Esther

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Orphan
Genre
Pays
USA
Date de sortie
05/05/2010
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Jennifer Davison Killoran, Joel Silver, Leonardo DiCaprio, Michael Ireland, Ronald Gilbert, Susan Downey
Scénaristes
David Leslie Johnson
Compositeur
John Ottman
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
122
Support
Critique de Maxime Claudel

Synopsis
Après avoir perdu l'enfant qu'elle attendait, la fragile Kate voit ressurgir les douloureux souvenirs d'un passé qu'elle préférerait oublier.
Hantée par des cauchemars récurrents, et décidée à retrouver une vie de couple équilibrée, elle fait le choix, avec son compagnon John, d'adopter un enfant. A l'orphelinat voisin, Kate et John se sentent étrangement attirés par une fillette, Esther.
Mais Kate ne tarde pas à découvrir la face cachée de la " douce " enfant. Autour d'elle, personne n'a rien remarqué, et nul ne semble partager ses doutes et ses inquiétudes...

Critique artistique

Kate et John forment un couple meurtri. Meurtri par la perte d’un enfant qu’ils attendaient. Meurtri par des douloureux secrets qu’ils ne parviennent pas à oublier. Comme ils ne peuvent plus avoir d’enfant, ils décident d’adopter Esther, une jeune fille en apparence bien élevée. Petit à petit, la fillette se comporte de manière étrange puis atroce. Voilà le pitch d’Esther, la nouvelle réalisation de Jaume Collet-Serra.

La Malédiction
On se souvient tous de La Malédiction où le diable s’était incarné en un petit garçon ou encore de L’exorciste où une fille possédée faisait vivre un enfer à son entourage. Esther suit le même cheminement à savoir un enfant à l’apparence douce et innocente qui devient petit à petit un monstre. Que cache cette fillette ? Est-elle possédée ou y a-t-il un déséquilibre mental enfoui au plus profond de sa personnalité ? Une chose est sûre, Jaume en a fait du chemin depuis La Maison de cire, son fadasse teen-movie où l’on pouvait se délecter de la mise à mort de l’énervante Paris Hilton. Dans Esther, il parvient à créer une tension véritablement palpable et ce sans 3D. Cette atmosphère dérangeante se créé au fur et à mesure que la surprenante intrigue se déroule. Esther manipule et devient de plus en plus sadique. Ses actes de moins en moins louables provoquent un indéniable dégoût de sa personne. On devient effrayé par sa présence, par son regard. Jaume prouve l’incontestable réussite de son œuvre par la haine que l’on éprouve envers la petite fille.

Le réalisateur parvient à donner du corps à l’intrigue par l’excellent background de ses personnages. Le couple de par ses secrets, est assis sur une banquise dont la fissure peut lâcher à tout moment. La perte de leur enfant fragilise leur personnalité, suscite la compassion. Leurs enfants, Max et Daniel, ajoutent un sentiment machiavélique à l’ensemble et en majorent l’aspect terriblement dérangeant.

Conclusion
Esther est la claque de cette fin d’année. Maîtrisé dans son intrigue, creusé dans la psychologie de ses personnages, le film scotche et prouve qu’un thriller psychologique bien travaillé est capable de nous faire passer par un bon nombre d’états. Esther, permets nous de te détester.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Esther, de part sa photographie froide et terne, n’est pas le genre de film qui sied parfaitement à la HD. Et même si le piqué est supérieur à un simple DVD, il ne décolle jamais vraiment et il n’y a rien qui viendra froisser notre rétine, la faute, entre autres, aux arrières plans un peu trop flous. La compression, quant à elle exemplaire, et la colorimétrie, fidèle avec des noirs de bon aloi, tirent un peu le tableau vers le haut.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Italien
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Sur le plan sonore, Esther, grâce à sa piste VO et VF, en tout point identique à l’exception de voix de meilleure tenue en VO, brille. Instaurant un spectacle macabre et angoissant, la bande son sait se faire discrète et, au contraire, présente aux moments adéquats et ce, dans le but de nous plonger dans une atmosphère enveloppante. Et les quelques effets surround disséminés çà et là sont parfaitement spatialisés.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 20 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

• Petits diables et mauvaises graines (HD, 15 minutes) : Making-of tout ce qui a de plus de normal avec retour aux origines, explications autour des mystères. Il est entrecoupé de scènes du film et d’interventions divers et variées (même un psychothérapeute).

• Scènes supplémentaires (SD, 5 minutes) : une poignée de scènes coupées et une fin alternative qui n’apportent pas grand-chose à l’ensemble.

Conclusion : Peu abondants, les bonus risquent fort de surprendre les amateurs d’interactivité. Pas de commentaire audio et ce n’est pas le bref making-of qui viendra sauver la mise…