Thaïlande, XVème siècle. Prisonnier de marchands d’esclaves, bien décidés à se débarrasser de lui, le jeune Tien est sauvé par le mystérieux Chernang, commandant des bandits de Garuda. Sous son aile, l’enfant va apprendre à maitriser une multitude d’arts martiaux, les techniques guerrières, et le maniement de nombreuses armes blanches. Devenu adulte, Tien est animé par un sombre désir de vengeance, sa cible : Le terrible seigneur Rajanesa, responsable de ses malheurs passés.
Comment parler de « Ong Bak 2 » sans être trop brutal ? Voilà la question qui me taraude depuis le visionnage.
En fait, il faut commencer par dire, que rien n’est rattrapable dans ce film, réalisé par la star du premier volet : Tony Jaa. Le film est un amoncellement sans fin de combats sans réellement d’explication. Des combats qui se succèdent, à une vitesse que l’on en vient très rapidement à se demander si ce film aurait bien été finit ou pas. Car par prétention ou simplement par manque d’imagination, le comédien ( ?) nous afflige des prises, dans lesquelles il n’est bien évidemment jamais le perdant, des prestations certes impressionnantes, mais qui finissent par lasser les spectateurs, même les plus aguerris.
Car il faut bien le dire, le film est d’un ennui sans nom. Se basant sur une intrigue quasi inexistante, l’ensemble se suit avec les résidus d’un filet de bave sur le coin des lèvres. Le réalisateur a beau utiliser les ralentis à quasiment toutes les sauces, ou encore les faux effets de surprises, déjà maintes fois utilisés par d’autres réalisateurs, comme la scène du crocodile (En plastique, donc !), il ne parvient pas à empêcher son public, au mieux de contenir un bâillement, au pire de s’endormir carrément.
Et pourtant, que la Thaïlande est belle, avec ses rizières, ses vieux messieurs édentés portant un chapeau large sur la tête, ses hommes à demi nus qui s’opposent en des combats sans merci. Tony Jaa, à défaut d’être un réalisateur de film, pourra au moins se reconvertir en guide touristique. Car il ne ménage pas les plans de son pays, mais oublie de réellement filmer son histoire, voir il oublie carrément d’en proposer une. Même l’affiche manque d’originalité, on la croirait piquée à la filmographie de Bruce Lee.
En conclusion, ce film est tellement mauvais qu’il devrait être proposé en cadeau avec un menu enfant du fast-food, voisin dès la sortie !