Synopsis
Banlieue 13, deux ans plus tard. Le gouvernement a changé, pas le reste… Le mur d’isolement - toujours plus haut, toujours plus grand, toujours plus loin - s’est étendu autour des cités ghettos et les gangs qui y prolifèrent ont encore accru leur influence. Le trafic se répartit désormais entre cinq quartiers ethniques, chacun dirigé par un redoutable chef de gang. Plus que jamais déterminés à "régler le problème", les services secrets mettent volontairement le feu aux poudres. Damien, flic expert en arts martiaux, et Leïto, capable de se faufiler dans les moindres recoins de la banlieue, font à nouveau équipe. Leur objectif : sauver la cité du chaos. Leur programme : combats musclés et course-poursuites défiant les lois de la gravité…
Critique Subjective
Le concept du premier film
Authentique bombe atomique shootée à la testostérone dans sa réalisation et son concept , et uniquement, BANLIEUE 13 est la première réalisation de Pierre Morel, sur un scénario de Luc Besson et Bibi Naceri. Nourri au cinéma de genre (hongkongais ou anglo-saxon) Morel met en scène un moment de violence décompléxée, brut de décoffrage et blindé jusqu'à la gorge de scènes …..à ne pas laisser entre toutes les mains Un concentré d'action qui ne poursuit aucun autre but que celui d'offrir aux spectateurs de dangereuses montées…de révulsion.
PARIS. 2016.
La Banlieue 13, c'est un mur d'isolement qui entoure les cités ghettos. Les gangs règnent en maîtres absolus sur ces zones où il n'existe ni règles, ni lois. Il est impossible d'y rentrer. Et celui qui y parvient n'en ressort jamais... vivant. 3 ans ont passé et rien n’a changé, au contraire ça a empiré.
Les comédiens
Comédiens et cascadeurs accomplis, Belle et Raffaelli portent sur leurs épaules toute la nervosité et l'adrénaline des combats de BANLIEUE 13. David Belle est à l'origine des Yamakasi. Il a inventé le concept du "parcours", une philosophie de l'action basée sur la mobilité totale en milieu urbain. Et ça se sent, de nombreuses scènes du film nous donne l’impression d’être avec le Yamakasi.
Et alors ?
A l’heure des reboot à Hollywood en tout genre (on prend les mêmes et on recommence en mieux) , Luc Besson invente le Bis repetita : mêmes acteurs, même situation, même scénario mais avec une sauce plus. On se retrouve alors avec un copier coller du précédent film avec toujours une apologie de la violence et une ridiculisation extrême des policiers. C’est dommage puisque les personnages sont bien campés, la réalisation est de qualité, et le manque cruel d’ambition du scénario fait regretter un éventuel New York 1997 à la française. Seul changement , une volonté de montrer à quel point le président de la république française est un homme bon mais manipulé par son entourage , ici le chef d’une division secrète de la police.
Un dernier mot
5/5 en plaisir pur home-cinéma, Banlieue 13 ultimatum est deux fois pire que le premier opus. Comment alors diviser 0 par 2 ?
Le site du film
La critique du premier film