Rapide

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
FR
Date de sortie
27/08/2025
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Clément Miserez, Matthieu Warter et Candice Vigneron
Scénaristes
Morgan S. Dalibert
Compositeur
Divers
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
98
Support
Critique de Emmanuel Galais

Max a toujours aimé aller vite. Elle ne sait pas faire autrement. Alors quand elle découvre le karting, c’est une évidence : elle sera championne de F1. Les compétitions juniors s’enchainent, les victoires aussi. Pourtant, à 17 ans, aucune écurie ne la retient. Sa faute principale : être une jeune femme dans un sport d’hommes. Face à ce monde qui lui tourne le dos, seul un ancien pilote de deuxième zone totalement fantasque croit encore en son potentiel. Un seul but : faire de Max la plus rapide.


Le réalisateur Morgan S. Dalibert n’est pas un inconnu, notamment des passionnés de films d’actions, puisqu’il a travaillé en tant que Directeur de la Photographie sur les films « Balle Perdue » et en tant que Réalisateur sur « AKA » disponible sur la plateforme Netflix. Il n’est d’ailleurs pas étonnant que la plateforme soit également présente dans la production et distribution de ce film mais également qu’Alban Lenoir, nouvelle figure française du cinéma d’action hexagonal. Le duo se connaît et sait se faire confiance pour donner une nouvelle identité plus inspirée des Etats-Unis, que ce que faisaient des réalisateurs comme Henri Verneuil (Peur sur la ville) ou encore Georges Lautner (Le Professionnel). Une nouvelle génération est née avec des gens comme Luc Besson (Léon), Gérard Pirès (Taxi) ou encore Louis Leterrier (Le Transporteur), pour ne citer qu’eux qui ont été biberonnés au cinéma venu de la côté Ouest des Etats-Unis.


Mais même ces derniers réalisateurs pré-cités font déjà figure de vieille garde tant la relève est déjà en marche et Morgan S. Dalibert en fait partie et avec son acteur fétiche, ils ont bien l’intention de rivaliser, du moins sur la plateforme, en attenant leur tour sur grand écran, avec les grandes cavaleries Américaines qui remplissent les comptes bancaires des studios sans forcément avoir de fond dans leur histoire. Pour ce qui est de « Rapide », on regarde forcément le titre et le pitch avec une certaine réserve tant il respire le vide artistique. Et puis après quelques minutes de visionnage, nous commençons à nous installer dans notre fauteuil et l’on se surprend à se dire que finalement ce n’est pas si raté que cela, même pas du tout.


Alors, oui, le scénario, signé par le réalisateur ne va pas concourir pour les Césars ni pour els Oscars ou je ne sais quelle Palme, mais il a le mérite d’être cohérent, léger et de garder toujours en ligne de mire un discours d’espoir, de renaissance après l’échec qui ne manque pas d’intérêt. On a vu pire dans le genre et même bien pire. Ici, le réalisateur ne s’embarrasse de profondeur supplémentaire qui ne ferait qu’alourdir le propos, il se contente simplement de mettre en avant les faiblesses d’un sport qui manque cruellement de parité. Un sport où les hommes semblent régner en maitre et les masculinismes paraissent d’usage. Et c’est justement ce qui nous fait tendre l’oreille, car, loin d’être un film moralisateur ou imprégné d’un esprit Européens, « Rapide » se révèle un film plein de bonnes idées et qui a su garder son esprit de base, l’amour de la vitesse, des courses automobiles, des paddoks et rappelle au passage à tout le monde que l’amour des voitures n’est pas seulement réservé aux hommes.


D’autant que la mise en scène de Morgan S. Dalibert, dans atteindre la maestria d’un James Mangold (Le Mans 66) parvient à nous captiver et à garder un certain dynamisme dans ce type de film, qui colle parfaitement à son sujet, sans en oublier et l’humour et la passion, notamment dans la scène finale. Et puis, il y a, bien sûr, la distribution à commencer par Alban Lenoir bien sûr, qui, dés qu’il entre en scène capte l’attention, mais sait ne pas envahir l’écran pour laisser de la place à sa partenaire de jeu : Paola Locatelli (Jusqu’ici tout va bien), qui parvient à éviter les erreurs de jeu, notamment la surenchère de vouloir faire la fille masculine à tout prix. La comédienne sait maitriser son jeu et offre une palette intéressante de sentiments dans un rôle qui peut être un piège pour n’importe quelle actrice.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
« Rapide » bénéficie d’un transfert de grande qualité dans lequel les couleurs sont parfaitement dosées, et permettent d’appuyer une ambiance qui passe par tellement d’influences, impliquant des couleurs et des lumières compliquées à maintenir. Les contrastes sont suffisamment présents pour pouvoir donner plus de profondeur à l’image, et le grain est quasiment inexistant y compris dans les scènes de nuit, ce qui permet de profiter agréablement du film.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste DTS-HD Master Audio 5.1 se révèle d’en grande efficacité dans la mise en place des ambiances. La bande-son envahie les différents canaux, avec beaucoup de précision et de dynamique. Le bruit des moteurs, et des circuits est particulièrement bien dosé pour nous plonger au cœur de l’action. Le résultat est saisissant même si on peut noter parfois un certain déséquilibre dans les dialogues notamment lorsque la bande-son est à l’honneur et qu’elle doit rythmer la scène.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Un making of qui permet de mieux comprendre comment l’équipe a travaillé et la manière dont on tourne un film sur le sport automobile.