Ong-Bak 2 : La naissance du Dragon

Catégorie
Cinéma
Pays
Thaïlande
Date de sortie
02/12/2010
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Sahamongkol Films Co Ltd.
Scénaristes
Tony Jaa, Panna Rittikraï et Ake Eamchuen
Compositeur
Divers
Edition
Standard
DureeFilm
88
Support
Critique de Emmanuel Galais

Thaïlande, XVème siècle. Prisonnier de marchands d’esclaves, bien décidés à se débarrasser de lui, le jeune Tien est sauvé par le mystérieux Chernang, commandant des bandits de Garuda. Sous son aile, l’enfant va apprendre à maitriser une multitude d’arts martiaux, les techniques guerrières,  et le maniement de nombreuses armes blanches. Devenu adulte, Tien est animé par un sombre désir de vengeance, sa cible : Le terrible seigneur Rajanesa, responsable de ses malheurs passés.

Comment parler de « Ong Bak 2 » sans être trop brutal ? Voilà la question qui me taraude depuis le visionnage.

En fait, il faut commencer par dire, que rien n’est rattrapable dans ce film, réalisé par la star du premier volet : Tony Jaa. Le film est un amoncellement sans fin de combats sans réellement d’explication. Des combats qui se succèdent, à une vitesse que l’on en vient très rapidement à se demander si ce film aurait bien été finit ou pas. Car par prétention ou simplement par manque d’imagination, le comédien ( ?) nous afflige des prises, dans lesquelles il n’est bien évidemment jamais le perdant, des prestations certes impressionnantes, mais qui finissent par lasser les spectateurs, même les plus aguerris.

Car il faut bien le dire, le film est d’un ennui sans nom. Se basant sur une intrigue quasi inexistante, l’ensemble se suit avec les résidus d’un filet de bave sur le coin des lèvres. Le réalisateur a beau utiliser les ralentis à quasiment toutes les sauces, ou encore les faux effets de surprises, déjà maintes fois utilisés par d’autres réalisateurs, comme la scène du crocodile (En plastique, donc !), il ne parvient pas à empêcher son public, au mieux de contenir un bâillement, au pire de s’endormir carrément.

Et pourtant, que la Thaïlande est belle, avec ses rizières, ses vieux messieurs édentés portant un chapeau large sur la tête, ses hommes à demi nus qui s’opposent en des combats sans merci. Tony Jaa, à défaut d’être un réalisateur de film, pourra au moins se reconvertir en guide touristique. Car il ne ménage pas les plans de son pays, mais oublie de réellement filmer son histoire, voir il oublie carrément d’en proposer une. Même l’affiche manque d’originalité, on la croirait piquée à la filmographie de Bruce Lee.

En conclusion, ce film est tellement mauvais qu’il devrait être proposé en cadeau avec un menu enfant du fast-food, voisin dès la sortie !

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Forcément, le Blu-ray donne au film une image incroyablement belle, avec un piqué particulièrement saisissant. Les contrastes sont profonds, le vert des rizières éclatant, on pourrait presque croire à un vrai film !
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Thailandais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne

Cette version propose deux mixages DTS-HD Master Audio 5.1 (VO thaïlandais et français) qui sont clairement en phase avec l’action visuelle. Ce sont bien entendu les nombreuses scènes de combat qui procurent ce sentiment de punch, notamment grâce à un appui prononcé des graves. On appréciera également de beaux effets derrière les oreilles. La VO est un soupçon plus homogène mais la VF reste un excellent cru.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 20 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Les bonus sont en total adéquation avec le film : Un making of de 15 minutes qui nous annonce un film extraordinaire, qui pourrait encore le croire ? Puis pour finir dans l’horreur totale : Le clip du groupe Sexion d’Assaut « T’es bête ou quoi ? ». La question est finement posée, mais le clip finit de nous achever, si besoin en était.