Coffret la planète des singes (Blu-ray) 

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Planet of the apes
Pays
USA
Date de sortie
20/01/2009
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Coffret
Producteurs
Arthur P. Jacobs
Scénaristes
Michael Wilson, Rod Serling, Paul Dehn, Pierre Boulle
Compositeur
Jerry Goldsmith, Leonard Rosenman, Tom Scott,
Edition
Coffret
DureeFilm
477
Support
Critique de Frédéric Beaufrere

Les films qui ont changé à jamais le visage de la science fiction sont désormais proposés dans un format haute définition. La Fox nous propose en effet un coffret de 5 disques Blu-ray pour revivre la saga cinématographique « La planète des singes ».

Traité sur un ton grave et avec beaucoup de clairvoyance, la planète des singes et les 4 suites qui en découlèrent est une saga culte. Premier pavé dans la marre de la science fiction américaine, le concept de la planète des singes a bousculé en son temps les règles en traitant en filigrane du problème du racisme aux états unis. Avec une musique totalement inédite pour de la SF ils ont aussi été les premiers films à motiver la commercialisation de tout un tas d’accessoires de merchandising. Les maquillages qui nous semblent grossiers au 21ème siècle étaient uniques à l’époque et donnaient une tonalité bouleversante à la crédibilité de l’univers dépeint. La prestation impeccable des acteurs simiens de premier plan et plus particulièrement le jeu de Roddy McDowall, supportant les longues heures de maquillage et un tournage harassant, a donné naissance à une nouvelle ère de la science fiction, bien avant l’arrivée de Star Wars.

La planète de singes (réalisé par Franklin J. Schaffner en 1968)
Une équipe d’astronaute menée par George Taylor (Charlton Heston), traverse l’espace et le temps puis finit par s’écraser avec son aéronef sur une planète étrange. Ils découvrent alors que des singes y règnent en maitre sur un peuple d’humains relégués au rang d’esclaves. Charlton Heston insuffla à ce premier film la crédibilité d’un astronaute plus viril que nature et a porté tout le drame du premier récit sur ses épaules, avec le talent qu’on lui connait. Il n’en fallait pas moins pour déclencher une marrée humaine dans les salles obscures.

Le secret de la planète des singes (réalisé par Ted Post en 1970)
Un astronaute nommé Brent est envoyé dans l’espace et le temps en mission de sauvetage à la recherche de Taylor. Malheureusement, il s’écrase à son tour sur la planète des singes où quelques humains évolués vénèrent une arme capable de détruire la planète entière. Ce second opus, avant tout motivé par les besoins de la Fox de se refaire une santé financière, ne bénéficie pas de l’excellence du jeu d’acteur de Charlton Heston, mais se laisse regarder. Son scénario catastrophe et la reprise des ingrédients qui ont fait le succès du premier épisode ont permis de constituer un récit cohérent.

Les évadés de la planète des singes (réalisé par Don Taylor en 1971)
Suite aux événements survenus sur la planète des singes, Cornelius et Zira s’enfuient à bord d’un astronef et font à leur tour un bond dans l’espace et le temps. Ils arrivent sur terre au vingtième siècle, en plein Los Angeles et deviennent l’objet de toutes les convoitises. Ce troisième épisode donne l’occasion aux scénaristes de multiplier les acteurs humains, ce qui rafraichit un peu la saga et l’agrémente d’une pointe d’humour appréciable. En outre, le renversement de situation conduit le spectateur à s’intéresser davantage à l’histoire. Kim hunter et Roddy McDowall y sont impressionnants dans leur capacité à donner profondeur, intelligence et humour à cet épisode.

La conquête de la planète des singes (réalisé par J. Lee Thompson en 1972)
Dans un futur pas si lointain, la société humaine commence à réduire les singes en esclavage, les exploitant comme animaux domestiques ou comme serviteurs. Mais Caesar, singe plus rebelle et plus intelligent que les autres, prépare la révolte de son espèce contre leurs oppresseurs humains. Le film constitue le quatrième volet de la saga en mettant en scène, sur fond d’émeutes, la prise de pouvoir par les singes dans une violence assassine très controversée à l’époque. Pierre Boulle, mis à contribution pour imaginer ce scénario nous offre ici un des moments les plus sombres de l’histoire de la planète des singes, servi avec beaucoup de talent par les acteurs Roddy Mc Dowall, Don Murray et Ricardo Montalban très crédibles dans leur interprétation.

La bataille de la planète des singes (réalisé par J. Lee Thompson en 1973)

Dans une société où les hommes et les singes ont finalement réussi à vivre en paix, une faction de gorilles militants menés par un général obtus,  ainsi qu’une tribu d’humains mutants encore intelligents menacent l’équilibre en place. Le film de conclusion de l’épopée « La planète des singes », le réalisateur tente de reprendre les ingrédients des premiers épisodes tout en puisant dans la facilité puisqu’il reprend de larges extraits des épisodes précédents. Une suite de trop, assez malheureuse avec un scénario minimaliste et moralisateur. Une fin en demi-teinte qui conclut la boucle temporelle de la saga avec pour unique habileté le talent que Roddy McDowall déploie pour nous convaincre.

Conclusion
La planète des Singes a révolutionné le monde de la science fiction en apportant une dimension terrifiante de réalisme. Le transfert de ce film sur support Blu-Ray ne fait pas de miracles concernant l’image ou le son et une remasterisation en profondeur eut été nécessaire. Le support HD est cependant bien exploité par l’ajout de plusieurs heures (plus de 7 heures) de bonus en tous genres dont une bonne quantité en HD, de quoi contenter les fans. Si les films sont inégaux dans la qualité de leur scénario (on pense notamment aux épisodes 2 et 5 assez fades), la qualité de traitement d’image est cohérent et constant d’un film au suivant. Côté son, hormis une errance entre le premier et le second opus ou l’Italien et le Russe ont fait une incursion, aucune autre disparité n’est à signaler avec une VO servie en DTS HD et une VF toujours propre. Au final, ce coffret de 5 Blu-ray, s’il ne propose pas un piqué d’image exceptionnel, constitue pourtant un écrin de choix pour les fans, ne serait-ce que pour la quantité de bonus proposés dans cette édition spéciale sortie pour les 40 ans de la saga.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1

L’interface de cette collection de 5 Blu-ray est très graphique et très stylée. Sobre mais tout à fait dans l’esprit des croquis d’époque, elle présente les bonus et les séquences de façon claire avec une police de caractère très étudiée, peut être un peu petite cependant. Les 5 Blu-ray bénéficient d’une introduction effectuée par un singe scientifique (reconstitué en 3D et animée en HD) qui présente rapidement le disque, puis le synopsis du film à la façon de paroles d’évangile.

La planète de Singes
Encodé en AVC (MPEG-4), le film présente une qualité d’image souvent limpide, mais inégale selon que les scènes ont été tournées en studio ou qu’il s’agît de plans extérieurs. La compression AVC permet de s’affranchir de tout grain dans l’image et la palette de couleurs reste très naturelle. La photographie est cependant sujette à quelques passages un peu chargés en blanc qui palissent l’image. Le film accuse aussi son âge et sans remasterisation en profondeur, cette version haute définition nous fait bénéficier en fait de l’image des DVD sortis pour les 30 ans, image travaillée au mieux du master original, plutôt belle et correctement réglée, mais dont certaines séquences extérieures (les plans les plus larges du début du film) souffrent d’un manque de définition flagrant.

Le secret de la planète des singes
Même résultat pour le second opus, avec une compression MPEG-4 AVC à 30 Mbps qui nettoie le film de tout artefact et propose une image davantage lisse que précise, idéalement colorée et cette fois ci un peu moins pâle que pour le premier film. Le contraste bénéficie du même dosage et au final cet épisode restitue une image très propre mais sans le piqué d’image que l’on peut attendre de la terminologie « haute définition ». inutile donc de chercher une quelconque finesse dans les seconds plans.

Les évadés de la planète des singes
L’encodage MPEG-4 AVC en haute définition 1920x1080 est bien évidemment toujours en retrait de ce qu’on peut attendre d’un film en HD et l’âge du master n’excuse pas tout puisque certains films anciens ont déjà bénéficié de transferts très réussis. Mais le résultat est cohérent avec ce qui est proposé dans le secret de la planète des singes avec une fois encore un dosage colorimétrique très agréable à l’œil et une douceur uniforme de l’image au détriment du piqué.

La conquête de la planète des singes
Même encodage = même résultat. La compression AVC supprime tout grain grossier et adouci l’image. Le rendu est donc des plus lisses et propre mais encore une fois malgré la résolution d’image 1920x1080 on n’est pas ici en présence de véritable haute définition en terme de piqué d’image et de précision des seconds plans. La palette des couleurs est toujours aussi bien dosée et les noirs restent profonds, ce qui donne à l’ensemble du film un cachet très propret.

La bataille de la planète des singes
Le retour aux scènes en extérieur et les gros plans sur les personnages principaux sont flattés par la compression MPEG-4 AVC toujours à 30 Mbps qui assure une uniformité impeccable de la tessiture de l’image. La palette toujours épargnée par la surcharge et les contrastes modérés assurent un rendu flatteur, toujours un peu imprécis, mais d’une propreté assurément impeccable, même lors des scènes les plus obscures.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Espagnol
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Hongois
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Allemand
Oui
Oui
Non
 
 
 
Grec
Oui
Non
Non
 
 
 
Portugais
Oui
Non
Non
 
 
 

La planète de Singes
(GB :  DTS HD 5.1, FR : DTS 5.1, IT : DTS 5.1, RU : DTS 5.1)
La piste française en Dolby Digital DTS 5.1 encodée à 768Kbps est claire, nette et sans souffle et surtout portée sur les mediums et les aigus. Un peu étouffés, les dialogues ressortent davantage que les effets sonores et la partition de Jerry Goldsmith poignante et envoutante,  entretien le suspens avec beaucoup de talent. Bien que servie en 5.1, la bande son demeure assez discrète au niveau des basses et des enceinte surround, tout comme la version anglaise en DTS HD Haute définition 5.1 plus dynamique avec davantage de détails environnementaux et des voix plus présentes. Globalement, le rendu audio de cette édition Blu-ray ne joue que très peu avec le multicanal.

Le secret de la planète des singes
(GB : DTS HD 5.1, FR : DTS 5.1, ES : MONO, HONGROIS : STEREO)
Premier constat, il est assez ridicule d’observer que l’on ne retrouve pas dans ce pack les même pistes audio que dans le premier épisode. Les russes devront se mettre au hongrois et les italiens à l’espagnol. On observe un déséquilibre latéral flagrant (très porté à droite) pour la piste hongroise. La VO est impeccablement restituée et très précise tandis que la version française est bien plus présente au niveau des voix. Dans tous les cas, le film fait surtout la part belle aux voies arrières pour la bande musicale signée Leonard Rosenman plus stressante et pénible que mémorable ainsi qu’au dialogues.

Les évadés de la planète des singes
(GB : DTS HD 5.1, FR : DTS 5.1, ES : DTS 5.1, HONGROIS : Dolby Digital AC3)
Les remarques concernant les pistes en VO et en VF sont ici les même que pour l’épisode précédent avec une qualité sonore correcte qui ne masque jamais les dialogues bien présents. A noter que cette fois la partition musicale est de nouveau signée de Jerry Goldsmith et c’est heureux.

La conquête de la planète des singes
(GB : DTS HD 5.1, FR : DTS 5.1, ES : DTS 5.1, HONGROIS : Dolby Digital 5.1)
La VO, toujours en DTS HD, bénéficie une fois encre de plus de profondeur et de dynamisme, même si les dialogues s’en trouvent un peu atténués. L’ensemble est toujours porté sur les mediums et les aigus, le caisson de basses demeurant anecdotique. En VF, les voix se révèlent  bien plus présentes, sans trop sacrifier à l’environnement sonore. La musique de Tom Scott rejoint la pénibilité baroque et agaçante des sonorités cauchemardesques de la partition de Leonard Rosenman pour le second opus. On est loin des mélodies à suspens de Jerry Goldsmith.

La bataille de la planète des singes
(GB : DTS HD 5.1, FR : DTS 5.1, ES : DTS 5.1, HONGROIS : Dolby Digital 5.1)
Même traitement audio pour ce Blu-ray que pour les deux épisodes précédents. Leonard Rosenman est de retour pour signer la partition grinçante de cet ultime épisode. Il signe une piste audio une nouvelle fois décevante qu’on ne retiendra pas autrement que comme dérangeante.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Livret 200 pages en couleur

La planète de Singes
Introduit par le speech d’un singe scientifique reconstitué en 3D animée en HD, le Blu-Ray donne le ton en présentant au spectateur le film, mais aussi le sommaire des très nombreux bonus (dont 3h18 de documents vidéos dont la grande majorité sont proposées en MPEG4 HD AVC ainsi que 5h36 de commentaires) situés sur le Blu-Ray et qui justifient pleinement l’emploi de ce support. 3 commentaires distincts sont proposés en amuse bouche. Le premier (112 minutes) est ce lui de Jerry Goldsmith, a qui le film doit sa partition culte unique à l’époque sur un film de science fiction. Le compositeur revient en détail sur sa participation au projet et explique tout au long du film ses choix et ses travaux sur la musique.  Le second commentaire (112 minutes), donne la parole aux acteurs Natalie Trundy , Roddy McDowall, Kim Hunter ainsi qu’au maquilleur John Chambers. Ils nous livrent leurs souvenirs de tournage dans un assemblage de commentaires séparés et collés bout  à bout dans cette piste audio amusante par les anecdotes révélées ainsi que les explications du maquilleur qui nous éveille sur les différences essentielles entre les espèces de singes représentés. Le troisième commentaire (112 minutes) est un témoignage écrit de Eric Greene, historien auteur de « Planet of the apes as American myth » qui fourmille d’informations succinctes.

Viennent ensuite des bonus vidéo : une annonce publique de l’ANSA (6’06 ) présentant à la façon des infos de l’époque le projet Liberty de voyage spatial qui sert d’introduction au film. Présentation du paradoxe temporel, présentation de l’équipage, etc. L’évolution des singes (23’37) est un document agrémenté d’interviews qui explique comment l’idée de génie du romancier français Pierre Boulle est devenue la première franchise du cinéma de science fiction américain. La vie de l’auteur y est décortiquée pour expliquer comment son expérience personnelle a influencé son récit de science fiction, comment Arthur P. Jacobs en a fait un film inoubliable et comment les grands problèmes de l’époque, notamment le racisme et la guerre, y sont traités. L’impact des singes (11’39) retrace l’impact culturel et l’approche marketing utilisée à la sortie du film, avec la sortie de nombreux produits dérivés, une première dans le cinéma américain de l’époque.

La science des singes (38,53) est une collection de séquences et interviews expliquant les postulats scientifiques du film. Plutôt intéressants, ces extraits apparaissent à l’écran pendant la projection, mais il est possible de regarder l’intégralité de ces documents en une seule fois via le menu des bonus. Au-delà du jeu d’aventure de la zone interdite est un petit jeu interactif dans lequel vous incarnez un astronaute pris au piège dans un monde où tout est bouleversé. Une sort de jeu de l’oie adapté au film, avec un quizz en guise de lancement de dé. Promotion du documentaire « Behind the planet of the apes » (2’19) est une bande annonce du bonus cité qui présente en 126’44 (plus de deux heures) le making of du film. Il est d’ailleurs possible de lancer ce bonus en mode interactif, qui permet une recherche d’infos chronologiques et autres données biographiques, proposées en français et classées dans des onglets. Mais il est aussi possible de consulter simplement le making of de façon passive. Il est la réplique de celui qui fut créé en 1998 pour célébrer les 30 ans du film. Un documentaire généreux à tous les niveaux (concept, casting, interviews, secrets de tournage, photos, qui est un grand incontournable pour tout savoir de la planète des singes, une merveille ! Les archives de singes est un agrégat de vidéos d’époque : test de maquillage effectué en 1966 avec Edward G. Robinson (9’35), films de Roddy McDowall sur le plateau (20’14), ruches et prises inédites non sonorisées (19’51), présentation à l’O.T.A.N. en 1967 (10’31), bonus de l’époque (4’42) et bandes annonces dédiées. Les galeries des singes propose un diaporama des affiches de publicité, de cinéma, des photos de tournage ainsi que des éléments de maquillage ayant servis aux acteurs, une galerie de croquis de costumes, d’accessoires ainsi que des photos des coulisses.

Le secret de la planète des singes
Moins fourni en bonus, ce second film la planète des singes propose une piste musicale séparée en DTS 5.1 à l’intérêt très limité. Vient ensuite un documentaire vidéo intitulé « Concevoir une suite » (22’10) qui justifie la création de cette séquelle au premier film de 1968, un événement à une époque où les suites n’étaient pas bien vues. On y apprend que ce sont surtout les difficultés financières du studio qui ont poussé les actionnaires à réclamer une suite. Un document instructif sur la façon dont les ingrédients et les talents ont été assemblés pour mettre sur pied un projet suffisamment élaboré pour attirer le public dans les salles, malgré l’absence de Charlton Heston au générique. La bande annonce cinéma (3’10) ainsi qu’une galerie de photos de tournage et d’affiches (cinéma et publicités) concluent les bonus de ce second CD bien moins généreux.

Les évadés de la planète des singes
A l’image du second épisode, ce troisième Blu-ray ne propose guère plus de bonus. On y retrouve une fois encore une piste audio isolée de la piste musicale du compositeur, avant tout destinée aux puristes, puis un document intitulé « Les secrets du film » (16’04) qui explique comment le succès du second opus a imposé à la Fox de commander une suite supplémentaire avec toutes les difficultés scénaristiques que la fin du second film impliquait. Le second document vidéo « Don Taylor réalise les évadés de la planète des singes » (7’42) est un très court making of  qui donne un aperçu très succinct des conditions et de l’ambiance de tournage grâce à un assemblage de souvenirs vidéo et interviews tournés sur le plateau. On retrouve enfin la bande annonce cinéma (3’03) et les classiques galeries photos d’affiches cinéma et de publicités.

La conquête de la planète des singes
Le film contenait à l’origine des scènes d’une grande violence, trop sans doute pour l’époque et c’est pourquoi elles avaient été supprimées de la version cinéma. Le Blu-ray propose finalement le choix au spectateur d’opter pour la version cinéma ou la version longue comportant ces scènes inédites. Les bonus vidéo suivants comportent un documentaire intitulé « Emeutes et révolutions, la confrontation des époques » (20’42) qui nous éclaire sur le scénario dérangeant de cet épisode écrit par Paul Dehn et inspiré par Pierre Boulle, en rapport direct avec le climat de violence croissante du début des années 1970 aux USA. Vient ensuite une vidéo intitulée « Rétrospective sur la planète des singes » (13’37) qui reprend un par un les différents films de la saga et explique leur succès et dévoile quelques détails de leur réalisation, un peu comme un mini making of. Un film d’époque en 4/3 somme toute assez dispensable. « J.Lee Thompson réalise la conquête de la planète des singes » (1’06) n’est guerre plus attractif avec une vidéo d’une minute à peine montrant quelques essais maquillage, une vidéo sans doute glissée là par erreur. Le Blu-ray se clôt par la bande annonce cinéma (2’07) et les traditionnelles diaporamas de photo de tournage, de publicités  et d’affiches cinéma.

La bataille de la planète des singes
Le retour d’une piste musicale séparée en DTS 5.1 ne constitue pas une surprise extraordinaire. Mais des documents vidéos sont heureusement proposés. Le premier, intitulé « La bataille finale » (16’34)  y justifie les choix scénaristiques de Paul Dehn, Arthur Jacobs et des scénaristes recrutés pour l’occasion. On y découvre la mise en place de la vision sombre, cruelle et despotique de l’autorité simiesque, changeant de philosophie et d’orientation tandis que la franchise était revendue à la Fox pour la création d’une série télévisée. Le second document vidéo « Scènes intégrales » (45’44) propose une belle collection de scènes complètes coupées ou raccourcies au montage. Suivent enfin, comme d’habitude, la bande annonce cinéma (2’32) et les classiques galeries photos d’affiches cinéma et de publicités.