Histoire
Au XIIe siecle, un chevalier Balian d'Ibelin accompagne son père Godfrey d'Ibelin à Jerusalem. Sur place il se retrouve à devoir défendre la ville, menacée à la fois par l'armée de Saladin et l'ambition dévorante de Guy de Lusignan.
Critique
Kingdom of heaven fait parti de ses films où la version director's cut n'est pas simplement un argument marketing mais apporte un vrai plus au film en l'enrichissant au niveau de l'intrigue et des personnages.
La version director's cut permet d'accorder plus de place et donner plus de profondeur au personnage d'Eva Green, en développant ses relations avec son frère, Balian et en offrant une meilleure compréhension de ses dilemmes moraux. Dans la version cinéma, elle n'était qu'un personnage secondaire, se contentant d'être la "love interest" du héros. Elle permet de souligner les tensions qui existent entre les deux camps, et de montrer que les extrémistes existent des deux côtés.
La photographie est somptueuse, avec une mise en scène soignée et pertinente, sans superficialité. Contrairement à Gladiator où Ridley Scott et son chef opérateur abusaient plus d'effets de caméra et de montage. La musique contribue pleinement au côté épique du film.
Le casting est impeccable, Orlando Bloom, Liam Neeson, Eva Green, Jeremy Irons, et Edward Norton (qui n'est pas crédité) incarne de manière impeccable leur personnage respectif.
Conclusion
La version director's cut de Kingdom of heaven corrige les défauts et lacunes de la version cinéma. D'un film d'action divertissant, elle le transforme en une œuvre incontournable dans la filmographie de Ridley Scott.