Les Beaux Gosses

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Les Beaux Gosses
Genre
Pays
France
Date de sortie
14/11/2009
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Anne-Dominique Toussaint
Scénaristes
Riad Sattouf, Marc Syrigas
Compositeur
Riad Sattouf, Stairs
Edition
Standard
DureeFilm
90
Support
Critique de Maxime Claudel

Synopsis
Hervé, 14 ans, est un ado moyen. Débordé par ses pulsions, ingrat physiquement et moyennement malin, il vit seul avec sa mère.
Au collège, il s'en sort à peu près, entouré par ses bons copains.
Sortir avec une fille, voilà qui mobilise toute sa pensée. Hélas, dans ce domaine, il accumule râteau sur râteau, sans toutefois se démonter.
Un jour, sans très bien comprendre comment, il se retrouve dans la situation de plaire à Aurore, l'une des plus jolies filles de sa classe.
Malgré des avances de plus en plus évidentes, Hervé, un peu nigaud, ne se rend compte de rien.
Quand enfin il en prend conscience, Aurore refuse de sortir avec lui. Puis, sans prévenir, elle se jette dans ses bras.
Enfin, il sort avec une fille !
Grand amateur de branlettes et de films X, Camel, son meilleur ami, convainc Hervé d'essayer de coucher avec sa copine.
Devant son copain, Hervé se vante de sa virilité, mais quand il est avec Aurore, c'est une autre affaire...

Critique artistique
Il y a plusieurs manières de psychanalyser l’adolescence : d’un style sulfureux et provocateur avec Thirteen, avec une orientation habillée et stylisée façon Twilight et puis il y a Les beaux gosses. L’auteur de BD Riad Sattouf met en scène des adolescents boutonneux, mal coiffés et ridicules faisant fi des stéréotypes du genre si bien que l’attachement pour ces « blaireaux » s’opère naturellement. De plus, la justesse du jeu des acteurs en rajoute dans le côté simpliste mais néanmoins racoleur. Les comportements des protagonistes sont complètement loufoques et au diapason des productions actuelles, quitte à faire tourner le genre en dérision.

American Pie
Le sexe est sans conteste l’objectif absolu de l’adolescent désireux de passer à l’étape supérieure. C’est quelque chose qui les travaille et qui nous a tous travaillé. Mais en amont de cela, il y a le premier amour avec les premiers sentiments, la peur de décevoir l’autre, les premiers doutes, les premiers chagrins d’amour aussi. C’est par ce biais là et sous fond de cochonnerie à base de masturbation sur la Redoute ou encore de visionnage de vidéos de charme mettant en scène des mamans peu farouches, que la magie s’opère, que les dialogues poilants nous arrachent le sourire, que les situations cocasses se créent et qu’enfin les langues de nos héros se délient…

Conclusion
On aurait pu craindre un American Pie à la sauce française, mais il n’en est rien. Les beaux gosses nous combe de répliques et situations en phase de devenir cultes, la sincérité et la simplicité des acteurs et du propos aidant pour beaucoup.

 

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Indéniablement HD, le piqué d’enfer nous permet de profiter de détails imperceptibles en SD (le contraste avec les bonus est d’ailleurs plus que probant) si bien que l’on se surprend à compter le duvet de nos chers protagonistes pré pubères. La colorimétrie est parfaitement ajustée et sied à merveille à la photographie vintage du film. La compression est par ailleurs exemplaire.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Moyenne
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne

Très portés sur les dialogues, les canaux surround sont ainsi peu mis en exergue sauf lors des rares intermittences musicales. Pour le reste, les voix sont parfaitement intelligibles et nous permettent de profiter d’un spectacle frontal de premier choix.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 24 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

 Commentaire audio de Riad Sattouf

 Scènes bien pourries (SD, 5 minutes) : 7 scènes rallongées qui n’apportent pas grand-chose au métrage

• Scènes coupées mais cultes cousin (SD, 12 minutes) : elles sont au nombre de 4 (Noémie et Yannig ultimate Ragga dance, Maman trop chaudasse 2, Irène à la fête, L’éducation sexuelle) et sont soit sans intérêt (Noémie et Yannig ultimate Ragga dance et Irène à la fête) soit poilantes (Maman trop chaudasse 2 et L’éducation sexuelle)

 Les essais des jeunes chouchous (SD, 7 minutes) : au vu de la jeunesse du casting, pourquoi pas

• Quelques tofs MDR : une galerie photo en somme

 Les teasers en SD

• La bande annonce en SD

Conclusion : Même si la partie sonore n’est pas faite pour la HD, la partie visuelle assure la qualité de l’ensemble tandis que les bonus assurent le strict minimum.