Je suis une légende (Blu-ray)

Catégorie
Cinéma
Titre Original
I Am Legend
Pays
USA
Date de sortie
19/06/2008
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
David Heyman, Akiva Goldsman, Neal Moritz et James Lassiter
Scénaristes
Akiva Goldsman et Mark Protosevich
Compositeur
James Newton Howard
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
92
Support
Critique de Nicolas Polteau

Résumé

Miraculeusement immunisé contre un virus dévastateur, et dont la propagation a été fulgurante, le spécialiste militaire en virologie Robert Neville est le seul être humain vivant de la ville de New York, et peut-être même du monde. Mais il n’est pas seul. Des créatures mutantes, résultats de la dégénérescence du virus, guettent dans les ténèbres, scrutant le moindre de ses mouvements, à l’affût d’une quelconque erreur. Représentant la dernière et seule lueur d’espoir pour le salut de l’humanité, Neville est guidé par une seule intention : développer un antidote en utilisant son propre sang immunisé. Mais il sait qu’il est entouré d’ennemis… et que l’heure tourne.


Critique subjective (réalisée par Sébastien Keromen)

Fallait bien une légende pour oser jouer un personnage qui reste seul à l’écran pendant quasiment tout un film, parlant juste à son image dans le miroir ou à son chien. Et sur ce point, Will Smith s’en sort bien, créant un personnage crédible malgré son obsession un peu forcée (et dont on n’a pas trop compris pourquoi il se sentait responsable), à la fois tout en muscles et en méninges (coup de bol pour l’humanité, quand même). Et une fois qu’on a parlé de Will Smith, on a déjà fait un bon tour de ce qu’il y a à dire sur le film. On lui reconnaîtra un scénario courageux à défaut d’être vraiment réussi ou cohérent (vraiment il a encore du courant et de l’eau courante 3 ans après la mort de 99% de la population ?). On ne lui reconnaîtra pas trop de renversements (il raconte par flash-back comment la situation est arrivée, sans révélation, et juste un embryon de critique sur les traitements médicaux mal maîtrisés). On lui reconnaîtra surtout, pour un film à tendance action bourrine, de n’avoir pas oublié de tenter de distiller de l’émotion, et même d’y réussir plutôt bien. Ce n’est pas tous les jours.

Côté action, on a droit à quelques poursuites et fusillades, dans la moyenne des films comme on les fait maintenant. Mais les scènes les plus impressionnantes ne sont pas celles où on se bat, mais les grands plans originaux sur un New York désert et envahi par les mauvaises herbes et les animaux sauvages. Côté ambiance, Je suis une légende assure vraiment bien, et ces grands espaces vides donnent le vertige. Et c’est un peu tout. Car à part quelques zombies agiles (comme ceux de 28 jours plus tard, et c’est quand même plus excitant que ces zombies des vieux films qui marchent à 30m/h) en images de synthèse plutôt crédibles, le film est tout de même un peu vide. Le quotidien vide du dernier homme sur Terre, ce n’est pas très rempli… Alors si la fin déroge au principe pour faire avancer un peu l’histoire, on apprécie que ça bouge enfin, même si c’est pour retomber dans les clichés des films d’action, coïncidences trop grosses, appel lourdaud à la religion et héroïsme suranné à l’appui. Au final, le film reste agréable sans scotcher, mais assez vite oublié.


Verdict

Un blockbuster mélangeant habilement action et émotion, le tout avec des décors grandioses (Waouh New York) et un acteur au sommet de sa forme !
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Encodé en VC-1 sur un blu-ray double couche (50 Go), le titre pouvait prévaloir d’une très bonne assise. Que dire du résultat final ! C’est tout simplement sublime ! Les détails inondent l’écran avec des arrière-plans d’une précision chirurgicale (premier plan de New York impressionnant). Au niveau de la colorimétrie, rien à redire, c’est l’exacte reproduction de la version diffusée dans les salles de cinéma avec des tons relativement chauds. Au final, pas le moindre défaut à se mettre sous la dent (même pas quelques points blancs sur le master), un véritable top image !
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Allemand
Oui
Oui
Non
 
 
 
Chinois
Oui
Non
Non
 
 
 
Danois
Oui
Oui
Non
 
 
 
Espagnol
Oui
Oui
Non
 
 
 
Finnois
Oui
Oui
Non
 
 
 
Italien
Oui
Oui
Non
 
 
 
Japonais
Oui
Oui
Non
 
 
 
Néérlandais
Oui
Oui
Non
 
 
 
Norvégien
Oui
Oui
Non
 
 
 
Portugais
Oui
Oui
Non
 
 
 
Suédois
Oui
Oui
Non
 
 
 
Version cinéma

Trois pistes majeures (il existe aussi le japonais, l’allemand, l’italien et le castillan, le tout en 5.1) sont proposées pour cette version : la VF Dolby Digital 5.1 (448 kbps), la VO Dolby Digital 5.1 (640 kbps) et la VO Dolby Digital True HD 5.1 (640 kbps).
Si l’image s’avérait d’un très haut niveau, le mixage sonore se révèle être une vraie réussite technique ! Tout est réuni pour satisfaire le homecinéphile. En premier lieu, une spatialisation parfaitement en adéquation avec le métrage qui permet une immersion totale du spectateur (cf. de 4’ à 5’ : course poursuite en voiture afin de tuer les cerfs, les animaux se déplacent sur l’ensemble des canaux pendant quasiment une minute ; cf. 91’ de la version alternative : Robert se retrouve entre les créatures qui grognent autour de lui) avec notamment des surrounds bien éveillées (cf. 25’36 : objet en verre cassé par une balle de golf sur surround droite ; cf. 43’30 : pales d’hélicoptère sur surrounds). En outre, les basses ne sont pas en reste et se distinguent lorsque la situation l’exige (cf. 12’07 : fermeture de portes blindées ; cf. 47’18 : tirs au fusil d’assaut).
Concernant les différences entre les trois pistes, on distingue un léger avantage au niveau de la dynamique en faveur de la piste VO True HD. Cependant, les deux autres mixages restent remarquables, les amateurs de VF apprécieront sans nul doute !


Version alternative (voir suppléments pour le contenu)

Deux pistes sont proposées dans cette version : la VO Dolby Digital 5.1 (640 kbps) et la VO Dolby Digital True HD 5.1 (640 kbps).
Comme on peut le voir, la VF est absente dans la version alternative. Rien de bien méchant quand on sait que seulement les cinq dernières minutes s’avèrent différentes du film original. Sinon, aucun changement sonore significatif par rapport à la version cinéma.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 94 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Films d'animation
Menus

Blu-Ray (américain) oblige, il n’existe pas de menu principal. On a juste le choix au lancement du disque entre la version cinéma et la version alternative. Sinon on accède aux différents menus pendant la lecture du film. C’est assez basique mais relativement fonctionnel !


Suppléments (vost)

ü       Version alternative (95’) en full HD. Possibilité de visionner la fin du film dans une autre version que celle proposée au cinéma. Le changement intervient à la 89ème minute du métrage pour se terminer six minutes plus tard, soit trois minutes de plus que dans la version cinéma (92’). Attention spoilers ! Dans cette fin alternative, Robert Neville expose une créature, réagissant positivement au vaccin, aux autres mutants. Le chef du clan découvrant les bienfaits du remède, décide d’épargner Robert, Anna et Ethan. La séquence suivante montre le trio quittant la ville en voiture. FIN. Même si cette fin se veut plus romancée (sauvetage du héros), elle s’avère cependant fort peu plausible de part la nature même des créatures avides de sang !

ü       La science et le film (20’40) en full HD. Ce documentaire traite des virus mortels (VIH, H5N1…) rencontrés hier ou aujourd’hui par les humains. Les scientifiques se succèdent pour évoquer ce fléau et répondre à de nombreuses questions. Comment les virus sont-ils apparus ? Comment se développent-ils ? Peut-on les éradiquer ? L’équipe du film a essayé de transposer à l’écran cette réalité. Un sujet instructif !

ü       La création de Je suis une légende (51’58) en SD. Making of du film avec tout ce que comporte ce genre de supplément : images des coulisses du tournage, interviews et scènes du film. Ici, on commence tout d’abord par le tournage sur la 5ème avenue, qu’il a fallu fermer pour l’occasion. On enchaîne ensuite par les coulisses de la séquence de l’attaque de la maison par les créatures de l’ombre. Le reportage se poursuit par l’origine de l’histoire, de sa retranscription du roman de Richard Matheson à la version finale du scénario. Dans la séquence suivante nous assistons aux cascades au volant de la magnifique Ford Mustang Shelby. Nous découvrons ensuite Abby, le berger allemand (femelle) qui a partagé l’affiche une bonne partie du film avec Will Smith. On nous explique sa préparation (beaucoup de dressage) pour chaque scène où elle apparaît. Puis on continue avec les décors extérieurs de New York, qui ont dû être vieilli de trois années (immeubles décrépis, herbes rampantes, voitures rouillées…). Le reportage suivant évoque la personnalité de Robert Neville, qui pour survivre devait se forger une implacable routine. De nombreux autres mini documentaires suivent comme les coulisses de nombreuses scènes (évacuation de New York, tournage sur l’intrepid), des explications sur les armes du film, l’entraînement physique de Will et la création des mutants. Un making of relativement complet !

ü       Films d’animation (HD) en rapport avec le sujet du film.
La mort en cadeau (3’03). Jinghua Xu est la seule survivante du fléau à Hong Kong et dans un élan de détresse, elle se jette d’un pont !
L’isolement (6’36). John Edward Lord est l’homme le plus haï des Etats-Unis pour avoir commis de multiples crimes. Emprisonné dans une prison haute sécurité au Colorado, il réussit à s’échapper. Sa route le mène rapidement à croiser celle des créatures de l’ombre.
Sacrifier quelques uns pour le salut de tous (3’30). Quelque part en Amérique centrale, deux enfants assistent au massacre d’un groupe de personnes. Un mal pour un bien.
Abri (8’40). Histoire d’une famille indienne qui est atteinte par le virus.