par les Aliens.


Côté distribution, Cailee Spaeny que l’on avait découverte dans « Priscilla » (2024) de Sofia Coppola ou encore dans le très bon « Civil War » (2025) d’Alex Garland, campe une héroïne solide dans une interprétation qui mêle fragilité et instinct de survie. Impossible de ne pas penser aux évolutions du jeu de Sigourney « Ripley » Weaver. Seule véritable surprise du film : David Jonsson. Si vous avez vu la série « Industry » il ne vous aura pas échappé, tant l’acteur britannique impose un jeu lunaire et touchant. Même chose ici, l’acteur s’impose en Humanoïde défaillant, et son jeu en décalage vient apporter un peu de sensibilité à une saga qui en manque cruellement depuis ses trois derniers opus.


« Alien Romulus » n’est certainement pas le film qui va sauver la saga et lui donner un véritable coup de fouet. Bien au contraire, elle suit la même mécanique, retirant tout effet de surprise. Et même si le réalisateur a voulu coller au plus près des premiers épisodes de la saga, le manque d’originalité et de prise de risque font de ce septième opus, un divertissement de luxe pour les soirées d’Halloween, mais pas beaucoup plus.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.40:1
Film « Alien » oblige, l’image est particulièrement soignée et les contrastes se doivent d’offrir le plus de profondeur de champ possible. Ici, l’édition UHD offre un écrin à la hauteur de la photographie du film dont le réalisateur a particulièrement travaillé l’esthétisme, un choix qui se révèle forcément payant, notamment pour mettre en lumière et faire gagner en luminosité l’esthétisme assez sombre d’« Alien Romulus ». Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image qui viennent parfaitement souligner chaque détail.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste Dolby Atmos, en VO, se révèle d’une très grande précision. La répartition est tout simplement remarquable avec des mises sen ambiances soignées et des effets en arrière magnifiquement marqués pour mieux nous surprendre et nous faire peur. Chaque canal apporte son lot de petits détails. La musique trouve également sa place dans une spatialisation maitrisée ainsi que les effets sonores, notamment dans les attaques de la créature. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Une section bonus, assez complète avec d’abord :


Un making Of qui revient sur les origines d’« Alien Romulus » et sur les choix de mise en scène du réalisateur Fede Alvarez. L’occasion de voir l’équipe au travail et les conditions parfois difficiles pour tourner un tel film.


« En Apesanteur avec le Xenomorphe », Un focus sur une des scènes clés du film.


Puis une conversation autour de la saga et des scènes coupées.