28 semaines plus tard (Blu-ray)

Catégorie
Cinéma
Titre Original
28 Weeks Later
Genre
Pays
Angleterre
Date de sortie
19/03/2008
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Danny Boyle, Alex Garland, Allon Reich, Enrique López Lavigne et Andrew MacDonald
Scénaristes
Juan Carlos Fresnadillo, Enrique López Lavigne, Jesus Olmo et Rowan Joffe
Compositeur
John Murphy
Edition
Standard
DureeFilm
94
Support
Critique de Nicolas Polteau

Résumé

Il y a six mois, un terrible virus a décimé l’Angleterre. Les forces américaines présentes sur le territoire ayant décrété que le virus avait progressivement disparu, tentent de reconstruire le pays.
Don, qui n’a pas réussi à sauver sa femme du terrible danger qui la menaçait, parvient à retrouver ses enfants, Andy et Tammy. Mais la culpabilité le ronge…


Critique subjective (réalisée par Arnaud Weil-Lancry)


28, la Saga…

Un peu n’importe comment, 28 semaines plus tard débarque sur les écrans… Véritable suite du très réussi 28 jours plus tard ? Séquelle opportuniste ? Film purement mercantile cherchant désagréablement à surfer sur la vague horrifique actuelle …? Un peu de tout cela certes, mais surtout une indéniable réussite dans un genre très encombré où les ratages sont aussi nombreux que les  succès. Et étrangement, 28 semaines plus tard tient amplement la comparaison avec son prédécesseur, mais aussi avec l’Armée des morts ou même avec Land of the dead. Pourtant négligé par une actualité cinématographique qui fait la part belle aux film français et aux Vengeance dans la peau, 28 semaines plus tard entre dans la cour des films de zombies par la grande porte, voire la très grande porte…


Encore un…

Oui… Encore un réalisateur complètement étranger au genre qui parvient à accoucher d’un film splendide sans aucune difficulté apparente. Car splendide, 28 jours plus tard l’est… Imaginez un peu le tableau : des réfugiés ayant parvenu à réchapper au virus qui se retrouvent dans une zone retranchée sous contrôle américain. L’influence des films de Romero est prégnante dans bien des plans, mais Juan Carlos Fresnadillo jouit d’un style remarquable déjà mis en évidence lors de son précédent film, Intacto. La dimension formelle de son dernier film est splendidement maîtrisée que ce soit sur le plan du visuel pur (montage, photo) ou sur un plan scénaristique. Et oui, 28 semaines plus tard bénéficie d’un scénario excellent même si ce dernier se voit ponctuellement contrarié par les poncifs habituels au genre (stéréotypes des personnages principaux…) et par une réalisation technique un peu fatigante. Cela ne l’empêche pas d’être particulièrement accrocheur et de littéralement scotcher le spectateur à son siège pendant une durée pourtant relativement courte. C’est compter sans le talent des acteurs en présence : Robert Carlyle, Rose Byrne, Jeremy Renner et Catherine McCormack… qui apportent tout ce qu’il faut d’émotion dans ce film gorissime.

Mais 28 semaines plus tard n’est pas le film de zombies parfait, en particulier à cause d’un montage à la fois soigné et épileptique qui fera passer les pires séquences d’action de Blade Trinity pour une partie de pétanque entre potes. Malgré cela, Juan Carlos Fresnadillo parvient toujours à retranscrire avec justesse l’incroyable émotion qui transpire de son œuvre. Une émotion forte, puissante, qui rappelle à chaque minute à quel point l’être humain est fragile et vulnérable, en particulier face à ses proches et à ceux qu’il aime.


Verdict

Pas grand-chose à redire dans ce film d’horreur maîtrisé de bout en bout.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Qui dit haute définition dit forcément précision dans les détails avec en particulier des arrière-plans aux petits oignons. La principale réserve dans 28 semaines plus tard, c'est la définition. On a l'impression d'avoir inséré un très bon DVD dans le lecteur mais pas un disque Blu-ray ! C'est particulièrement visible lors des scènes sombres (cf. premier chapitre) où l'on observe une détérioration notable de l'image dû à un grain original prononcé !
Quid des autres éléments indispensables à une bonne image ? De ce point de vue là, aucun souci à signaler ! La compression MPEG 4 / AVC est idéale et les couleurs se retrouvent parfaitement saturées.
Au final, malgré une définition hasardeuse, l'image reste d'une qualité plus que correcte !
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Italien
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Cinq pistes sont proposées sur le Blu-Ray dont trois en DTS : la VF 5.1 DTS (mi-débit), la VO 5.1 DTS HD Master Audio (plein débit pour les néophytes) et la version italienne 5.1 DTS (mi-débit).
Pour un film de ce calibre (action movie), on était en droit d'attendre un rendu sonore particulièrement musclé. Le résultat est un peu en deçà de nos attentes. La faute à une ouverture sonore limitée, basée principalement sur les enceintes frontales. Les surrounds ne sont que rarement mis à contribution (cf. 13'15 : passage d'un avion ; cf. 101'58 : tirs de l'hélicoptère).
Malgré cela, de nombreux points positifs sont à dénombrer. Premièrement, une dynamique péchue avec des basses bien présentes au moment opportun (cf. 86'50 : explosion au Napalm). Mais aussi une localisation parfaite des évènement sonores (cf. 15'45 : hélice hélicoptère sur frontale gauche).
Concernant, les différences entre les pistes DTS, on note un léger avantage au niveau de la puissance pour la piste VO DTS HD par rapport à ses consoeurs !
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 54 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Menus

Blu-Ray oblige, il n’existe pas de menu principal. On accède aux différents menus pendant la lecture du film (qui s’exécute automatiquement). C’est assez basique mais relativement fonctionnel !


Suppléments
(vost)

- Commentaire audio du réalisateur Juan-Carlos Fresnadillo et du producteur/scénariste Enrique López Lavigne. Le commentaire s’avère très explicatif sur les scènes présentes à l’écran (mode opératoire notamment) ainsi qu’au niveau de l’histoire (pourquoi tel choix). Les cinéphiles se délecteront aussi grâce aux anecdotes du duo. On retiendra par exemple que le manoir utilisé au début du film fut également un lieu de tournage pour Les fils de l’Homme d’Alfonso Cuaron.

-Scènes inédites avec commentaire optionnel du réalisateur Juan-Carlos Fresnadillo et du producteur/scénariste Enrique López Lavigne. Première séquence, la cantine (3'). Les deux enfants et leur père font connaissance avec Scarlet (Major dans l'armée). Selon le réalisateur, après la scène de la confession du père (où il évoque la mort de sa femme à ses enfants), il était difficile d'introduire une séquence "normale", le rythme du film s'en trouvait altéré. Deuxième et dernière scène coupée au montage, le rêve d'Andy (2'15). Comment le titre le laisse suggérer, le jeune garçon est dans un moment onirique. Dans cette séquence, on voit Andy entrer dans le métro à la recherche de sa mère. Lorqu'il l'aperçoit, il la rejoint et l'enlace. Pour les commentateurs, cette scène était très importante lors de l'écriture du scénario (ils étaient même très inspirés) mais cela ne fonctionnait plus dans le film. Comme quoi, une séquence peut être idyllique sur le papier mais hors de propos au montage !

-Bandes annonces. Cinéma : 28 semaines plus tard. Blu-ray Fox : 28 jours plus tard, Sunshine, Les 4 Fantastiques et le surfer d'argent, Pathfinder et Die Hard 4.0.