Predator

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
07/07/2010
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Lawrence Gordon, Joel Silver et John Davis
Scénaristes
Jim Thomas et John Thomas
Compositeur
Alan Silvestri
Edition
Standard
DureeFilm
107
Support
Critique de Emmanuel Galais

Parti à la recherche d’une équipe de conseillers militaires américains dans la forêt équatorienne, un commando de mercenaires dirigé par Dutch Schaefer est attaqué par un ennemi invisible et indestructible.

Dans la sphère des grands monstres hollywoodiens, le « Predator » se place juste derrière « Alien ». Réalisé en 1987 par John McTiernan (Piège de Cristal), « Predator » est certainement l’un des meilleurs films de genres qui ait été fait dans les années 80.

D’abord parce que le réalisateur nous donne là une vision sans concession de la trame improbable imaginée par John et Jim Thomas. Le film se veut un intéressant mélange de films d’action, de science-fiction, de fantastique et d’horreur. John Mc Tiernan emmène le spectateur au cœur de cette chasse à l’homme où l’ennemi parvient à se rendre invisible et où les personnages découvrent une nouvelle forme de mort violente. Au paroxysme de l’horreur, le réalisateur joue la carte du réalisme en rendant encore plus terrifiantes les images et l’intrigue du film. Mais surtout, le metteur en scène a l’intelligence de ne pas faire dans la surenchère, mais au contraire, de garder un certain rythme qui amèneront doucement les spectateurs à s’identifier aux personnages et ainsi à trembler un peu plus face à la nouvelle créature de Stan Winston (Alien).

Toujours soucieux d’approfondir un peu plus les styles, John Mc Tiernan force le trait des genres qu’il mélange dans ce « Predator » faisant régulièrement allusion aux classiques du genre. Ainsi, le « Predator » n’est pas sans rappeler « Alien ». Les armes ressemblent à s’y méprendre aux blasters des forces impériales dans la trilogie « Star Wars » et les scènes d’actions résonnent comme un clin d’œil au « Terminator ».

La présence de la star du moment, Arnold Schwarzenegger (Terminator), n’y est pas étrangère. Le comédien porte le film à bout de bras et ses nombreuses aptitudes aux cascades donnent toute sa crédibilité au film. Les autres acteurs semblent satelliser autour de Arnie et ne sont là que pour mieux lui laisser la place. Arnold Schwarzenegger est omniprésent et le publique en redemande. Car même si son jeu est loin de faire dans la finesse, le contrat avec le publique est respecté.

En conclusion, « Predator » fut l’une des plus grandes surprises de l’année 87, qui se justifie par une mise en scène impeccable et une star à la hauteur de sa réputation.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
La qualité de l’image est aussi son principal défaut. Nettoyée de toutes taches, les contrastes en font ressortir toutes les imperfections de l‘époque. Si globalement les couleurs sont impeccables, certains effets comme l’explosion finale, passent au contraire assez difficilement.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Français
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Un master audio DTS surgonflé mais très mal équilibré. On plonge aisément dans l’enfer mais le réveil s’avère particulièrement douloureux lorsque les armes se font entendre avec, en prime, une spatialisation exécrable. En effet, des rajouts sonores se trouvent en décalage avec l’action qu’ils viennent souligner.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Premières images de Predators
Côté bonus, si l’intention était bonne, elle tombe vite à plat par une surenchère d’informations autour du « Predator ». Chaque élément, que se soit le making of ou le documentaire sur la créature de Stan Winston ou les commentaires audio de John Mc Tiernan, l’un s’avère être le rappel systématique de l’autre. A rajouter a cela, les premières images de « Predators » et la boucle est bouclée.