Synopsis
En 1935, Rick O'Connell et sa femme Evelyn mènent une vie paisible à Londres avec Alex, leur fils talentueux.
Mais une nouvelle catastrophe se prépare dans les profondeurs du désert saharien. Six mille ans avant notre ère, le roi Scorpion, fit un pacte avec le dieu Anubis, qu'il trahit. Damné pour l'éternité, il est sur le point de sortir des limbes et de lever l'armée d'Anubis pour dévaster la planète.
Une secte mystérieuse et avide de pouvoir menée par le diabolique Lock Nah et la séduisante Meela, ramènent à la vie la seule créature capable de faire face au roi Scorpion : le grand prêtre Imhotep, condamné depuis trois mille ans à errer comme un mort-vivant pour avoir séduit la favorite du Pharaon. Sa momie est entreposée dans une salle secrète du British Museum.
Ardeth Bay, chef militaire des Medja, implore O'Connell d'empêcher ce forfait aux conséquences désastreuses.
Critique artistique
Le Retour de la Momie a tout de la pure suite mercantile car il s’inspire pleinement de son prédécesseur en reprenant ce qui a font son succès mais également ses échecs. L’histoire d’abord reprend les principales lignes du premier volet à savoir le réveil d’une entité antique capable de provoquer l’Armageddon sur Terre. Charge alors à O’Connell de mener le combat contre le Roi Scorpion et ce bien malgré lui. Brendan Fraser incarne toujours ce héro qui s’ignore et qui va même se découvrir un destin mystique.
Taillé comme un Rock
Scènes d’action plus importantes tant qualitativement que quantitativement, combats mieux orchestrés, romance plus poussée avec notamment l’apparition d’une touche familiale avec le fils des O’Connell, Le Retour de la Momie transcende forcément sa prequel sans pour autant en améliorer les points qui lui faisaient défauts. Même si l’humour gâcheur est déjà moins présent, le film est toujours aussi poussif, l’intrigue toujours aussi tiré par les cheveux et les personnages secondaires manquent cruellement de charisme tant ils sont stéréotypés. C’est également un manque cruel de pistes mélioratives qui font cruellement défaut au métrage. Enfin, le film a globalement très mal vieillit à l’aube du renouveau d’Indy ou de la licence Gates, faute à une mise en scène plate et standardisée.
Conclusion
Légèrement meilleur que son prédécesseur notamment au niveau du rythme et du développement des personnages, le film n’a néanmoins pas beaucoup appris des ratés de La Momie. Même si le divertissement est là, il reste trop ponctué par l’ennui et le sentiment d’être face au ravage du temps.
• Une fonction U-control qui permet une immersion totale dans le film. En effet durant la projection du film et sans l’interrompre des petits contenus interactifs s’affichent pour mieux comprendre ce qui se cache derrière le film (nécessite un lecteur de profil 1.1)
• Commentaire du film avec le réalisateur/scénariste Stephen Sommers et le Producteur exécutif/monteur Bob Ducsay
• Aperçu de La momie : la tombe de l’Empereur dragon (SD, 3 minutes) : une bande annonce du prochain opus de la série (déjà sorti en salle)
• Une armée pour conquérir le Monde, 2ème partie (SD, 6 minutes) : comme dans le premier opus, un module qui revient sur les monstres. On peut y apprécier l’évolution entre les deux films et qui était, de toute façon, un souhait du réalisateur
• L’héritage de La Momie (SD, 8 minutes) : un court documentaire sur le premier La Momie réalisé en 1932 par Karl Freund qui a inspiré Le film qui nous intéresse ici (même bonus que dans le précédent du film)
• Création des effets visuels et des effets spéciaux (SD, 20 minutes) : à la manière du bonus du précédent film, quatre scènes sont passées au crible pour découvrir l’envers du décor de la réalisation du film. Les différentes couches d’effets spéciaux nous sont ainsi dévoilées.
• Conversation exclusive avec The Rock (SD, 4 minutes) : l’acteur revient sur sa participation dans le film Le Roi Scorpion.
• En extérieur (SD, 20 minutes) : court making of du film
• Story-board comparé au film (SD, 7 minutes) : trois scènes sont comparées à leur story board malheureusement sans aucun commentaire du réalisateur et/ou monteur
• Vidéoclip live- « Forever may not be long enough » (SD, 4 minutes)
Conclusion: Une édition qualitativement très riche mais qui ne justifie un rachat que par sa révolutionnaire fonction U-control tant les bonus sentent le réchauffé.