Elio

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
22/10/2025
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Mary Alice Drumm
Scénaristes
Julia Cho, Mark Hammer et Mike Jones
Compositeur
Rob Simonsen
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
98
Support
Critique de Emmanuel Galais

Depuis toujours, l’humanité lève les yeux vers les étoiles en quête de réponses… et cette fois, l’univers a répondu ! Elio, un garçon de 11 ans rêveur et passionné d’espace, peine à trouver sa place sur Terre. Mais sa vie bascule lorsqu’il est mystérieusement téléporté dans le Communiverse — une organisation intergalactique rassemblant des représentants (aussi étranges que fascinants) de galaxies lointaines. Pris par erreur pour l’ambassadeur officiel de la Terre, il se retrouve propulsé au cœur d’une mission aussi périlleuse qu’extraordinaire. Heureusement, il pourra compter sur Glordon, un extraterrestre aussi loufoque qu’attachant, et sur sa tante Olga, qui veille sur lui depuis la Terre. Au cours de cette aventure hors du commun, Elio devra prouver qu’il est le digne représentant des humains tout en découvrant qui il est vraiment et où se trouve sa place.


« Difficile de trouver sa place ! », ce pourrait être le résumé de « Elio » le nouveau film de Pixar, dont les recettes au box-office, ne furent pas à la hauteur des attentes du studio, réalisant même le pire démarrage au box-Office USA d’un long-métrage du studio. Il faut dire que le positionnement fut compliqué entre « Lilo & Stitch – Version Live », sorti un mois plus tôt écrasant tout sur son passage, ou encore « Dragons – Version Live », qui prit la tête du box-office une semaine plus tôt et enfin le film d’horreur de Danny Boyle « 28 ans plus tard » qui lui aussi capta l’attention des spectateurs. « Elio » ne rapportera, au final qu’un peu plus de 150 Millions de Dollars de recettes Mondiales (Tout juste un peu plus de 1 200 000 entrées en France), malgré de grandes qualités narratives et visuelles. Car ce long métrage de Madeline Sharafian (Mon Terrier) et Domee Shi (Alerte Rouge) surprend par le ton et une manière différente d’aborder le sujet de « Trouver Sa Place ! ».


Car c’est bien de cela que parle le scénario signé des deux réalisatrices et de leurs co-scénaristes : Julia Cho (Alerte Rouge), Mark Hammer (Mon Beau-père et moi) et Mike Jones (Soul) qui ont retravaillé l’idée de départ du premier réalisateur du film : Adrian Molina (Coco), qui quitta le projet en cours de production. « Trouver sa place ! » lorsque l’on est un petit garçon orphelin élevé par sa tante qui n’avait pas forcément envisagé d’élever un enfant. C’est aussi, du moins dans sa première partie, une métaphore sur le deuil et l’envie pour le petit héros de retrouver ses parents. Les extra-terrestres comme un transfert d’un paradis éventuel où il trouverait sa place, la sécurité et l’amour que la vie lui a retiré. Puis dans la deuxième partie, sans jamais se démettre de sa pétillance destinée à public très jeune, va aborder le deuil, l’apaisement et l’acceptation.


Pour cela, les réalisatrices vont s’appuyer sur le visuel. A commencer par le début du film où Elio évolue dans un environnement très sobres, presque trop géométrique d’une base militaire avec ses codes, et surtout son image de froideur et de rigidité, qui vient contraster avec les ambitions de l’enfant et son regard vers l’immensité de l’univers. Puis dans la seconde partie, le film va intégrer un univers fait de différentes créatures aux formes diverses et aux couleurs pétillantes pour venir en opposition avec la première partie. Et comme nous sommes dans un long-métrage d’animation du Studio Pixar, le jeune héros va s’opposer à un méchant qui cherche, avant tout, lui aussi, à trouver sa place dans un univers qui n’est pas très enclin à lui en faire une. Toutes ces oppositions vont aider Elio a accepter sa vie et son avenir et pour rester sur le « Mojo » du film, « A trouver sa place » dans cette nouvelle vie, où il avait tellement besoin de retrouver la lumière.


« Elio » est, comme d’habitude chez Pixar, un long métrage d’une grande intelligence et d’une maitrise remarquable tant sur l’écriture que sur les graphismes. Le Studio aborde avec subtilité et sans Pathos, des sujets compliqués comme le deuil, et l’acceptation chez un enfant de vivre sans ses parents. Jamais dégoulinant de guimauve trop sucrée, ce l’on-métrage d’animation réunit toute la famille avec beaucoup de profondeur et une lecture à plusieurs niveaux du film. Les parents nostalgiques des films de Spielberg sauront y voir, également, un hommage des réalisatrices aux films du maitre notamment : « Rencontre du 3ème type » (1977) et « E.T. » (1982).


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.40:1
« Elyo » bénéficie d’un transfert de grande qualité dans lequel les couleurs sont parfaitement dosées, et permettent de mettre en valeur le travail d’animation, particulièrement sur les textures, comme celle des extra-terrestres. L’Edition 4K offre une précision impressionnante et un dosage méticuleux dans les contrastes et la luminosité. On profite magnifiquement du travail des équipe du Studio qui poussent toujours le curseur de la qualité visuelle plus loin à chaque production.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste Dolby Atmos se révèle précise dans la répartition des voix, pour mieux coller aux besoins de la narration, mais se perd tout de même encore un peu dans sa dynamique. Le Dolby Atmos, une sorte de constance chez Disney, manque cruellement de Boost. Et même si ici, le Surround sait se faire entendre, la piste sonore souffre quand même d’un manque de régularité dans la mise en hauteur du film.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Du côté des bonus, comme d’habitude l’éditeur sait être ludique dans ses bonus. :


« A l’Intérieur du Communivers : Le Monde et les personnages d’Elio ». Un making of du long métrage qui revient sur la création des personnages et des environnements.


« Dans les Etoiles : Questions-Réponses Intersidéral » : Un bonus amusant et intéressant dans lequel, les comédiens Yonas Kibreab qui double Elio et Rémy Edgerly, la voix derrière Glordon rencontrent un Astronaute et lui posent tout un tas de questions.


« Cours d’Art Astronomique » : La dessinatrice Nicolle Castro, qui a travaillé sur le story-board du film vous explique comment dessiner deux des personnages importants du film.


Puis des Anecdotes, un bêtisier et des scènes coupées.