Ocean's Eleven (Blu-ray)

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
03/08/2008
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Jerry Weintraub
Scénaristes
Ted Griffin, Harry Brown, Charles Lederer
Compositeur
David Holmes
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
117
Support
Critique de Frédéric Beaufrere
Film de braquage au casting bien garni qui a su enflammer les foules, Ocean’s Eleven envahit maintenant nos platines Blu-Ray avec cette édition que la Warner a sorti début août. Une édition qui propose le minimum syndical sans plus, en attendant la sortie du coffret de la trilogie que l’on espère mieux pourvue côté audio et côté bonus.

Fraichement sorti de prison, Danny Ocean (Georges Clooney) n’a qu’une idée en tête et est nespressé de réunir une équipe d’ancien camarades pour préparer un cambriolage vertigineux en s’attaquant simultanément à trois des plus grands casions de Las Vegas appartenant au nouveau compagnon Terrence Benedict (Andy Garcia) de son ex-femme Tess (Julia Roberts). L’enjeu : 150 millions de dollars en cas de succès et peut être le cœur de Tess en prime. A l’aide son ami Rusty Ryan (Brad Pitt), Danny compose une équipe de dix malfrats passés maîtres dans leur domaine : Linus Caldwell (Matt Damon), un pickpocket, mais aussi Roscoe Means (un expert en explosifs), Ruben Tishkoff, spécialiste en systèmes de sécurité, les frères Virgil et Turk Malloy (hommes caméléon)  et Yen, un contorsionniste acrobate…

Steven Soderbergh nous sert ici un remake de « L' Inconnu de Las Vegas » (de Lewis Milestone), fort bien tourné et servi par un casting de charme : Brad Pitt campe un Rusty Ryan  boulimique et roi du bluff qui s’empiffre tout au long du film, tandis que George Clooney reprend le rôle de Frank Sinatra, en donnant à Danny Ocean une crédibilité toute contemporaine.  Andy Garcia et son regard d’acier est très persuasif dans la peau du psychorigide Terrence Benedict et Julia Roberts illumine de mille feu les yeux des hommes, parée de joailleries non moins lumineuses du bijoutier new-yorkais  Tiffany & Co.  Les acteurs, en pleine forme, se régalent de  l’excellent scénario remanié par Ted Griffin et la réalisation splendide de Soderbergh restitue très bien l’ambiance « bande de potes » embarqués dans une aventure à haut risque dans un milieu très tourmenté.

Un film de braquage comme on les aime et qui propose pendant une généreuse première partie du film la construction de l'intrigue et de l’équipe, avec flashes back et révélations sur chacun des personnages. Le duo principal Clooney-Pitt est remarquable de détente et la complicité des deux acteurs est perceptible dans leur jeu. Un film intelligent et ingénieux, au scénario simple mais qui emmène finalement le spectateur  insouciant vers un dénouement final insoupçonné. Contrat rempli pour Ocean Eleven qui n’offre pas une minute de répit pendant 1h57. Action, suspense, humour et une fin remarquable, sont les atouts qu’il fallait pour exploser au box office.  Dommage que le support Blu-Ray ne soit pas davantage exploité, ni dans ses menus, ni dans la qualité de la bande son originale, ni dans la quantité de bonus proposés.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1
Tourné principalement dans le cadre du Bellagio de Las Vegas, le film foisonne de décors existants mais aussi de décors construits de toutes pièces, comme l’exceptionnelle suite mirador. Le luxe et l’argent, la poudre et les beaux costumes, tout aurait pu briller de mille feu en haute définition si l’image n’était pas noyée dans un grain permanent qui gâche le plaisir et se fait d’autant plus présent dans les scènes nocturnes.

Proposé dans une version 1080p encodée en Mpeg 4 VC1, Ocean’s Eleven est un film au style visuel très particulier. Le réalisateur y joue avec les lumières intenses et diffuses qui noient parfois l’image dans une lueur blanche. La qualité du rendu HD n’est hélas pas extraordinaire. Seuls les plans serrés flattent la haute définition. L’imperfection dans le transfert sur support Blu-Ray consiste avant tout en un grain persistant s’invitant constamment et d’autant plus marqué dans les scènes sombres. L’interface, sans fioriture, est réduite à sa plus simple expression c'est-à-dire sans efforts de personnalisation.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Allemand
Oui
Non
Non
Bonne
Moyenne
Bonne
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Moyenne
Bonne
Espagnol
Oui
Non
Non
Bonne
Moyenne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Moyenne
Bonne
Italien
Oui
Non
Non
Bonne
Moyenne
Bonne
Japonais
Oui
Non
Non
Bonne
Moyenne
Bonne
Danois
Oui
Non
Non
 
 
 
Finnois
Oui
Non
Non
 
 
 
Néérlandais
Oui
Non
Non
 
 
 
Norvégien
Oui
Non
Non
 
 
 
Portugais
Oui
Non
Non
 
 
 
Suédois
Oui
Non
Non
 
 
 
La bande son donne du rythme à l’action et baigne l’histoire d’une ambiance qui balance au même tempo que le déhanché du très décontracté Brad Pitt. Pour une fois, la restitution sonore est équivalente dans toutes les langues, mais hélas il s’agît d’un nivellement par le bas : compression DD 5.1 à tous les étages. Loin de noyer le spectateur dans l’enfer inaudible des salles de jeu de Las Vegas, le traitement audio fait la part belle aux dialogues, reléguant au second plan les cliquetis et autre babillages électroniques des machines à sous et des tables de jeu.

Quelques rares scènes donnent un peu de fil à retordre au caisson de basse, le reste étant somme toute assez commun en terme de restitution. Quel dommage tout de même que la VO ne puisse pas bénéficier d’un traitement de faveur avec une piste audio haute définition ! A noter que les francophones ont le choix en début de film entre un doublage hexagonal ou un doublage réalisé au Québec, présentement.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 250 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Ils sont constitués essentiellement de deux pistes audio en VO : les commentaires audio de Matt Damon, Andy Garcia et Brad Pitt puis les commentaires du réalisateur Steven Soderbergh et du scénariste Ted Griffin. Ces bonus ne sont hélas pas sous-titrés et le spectateur devra les écouter dans la langue de Shakespeare, rageant pour les anglophobes. On est bien loin du commentaire Picture In Picture sous titré et multilingue de certains Blu-Ray exploitant les dernières possibilités de se support.

Viennent ensuite les bonus suivants, assez courts : Le « documentaire HBO : Les coulisses d’Ocean Eleven » (15’01) qui permet de prendre la température de l’ambiance de tournage à travers un court périple avant tout promotionnel plus qu’instructif. Ensuite,  « Le Look de l’artiste » (9’40) s’attarde à nous montrer la conception des tenues des personnages principaux avec qu’il y ait une parfaite adéquation entre les personnages et leurs costumes.  Le reste est constitué de bandes annonces et teasers du film.