Synopsis
Le célèbre et impitoyable justicier, Batman, est de retour. Plus beau, plus fort et plus depoussiéré que jamais, il s'apprête à nettoyer Gotham City et à affronter le terrible Joker...
Critique artistique
Confier l’un des meilleurs personnages de comics de tous les temps à un génie comme Tim Burton et vous êtes sur d’obtenir une œuvre à la fois efficace et déroutante. Car si l’univers gothique de Burton s’accorde plutôt bien avec la noirceur de Batman, il en résulte tout de même une certaine rupture avec l’univers coloré de la série, ce qui n’est pas forcément pour nous déplaire. La vision burtonienne du Caped Crusader est en effet très stylisée. En effet, Il a su offrir un cachet irrémédiablement effrayant à la ville de Gotham City, berceau du crime où règne une constante insécurité…
Beetlejuice
Burton ne centre pas son histoire sur le personnage schizophrénique Wayne/Batman mais bel et bien parce qui l’entoure et peut ou non le dérouter de sa mission principale. En premier lieu, il y a Jack Napier, alias le Joker. Un véritable clown du crime qui prend un malin plaisir à réaliser des œuvres d’art meurtrières et qui a un penchant pour l’esthétique terriblement explicite. Qui de mieux alors que Jack Nicholson, tout juste revenu d’un asile après avoir tenté d’assassiner sa famille en devenant fou dans une maison reculée, pour incarner toute la folie du personnage. Il danse, il chante, il tue et tout ceci en riant et en se délectant de ses actes. Ensuite, il y a Kim Basinger qui incarne une reporter-photo. Elle est terriblement belle et saura mettre à mal la sensibilité de Wayne grâce à son charme. Enfin, il y a la ville de Gotham, incarnée par le commissaire de Gordon et le procureur Harvey Dent, avec qui il doit agir dans l’ombre.
The Dark Knight
Burton n’en est pas à son premier essai et cela se voit. Sa mise en scène est simple mais implacable rendant les scènes d’action terriblement percutantes. On reprochera au métrage sa relative lenteur dans la mise en place de son histoire et d’écarter un peu trop la genèse de notre héros. Mais c’est un secret pour personne, Burton est plus un réalisateur de méchants que de gentils…
Conclusion
Un premier essai réussi pour Burton dans cette aventure gothico-clownesque. Un Batman qui encore aujourd’hui représente une des valeurs sûre des aventures de notre vengeur masqué sur nos écrans…