Synopsis :
1969. Elliot, décorateur d'intérieur à Greenwich Village, traverse une mauvaise passe et doit retourner vivre chez ses parents, dans le nord de l'État de New York, où il tente de reprendre en mains la gestion de leur motel délabré. Menacé de saisie, le père d'Elliot veut incendier le bâtiment sans même en avoir payé l'assurance alors qu'Elliot se demande encore comment il va enfin pouvoir annoncer qu'il est gay...Alors que la situation est tout simplement catastrophique, il apprend qu'une bourgade voisine refuse finalement d'accueillir un festival de musique hippie. Voyant là une opportunité inespérée, Elliot appelle les producteurs. Trois semaines plus tard, 500 000 personnes envahissent le champ de son voisin et Elliot se retrouve embarqué dans l'aventure qui va changer pour toujours sa vie et celle de toute une génération.
Avis Subjectif :
Taking Woodstock (en anglais) est avant tout une adaptation du livre d’Elliot Tiber qui parle d’un moment de sa vie mais surtout d’une révolution culturelle pour les Etats-Unis mais on pourrait même s’avancer pour toute une génération de jeune avec l’événement mondialement connu qu’est le festival de Woodstock et le mouvement hippies.
Ce film ne parle pas de l’intégralité du concert mais plutôt de la mise en place du concert par l’initiative d’un seul homme qui ouvrira la porte à toute une façon de pensée, de vivre
On découvre un jeune homme en recherche d’identité, timide à cause d’une mère oppressante qui va du jour au lendemain par le biais de ce festival et surtout les gens qui vont arriver des quatre coins du pays, réussir à affronter ses peurs, s’imposer, se trouver (homosexualité), les thèmes qui sont chers à Ang Lee sur la question de l’identité et de s’affirmer tel que l’on est !
En conclusion, Ang Lee et son Taking Woodstock réussi son pari, parvenir à nous montrer une vraie vision du dessous de ce festival planétaire, une quête identitaire pour tous ces jeunes au milieu de guerres lointaines et en recherchent de liberté de tout types. Un film léger, agréable à regarder qui de façon nostalgique retrace toute une époque Peace And Love (and Drugs) qui parait bien lointaine…