The Amateur

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
13/08/2025
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Hutch Parker, Dan Wilson et Joel B. Michaels
Scénaristes
Evan Katz, Gary Spinelli, Robert Littell et Ken Nolan
Compositeur
Volker Bertelmann
Edition
Standard
DureeFilm
123
Support
Critique de Emmanuel Galais

Charlie Heller, un cryptographe de la CIA aussi brillant qu’introverti, voit son existence basculer lorsque sa femme décède durant une attaque terroriste perpétrée à Londres. Déplorant l’inaction de sa hiérarchie, il prend alors l’affaire en mains et se met à la recherche des assassins, embarquant pour un dangereux voyage partout à travers le monde pour assouvir sa vengeance.


Publié en 1981, « L’amateur » de Robert Littell, fut d’abord adapté au cinéma par Charles Jarrott (The Boy in Blue) sous le titre « The Amateur (L’Homme de Prague) » en 1981, soit la même année que la publication du roman. Mais comme le roman, le film se situait en plein cœur de la guerre froide et l’action se partageait entre les Etats-Unis et le bloc soviétique. Pour sa nouvelle adaptation du roman de Littell, James Hawes (Une Vie) a demandé à ses scénaristes Evan Katz (New Day New Hero), Gary Spinelli (L’Evènement), Ken Nolan (La Chute du Faucon Noir) et l’auteur lui-même de faire les modifications nécessaires pour actualiser l’histoire sans en perdre l’essence.


Le résultat est un film d’espionnage assez classique qui n’est pas sans rappeler ceux des années 70 ou 80, comme « Les 3 Jours du Condor » (1975) de Sydney Pollack. Les scénaristes, sans crier au x génies non plus, parviennent à maintenir la pression tout en faisant référence aux films d’espionnages qui ont pu alimenter leur cinéphilie dans les années 70 et 80.Et même, si parfois, ils utilisent des ficelles un peu grosses qui nous font quand même un peu douter de la crédibilité de ce que nous voyons, ils nous invitent avec facilité à nous faire suivre avec attention, les aventures de cet anti-héros qui ne veut qu’une seule chose : Venger la mort de sa femme.


Et la mise en scène de James Hawes va développer dans un autre style, une nouvelle histoire d’un homme ordinaire, presque effacé, que l’on ne remarque pas, mais qui va, subitement devenir le héros qui mettre à mal les manigances d’hommes de pouvoirs sans scrupules et attachés à l’ivresse d’un pouvoir, même s’ils doivent faire couler le sang. Le réalisateur prend alors le temps d’installer son personnage, mais pas trop, puis nous plonge dans une chasse à l’homme en brouillant les pistes, de manière assez maline, il faut bien le dire. Lui aussi, va utiliser les bâtiments pour représenter la froideur du pouvoir ou encore des couleurs plus chaudes pour mieux nous illustrer, la douceur ou l’apaisement, comme lorsque Charles Heller trouve une aide surprenante, mais efficace.


Et puis, bien sûr, il y a celui que l’on attendait au tournant : Rami Malek (Bohemian Rhapsody), le comédien qui s’était fait un peu plus discret depuis « Mourir peut attendre », le dernier James Bond où il jouait un méchant avec beaucoup de froideur et de justesse, apparaît, ici, à nouveau en tête d’affiche, mais dans une prestation, toutefois, qui manque un peu de subtilité et de renouveau. L’acteur, rejoue son personnage de « Mr Robot » et ne parvient pas à totalement nous emmener dans l’univers de ce personnage décalé, tel que l’on pouvait attendre. Pas assez de ou trop de, on ne sait jamais mais la prestation du comédien, n’est jamais totalement à la hauteur de ce que l’on attend, comme dans la scène où il apprend la mort de sa femme.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.35:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film jouant sur les différentes ambiances : Colorées en extérieures, et plus sombres en intérieur ou lorsque les choses ne vont pas forcément bien, il fallait un support qui ne soit pas trop en défaillance ou en saturation. Le travail de transfert et de très bonne qualité et le film se regarde avec beaucoup de plaisir.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste Dolby Atmos, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait.  La répartition est minutieuse et installe le spectateur au cœur de l’intrigue, sans jamais perdre de vue l’importance des dialogues et des silences, dans un film qui s’en sert comme d’un métronome pour illustrer l’aventure.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Côté Bonus, l’éditeur nous propose des documentaires qui, ensemble forment un making of. Il y a d’abord :


« L’Equipe », un focus sur les scénaristes, les producteurs, le réalisateur et bien sûr, les acteurs à commencer par Rami Malek.


« L’univers », un focus qui s’intéresse un peu plus à l’environnement et à l’esprit que le réalisateur a voulu donner à son adaptation, notamment en rendant le film à la fois ancré dans notre époque, tout en étant intemporel.


« La Piscine », un focus, bien sûr, sur l’une des scènes phares du film, celle où l’un des méchants nage dans une piscine à plusieurs mètres au-dessus du sol.


« La Musique », signée Volker Bertelmann, l’un des compositeurs les plus en vogue du moment qui a signé la musique de « Conclave » d’Edward Berger, la musique méritait bien un focus.


Puis des scènes Coupées.