Twister

Catégorie
Cinéma
Genre
Date de sortie
17/06/2009
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
0
Support
Critique de Christophe Gauthier
RESUME :

Alors même que l’Oklahoma s’apprête à essuyer une des plus grandes tempêtes de son histoire, Bill et Jo Harding se retrouvent à nouveau impliqués dans ce qui les a toujours reliés : la passion des tornades. Une course-poursuite s’engage alors entre deux équipes scientifiques, visant à modéliser le fonctionnement de ces tornades.

CRITIQUE :

Twister, c’est un de ces souvenirs cinématographiques de type montagnes russes. Si l’œuvre ne brillait guère par son scénario, elle en imposait par ses effets spéciaux et son impact sonore. Le film sera d’ailleurs nommé aux oscars dans ces catégories respectives. Il obtiendra aussi le Razzie Award du pire scénario 1997. Revisionner Twister, c’est donc se projeter une décennie plus tôt. C’est aussi faire le bilan des évolutions numériques qui se sont succédées depuis. Et se poser la question fatidique : « qu’est-ce qui a changé ? »

Une première réponse s’impose d’elle-même : pas grand-chose. Toute production cinématographique dite de  « divertissement » assène un cahier des charges drastique assujettissant la narration sous la coupe des effets spéciaux, seule véritable star du film au final. Et toute la flopée de blockbusters récents typés « catastrophe naturelle » ne déroge pas à cette règle. Avec Twister néanmoins, l’on devine par avance que le film ne vise pas la postérité, et ne se veut pas autre chose qu’un simple divertissement. C’est aussi ce qui lui attire aujourd’hui encore un immense capital sympathie, quand d’autres prétendues « œuvres » auraient tendance à nous agacer, de par leur prétentions excessives.

Se déroulant en Oklahoma, le film pose aussi une certaine idée de l’identité américaine. Et ce qui pouvait constituer une source d’agacement potentielle pour le spectateur s’avère presque un atout. Concentrant sa narration sur un groupe de météorologues « chasseur de tornades », Twister réinvoque ainsi tout un pan du mythe de la frontière américain. Vaincre sa peur au milieu d’une nature hostile, se trouver à la fois fasciné et terrifié par des éléments déchaînés. Voila qui pouvait donner lieu à une trame psychologique plus subtile et nuancée, et ce sera le regret principal laissé par ce film : le postulat de départ reste à l’état de velléité. Léger et divertissant, Twister peine ainsi à faire décoller son scénario. Les acteurs ne sont pourtant pas en reste, et la seule présence de Helen Hunt insuffle un vent de fraîcheur à une œuvre qui sans elle serait autrement plus terne. Au bout du compte, quelques scènes nous soustraient un sourire, mais sans jamais nous chambouler véritablement.

A l’évidence, Twister est un de ces films enthousiastes pour lesquels le plaisir instantané, aussi coupable soit-il, prime sur des considérations moins immédiates et plus profondes. Reconnu pour ses qualités propres, le film continuera néanmoins à procurer un plaisir certain à un public peut-être moins exigeant et tatillon.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Le film est proposé en 1080P avec encodage VC1, et il souffre de quelques lacunes. Si l'on attendait un dépoussiérage à nous en retourner la rétine, le transfert déçoit sur de nombreux points. En regard d'autres Blu-Ray spectaculaires par leur aspect 3D, l'image de Twister semble en effet plate, voire très pauvre. Définition, détails et précision des contours, tout semble inférieur à ce que l'on était en droit d'attendre d'une édition Blu-Ray digne de ce nom. Point positif, les couleurs sont idéalement restituées. Mais au final, tout laisse à penser qu'il y avait bien mieux à espérer.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Espagnol
Oui
Non
Non
 
 
 
Voici peut-être la partie que les fans attendent le plus. Complètement ébouriffante lors de sa sortie au cinéma, la bande-son devait se doter d'un mixage à la hauteur du format Blu-Ray. Le verdict est sans appel : c'est impressionnant ! La cacophonie ambiante est restituée avec une excellente dynamique, les ambiances un peu moins virulentes parvenant également à tirer leur épingle du jeu. A noter que les voix tendent parfois à se noyer au sein de ce tumulte incessant. Volonté de mixage affichée ou pas, difficile de trancher. Ce petit problème est spécifique à la piste DTS-HD Master Audio, qui tient évidemment la dragée haute à son homologue française, proposée en DTS mi-débit.

Au final, c'est du clinquant. Une réussite !
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Le commentaire audio de Jan de Bont, assisté par son superviseur des effets visuels, s'attarde aussi bien sur les acteurs que sur des considérations plus techniques. C'est du classique, sans grande originalité, mais c'est l'exercice en lui-même qui veut cela.

Les coulisses de Twister est une featurette promotionnelle comme on en voit de manière récurrente, sans grand intérêt donc.

Anatomie d'une tornade se penche sur le phénomène éponyme, sans jamais développer véritablement le sujet. Dommage. En 8 min 32, il ne fallait pas s'attendre à une analyse approfondie, il est vrai.

A la poursuite de la tempête, revoir la tornade
: revient sur le challenge que constituait la réalisation du film à sa sortie. Les scènes les plus marquantes du film sont revisitées par le réalisateur. Le coup d'oeil est intéressant à plus d'un titre pour les fans.

Technologies naturelles : les tornades est un documentaire émanant de History Channel et datant de 2003. Sans aucun doute l'élément le plus pertinent parmi les bonus, ce docu nous informe des avancées scientifiques les plus récentes dans la prévision d'orages violents.

Les bonus se clôturent sur la bande-annonce du film, ainsi qu' un clip vidéo de Van Halen, Human Beings.