Blanche Neige (2025)

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Snow White
Genre
Pays
USA
Date de sortie
23/07/2025
Réalisateur
Format
Blu-ray Ultra HD
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Marc Platt Productions & Walt Disney Pictures
Scénaristes
Erin Cressida Wilson
Compositeur
Pasek and Paul
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
110
Support
Critique de Simon Volant
Que ce projet Disney a été difficile. Annoncé dès 2016, le film Blanche Neige sortira en mars 2025 dans les cinémas français. Dans l’intervalle, le COVID et l'incendie des studios Pinewood Studios prévus pour le tournage de Blanche Neige. Alors, que vaut ce remake en "live action" (avec de vrais acteurs, mais pas que) ? La réponse avec l'édition ultraHD HDR du dernier film de Disney, remake du tout premier long métrage du Maître.

Critique

Avant de parler de la réalisation, on ne peut que comparer l'histoire de la version 2025 avec celle de la version 1937. Globalement, la trame reste la même, mais rallongée. L'introduction présente Blanche Neige avec ses parents. Ils ne sont pas présents dans la version 1937. S'en suit la perte des parents et le traumatisme qui va avec. La pauvre Blanche Neige a vraiment besoin d'un accompagnement psychologique, car elle évoque papa ou maman à de nombreuses reprises. La version 2025 ajoute des bandits de grand chemin (qui volent les riches et distribuent aux pauvres) ainsi que le peuple qui entoure le château. Bref, Blanche Neige fricote avec des brigands et fait de la politique contre la méchante belle-mère. 
La version 1937 propose une trame beaucoup plus simple et bien moins de personnages ou rebondissements. L'honneur est sauf puisque le cœur que rapporte le chasseur est désormais une pomme et non le cœur d'un cochon (dessin animé 1937) ou de biche (le roman).

Réalisation

Cette version est longue, très longue. Quand le film de 1937 faisait quelques séquences essentiellement musicales, cette version 2025 propose de longs passages chantés. Le film est franchement musical tant il aligne de chansons pendant près de deux heures. On n'a pas été transporté par les différents titres ni en VO ni en VF.
D'autres choix sont aussi discutables. De longues séquences mettent en scène les 7 nains : ils vont à la mine, travaillent, reviennent, lavent la maison en chansons et pleurent longuement Blanche Neige empoisonnée. Dans la version 1937, ils travaillent, reviennent, se font laver (les animaux de la forêt ont déjà lavé la maison), dansent et veillent Blanche Neige. 
Les polémiques et les changements dans la société font que Disney a fait le choix de les incarner par des animations par ordinateur. Le résultat est (long silence) particulièrement déroutant. Simplet est un enfant photoréaliste (à grandes oreilles) tandis que les autres sont plus caricaturaux. On pense aux chars de carnaval avec des têtes XXL sur des corps XXS. Le pire est qu'un acteur de petite taille incarne l'un des bandits de grand chemin. Comme si Disney devait faire le "en même temps" : images de synthèse et acteurs réels. Pour les animaux, c'est encore plus simple, ils sont tous en mode "Kawaii". Ce qui passe en mode dessin ne passe pas vraiment en mode images de synthèse.  
Au-delà des polémiques politiques des deux actrices principales (en pleine guerre Israël-Palestine) sur lesquelles on ne s'attardera pas, on a du mal à comprendre le choix de Rachel Zegler tellement elle semble éloignée du physique que l'on peut attribuer à Blanche Neige. Gal Gadot est bien à sa place en méchante belle-mère.
Le film coche toutes les cases de la diversité pour le peuple du château allemand. Tous les continents sont rassemblés au même endroit. Le peuple ressemble plus à l'équipage de l'Enterprise (Star Trek) qu'à ce que l'on attendre de la Bavière allemande à l'époque.
Si l'on peut accepter un scénario connu et linéaire, on regrette le rythme cassé par les longs interludes musicaux. Et pourtant, le film offre des images magnifiques. Malgré la beauté plastique certaine, la filiation avec le long métrage de 1937 reste discutable. Finalement, est-ce qu'une histoire annexe, un autre point de vue ou un prequel (type Cruella) n'aurait pas autant suscité de remarques ?

Verdict

Compliqué de définir Blanche Neige 2025. Factuellement le film est beau, mais de nombreux choix sont discutables. Les longs passages musicaux n'éveillent pas l'émotion. L'intégration des nains en images de synthèse et les animaux kawaii n'est pas heureuse. Le casting est "compliqué". Oui, Blanche Neige 2025 est un désastre. Est-ce le signe qu'il faut arrêter de vouloir refaire tous les classiques en vue réelle (ou presque) ? Sûrement.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Une imagerie de toute beauté en Dolby Vision. Le film offre de nombreuses scènes pour exploiter au mieux le format ultra HD et surtout HDR :
 des scènes lumineuses, des scènes à fort contraste ou des scènes avec des effets graphiques (Ex.: magie, éclairs) sont nombreuses. C'est une image de démonstration. La différence est grande avec le Blu Ray simple même s'il ne démérite pas.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La version originale profite d'un son Dolby Atmos en ULtra HD (DTS Master audio 7.1 sur le Blu Ray) qui en fait profiter les scènes virevoltantes : fuite de Blanche Neige dans les bois, scène de magie (surtout les passages avec le miroir magique) et de bataille avec arcs et arbalètes. De nombreux effets sonores parsèment le films. A noter un doublage d'excellente qualité pour la version française.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Version Karaoké
Les menus sont animés et sonorisés. 
Les bonus sont essentiellement sur le Blu-Ray d'accompagnement. Seul le bonus "version karaoké" est présent sur en HD et Ultra HD.

- Un making of promotionnel de 11 minutes qui tente de faire le lien entre le premier film et ce remake. Évidemment, tout le monde est enchanté de participer au projet et la compilation de superlatifs est de rigueur.

- Un zoom de 9 minutes sur les musiques du film qui tente de faire le lien entre le premier film et ce remake. Évidemment, tout le monde est enchanté de participer au projet et la compilation de superlatifs est de rigueur. Ce n'est pas un copier-coller, c'est juste la seconde partie du making of.

- Un éclairage de 9 minutes sur les costumes du film qui tente de faire le lien entre le premier film et ce remake. Évidemment, tout le monde est enchanté de participer au projet et la compilation de superlatifs est de rigueur. Ce n'est pas un copier-coller, c'est juste la troisième partie du making of.

- Un bêtisier de 2 minutes 30 secondes qui reste rigolo

- Des scènes coupées ou alternatives de 2 minutes 30 secondes. La première qui était l'introduction de la future belle-mère était pas mal du tout.