Jumper (Blu-Ray)

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Jumper
Pays
Etats-Unis
Date de sortie
10/09/2008
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Lucas Foster Simon Kinberg Arnon Milchan Jay Sanders
Scénaristes
David S.Goyer Simon Kingerg Jim Uhls
Compositeur
John Powell
Edition
Standard
DureeFilm
95
Support
Critique de Chanh Hong

Adolescent, au cours d’un incident à la sortie du lycée avec un des ses camarades de classe, David Rice (Hayden Christensen) découvre qu’il a le pouvoir de téléportation. Dès lors, David décide d’utiliser et d’user de ce pouvoir à des fins purement personnelles : cambriolage de banques, voyage dans le monde... Mais une menace rode : une organisation secrète vieille de plusieurs siècles surnommée les "Paladins" a décidé d’éliminer tous les « Jumpers ». David s’allie alors avec un autre Jumper (Jamie Bell), plus expérimenté, pour combattre cette organisation secrète et son chef Roland (Samuel L. Jackson).

"Jumper" part d’une idée assez originale, avec une première partie du film qui va au-delà d’un simple film d’action de super héros. Avec l’histoire de cet adolescent mal dans sa peau, tyrannisé par ses camarades de classe, avec une situation familiale désastreuse (parents divorcés, père violent). La découverte de ce pouvoir de Jumper/téléporter est le moyen pour l’adolescent de s’évader physiquement et mentalement.
L’autre originalité du scénario réside dans le fait qu’à l’inverse des autres super héros comme « Spider man » ou « Superman » qui utilisent leur pouvoir pour sauver la veuve et l’orphelin, David lui, utilise ses pouvoirs de manière égoïstement personnelle. A l’instar du héros de « Hollow man » de Paul Verhoven qui utilisait ses pouvoirs invisibles pour assouvir ses fantasmes.

Après une bonne première partie, le film se transforme dans sa deuxième partie en un film d’action quelconque, destiné à plaire à un public jeune. Fini le scénario complexe à double lecture de la première partie, place à l’action pure, au stéréotypes du bien contre le mal, avec l’introduction de la méchante organisation secrète dirigé par un Samuel L. Jackson ridiculement et inutilement décoloré.
C’est d’ailleurs le défaut de tous les films de Doug Ligman (« La mémoire dans la peau », « Mr et Mrs Smith »). Les idées de départ sont intéressantes, mais qui se cassent la gueule dans la deuxième partie. Le réalisateur semble être pris soudain de paresse et ne développe pas l’idée de départ jusqu’au bout. La mise en scène contribue aussi à  tirer le film vers le bas, rien de mémorable. Un rythme mou. Il n’a pas son propre style, comme un Spielberg ou un Ridley Scott où on reconnaît le film en un plan. Sa mise en scène est impersonnelle, quelconque.

Mais au final, "Jumper" reste un bon film d’action avec une bonne idée de départ qui l’élève au dessus d’un film d’action banal.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1

Quand Fox décide d’encoder ses films en AVC MPEG 4, l’image frise la perfection. Les couleurs sont flashantes, l’image pellicule est exempte de toute saletés, poussière, griffures et autres….Nous avons donc droit à une image fidèle à sa représentation en salle, l’éditeur a su préserver le grain naturel propre à un film tourné en pellicule, avec beaucoup de détails. Pas de problème de compression en vue.Les noirs sont bien noirs. Seul petit regret, certains plans du début du film et surtout les gros plans sur les visages des acteurs sont un peu trop doux et parait avoir été « lissés » artificiellement avec un filtre. Ce petit détail à part qui ne dure heureusement que dans le début, n’empêche en aucun cas « Jumper » d’être dans le top liste des films en HD.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Insuffisante
Moyenne
Moyenne
Espagnol
Oui
Non
Non
 
 
 

Côté son rien à redire non plus que ce soit du coté de la V.O en DTS HD Master ou encore la simple piste DTS française. Le spectacle est assuré. Avec une préférence pour la piste V.O, qui nous immerge totalement dans le film. Les séquences d’actions et de téléportations exploitent pleinement les enceintes Surrounds et le Subwoofer, tandis que l’enceinte centrale est réservée aux séquences de dialogue qui se détachent bien et restent parfaitement audibles, même au milieu d’une séquence d’action et d’explosion.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Le disque est bien garni au niveau des bonus. Et tous ou presque sont en HD, c’est assez rare pour le signaler.
D’abord un commentaire audio du réalisateur et du producteur, qui parlent des difficultés du tournage et de la production du film du en partie au petit budget accordé au film.
« Jumper de Doug Liman : Non censuré » : où le réalisateur nous reparle du film des difficultés rencontrées pour le faire…
Un documentaire s’intitulant : « Du roman au film : le passé, le présent et le futur de Jumper » assez court qui nous apprend que le film est tiré d’une série de romans.
Un autre petit documentaire : « Téléporter un acteur », qui est accès sur les effets spéciaux du film notamment sur les « Jumps ».
Les scènes coupées sont au nombre de six (en SD seulement) ont peut d’intérêt pour le film.
Prévisualisation est un assemblage de trois séquences d’action du film animées sur ordinateur avant le tournage.
Un bonus exclusif au Blu ray faisant appel à la fonction Picture in Picture, où pendant le visionnage du film, à des moments stratégiques, un petit making of apparaît en petit en bas à gauche de l’écran. Il s’intitule  « Se téléporter n’importe où ». Dommage que sa durée soit si courte, à peine 10 minutes.
Les bonus qui cloturent ce disque se composent de bandes annonces, et un roman graphique animé qui s’appelle  « Jumpstart : David’s story ».