Tron Edition UHD/4K

Catégorie
Cinéma
Pays
USA
Date de sortie
08/10/2025
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Donald Kushner
Scénaristes
Steven Lisberger
Compositeur
Wendy Carlos
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
96
Support
Critique de Emmanuel Galais

Flynn, un concepteur de jeux vidéo qui s'est vu voler ses jeux par son ex-employeur, veut à tout prix récupérer une preuve qui lui ferait valoir ses droits. Avec l'aide d'Alan et de Lora, deux de ses anciens collègues, il infiltre le MCP (Maître Contrôleur Principal), un ordinateur avide de pouvoir à l'intelligence artificielle surdéveloppée. Quand ce dernier découvre que Flynn veut s'infiltrer dans ses circuits, il le téléporte dans un jeu vidéo. Pour s'évader, Flynn devra compter sur l'aide de Tron, un programme indépendant inventé par Alan.


Premier film à avoir utilisé des images de synthèse, « Tron » de Steven Liesberger (Hot Pursuit) est un cas d’école que l’on retrouve de façon assez régulière dans la carrière du studio Disney. A avoir, un film novateur qui ne trouvera pas totalement son public en salle mais finira par devenir culte, grâce, notamment à la vidéo. Walt Disney lui-même connut une pareille déconvenue avec « Fantasia » qui fut échec retentissant, malgré une animation novatrice et une association singulière de la musique classique et des personnages animés. Avec « Tron », alors que les ordinateurs n’ont pas encore envahi les foyers de façon généralisée, le film créé une histoire dans laquelle, un ordinateur va prendre le pouvoir du monde virtuel dans lequel il existe, au point d’essayer d’anéantir son créateur. C’est audacieux, pas toujours bien maitrisé, mais subjuguant.


Car, nous n’allons pas nous mentir, le film a assez mal vieilli, mais son scénario, lui, en revanche, n’a jamais été autant d’actualité, à l’heure ou l’IA semble prête à être utilisée pour contrôler les peuples et les informations qu’ils reçoivent,  le script de Liesberger, inspiré d’un jeu vidéo de l’époque le « Pong » et par la suite de « Pac-Man », cherche à mélanger le cinéma et les jeux vidéo, et son idée de plonger des personnages du monde réel dans un univers informatique, à courir entre des processeurs sur des motos lumineuses, est une idée qui inspirera d’une manière ou d’une autre, bien d’autres réalisateurs comme les Wachowski et leur « Matrix ». On ne va hurler au génie, mais il est indéniable que la réalité a fini par rejoindre la fiction et que ce film peut être largement considéré comme visionnaire. Doté d’un budget de 17 Millions de Dollars, ce qui est énorme pour l’époque il en rapportera plus de 33 Millions, ce qui en fait un succès relatif, mais une innovation majeure pour le cinéma.


Car, il faut bien comprendre qu’à l’époque seulement deux réalisateurs cartonnent sur le terrain de la Science-Fiction : Georges Lucas et « Star Wars » et Steven Spielberg avec « Rencontre du 3ème type » et bien sûr « E.T. ». Pour le reste, Ridley Scott, par exemple, se prend le mur avec « Blade Runner ». Pourtant, le choix narratif, sans être remarquable vient parfaitement s’insérer dans un travail technologique qui a tendance à prendre le dessus dans la mise en scène de Liesberger, mais vient apporter une pierre à l’édifice de ce qui est possible de faire au cinéma avec les nouvelles technologies de l’époque. 


Et pour conclure, on notera qu’il est amusant de voir comme la distribution ne semble pas vraiment savoir dans quoi elle s’embarque, comme celle de « Star Wars » qui naviguait à vue. Ici Jeff Bridges (Iron Man) et Bruce Boxleitner (Le seigneur du Monde Perdu) semblent évoluer dans un décor vide de repère dans des tenues grises qui vont ensuite être peintes via un procédé tout ce qu’il y a de plus classique. Cela donne des moments de flottement où l’on comprend bien que les acteurs sont un peu perdus et tentent de donner le change en faisant travailler leur imagination pour pouvoir être crédible. « Tron » est un film à découvrir avant de voir le deuxième et le troisième opus, sorti l’été dernier.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.20:1
« Tron » évolue dans un milieu assez sombre avec des lumières de néons rouges ou bleues assez saturées que la restauration en 4K pousse au maximum, rendant parfois le grain un peu plus présent. Le travail de Bruce Logan Directeur de la Photographie qui a travaillé également sur « Las Vegas Parano » de Terry Gillian en 1998, y apparaît assez propre parvient à ressortir cette ambiance particulière propre à ce film hors du commun, avec une luminosité plus présente et plus ouverte aux détails et à la quasi-absence de perte de matière. 
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Primordiale dans « Tron », comme dans n’importe quel film de science-fiction, l’environnement sonore se devait d’être particulièrement bien réparti. Et la piste Dolby Atmos 5.1, en VO, se révèle d’une grande efficacité. Les effets sonores envahissent les différents canaux, avec beaucoup de précision et de dynamique. Et les dialogues ne manquent pas de volume pour ne pas se laisser envahir par les effets sonores qui fourmillement dans tout le film. La musique vient parfaitement habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 120 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

« Photo Tronologie ». Bien mieux qu’un commentaire audio, le réalisateur et son fils viennent aux studios Disney pour y revoir des photos du tournage et apporter des commentaires, sur ce qui se passait durant le tournage. Un bonus Touchant.


« Le Phénomène Tron », pour mieux comprendre l’impact du film sur la culture pop et sur un grand nombre de réalisateurs, ce focus est idéal car il ratisse suffisamment large pour mieux nous faire ressentir toute la légende du film.


On retrouvera ensuite les commentaires audios, et les bonus d’origine du DVD qui en plusieurs chapitre reviennent sur les dessous de fabrication du film.