Jurassic World : Renaissance (Ultra HD / 4K)

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Jurassic World : Rebirth
Genre
Pays
USA
Date de sortie
08/11/2025
Réalisateur
Format
Blu-ray Ultra HD
Boitier
Amaray
Producteurs
Amblin Entertainment
Scénaristes
David Koepp
Compositeur
Alexandre Desplat
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
133
Support
Critique de Simon Volant
Pitch

Cinq ans après JURASSIC WORLD : LE MONDE D’APRÈS, l’environnement de la planète s’est révélé hostile pour la plupart des dinosaures. Ceux qui subsistent vivent dans des zones équatoriales isolées, aux conditions proches de celles de leur ère d’origine. Parmi ces créatures terrifiantes, trois spécimens renferment peut-être la clé d’un remède capable de changer le destin de l’humanité.

Histoire

Cinq ans après Jurassic World Dominion, Renaissance plonge une expédition dans des régions équatoriales isolées, en quête d’une avancée médicale révolutionnaire grâce à l’ADN de trois créatures préhistoriques (on dirait un scénario de jeux vidéo). Le scénario, signé David Koepp (scénariste des deux premiers Jurassic Park), reprend les codes classiques de la saga : une expérience scientifique qui tourne mal, des protagonistes aux prises avec des dinosaures, des enfants en danger (mais qui survivent) et un dilemme entre appât du gain et philanthropie. 
Malgré une intrigue élémentaire et prévisible, le film mise sur une structure en trois actes (mer, terre, air) pour varier les plaisirs. Cependant, l’ajout de dinosaures mutants, inspirés de créatures, frôle un remake d’Alien en mode CGI et dessert complètement la cohérence de l’univers.

La première partie sur l’eau est inédite et bien rythmée, avec une montée en tension réussie. C’est un vrai Fast'n’Furious avec des dinos avec même un clin d’œil aux « dents de la mer » ! Ce film intègre un début de réflexion sur la lassitude du public et l’exploitation commerciale des dinosaures, thème central de cette saga. Malheureusement, le scénario reste une variation des éléments des différents Jurassic Park, sans réelle originalité. Toujours des enfants, toujours des méchants (qui se font croquer), toujours des personnages soit bon soit méchant sans la moindre nuance.

Gareth Edwards (Rogue One, The Creator) signe une réalisation franchement efficace. Comme dans les tout premiers films, les dinosaures sont souvent dissimulés dans la brume ou les reflets. Il remet en scène beaucoup de scènes déjà vues dans les films précédents avec un découpage plus dynamique.
 
Le volet occulte les acteurs récurrents de la saga. Scarlett Johansson est à l’action et guide l’équipe. Avec Jonathan Bailey c’est un couple qui ne tombe pas dans la romance, mais se pose la question « À qui confier les prélèvements ADN ? » durant une bonne partie du film.
 
Les effets visuels sont impressionnants, notamment dans les scènes aquatiques. Cependant, les dernières créatures, fruits de manipulations génétiques, sont laides et font penser au travail de Hans Ruedi Giger (Alien). Quand on y pense, cela rend la séquence finale encore plus ridicule.

La bande-son d’Alexandre Desplat, reprend les thèmes de John Williams. Elle accompagne efficacement les scènes d’action, mais se contente de recycler les émotions des précédents opus. Il est difficile de reprendre les thèmes les plus iconiques de l’histoire du cinéma. C’est agréable, mais sans originalité et il manque un thème propre à cet opus. 

Verdict et avenir
 
Jurassic World: Renaissance est un retour aux sources. Il tente de renouer avec l’esprit du premier Jurassic Park tout en évitant les écueils des opus précédents (Fallen Kingdom, Dominion). Le film aligne un scénario convenu, des scènes efficaces et un hommage appuyé à Spielberg. Pourtant, il laisse surtout un arrière-goût de nostalgie (de la première saga) et un manque d’audace. Un film qui rentabilise et qui use encore un peu plus la saga et sans la renouveler. 
Étonnamment, le film joue avec la lassitude des dinos, mais ça ne suffit plus à le justifier. 
Imaginons un ultime film « Jurassic Park: cette fois c’est promis, c’est le dernier et il n’y aura pas de reboot » où les dinosaures, enfin libres, détruiraient les laboratoires, les studios de cinéma et les scénaristes usés par des décenies de films construits de la même manière et avec les même ingrédients.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.35:1
Filmé en 35mm, le disque offre une excellente image détaillé avec un grain argentique assumé même sur les effets générés par ordinateur. La compression est au top.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Allemand
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Une VO est en Dolby Atmos (les Allemands sont aussi servis en son immersif). Évidemment, le film offre suffisamment de scène pour rentabiliser en une seule séance votre investissement audio ! Les objets sonores sont bien présents lors des scènes dans l'eau, sur sol ou dans les airs.
La VF est 7.1 compressé. Elle reste bien convaincante.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
De nombreux bonus avec fin alternatives, scènes coupés, making-of et 2 commentaires audio.