Il était une fois dans le Queens

Catégorie
Cinéma
Titre Original
A guide to recognizing your saints
Genre
Pays
USA
Date de sortie
03/07/2010
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Charlie Corwin, Clara Markowicz, Trudie Styler, Travis Swords, et Sting
Scénaristes
Dito Montiel
Compositeur
Jonathan Elias, Jimmy Haun et David Wittman
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
96
Support
Critique de Emmanuel Galais

Après 15 ans d’absence, Dito retrouve le Queens, le quartier le plus violent de New York, pour faire face à son père, gravement malade. C’est dans ces rues où il a grandi, qu’il va retrouver ses anciens camarades. Tout du moins, ceux qui ne sont pas en prison ou qui ne sont pas morts, ainsi que son ancien amour Laurie. Dito va tenter de comprendre ces évènements tragiques de l’été 1986, qui ont provoqué son départ précipité.

Adaptation de sa propre autobiographie, « Il était une fois dans la Queens » est le premier film de Dito Montiel, ancien leader du groupe Gutterboy. Et pour un premier coup d’essai, le moins que l’on puisse dire c’est que le jeune réalisateur fait preuve d’une belle maitrise. En effet Dito Montiel (Fighting) parvient à ne pas trop accentuer le trait dramatique de son histoire. Sans jamais faire totalement dans le film de clans ou de gangsters, « Il était une fois dans le Queens » narre avec brio cette histoire de sentiments, de fierté mal placée et d’obstacles à éviter. Le film parle surtout des sentiments compliqués entre un père et son fils, qui n’a pas suivit le chemin voulu, mais aussi d’adolescents, d’amitié et d’amour. Le tout dans une tonalité intelligente, qui n’est pas sans rappeler « Rusty James » ou « Outsiders ». Utilisant le Flashback pour mieux donner un rythme à sa narration, le réalisateur met l’accent sur les sentiments de ses personnages et trouve là, la première bonne idée. Sans faire dans la violence gratuite, il suit cette bande de copains avec tous leurs travers et leurs fêlures avec beaucoup de maturité en n’enfonçant pas le clous de la jeunesse déshéritée.

Pour cela il s’appuie sur une distribution particulièrement inspirée, en particulier Robert Downey Jr (Iron Man) et Shia Labeouf (Transformers). Les deux comédiens, qui interprètent le personnage du réalisateur, donnent une composition tout en sobriété. Evitant la caricature, les deux acteurs se complètent à merveille et forment un ensemble totalement cohérent dans sa construction. Mais la véritable surprise vient de Channing Tatum (Fighting), qui donne là une composition intéressante et parfois même particulièrement émouvante de son personnage. Son rôle, certes d’adolescent brutal, n’en n’est pas moins tout aussi intéressant, tant il présente différents aspects dans la construction de sa personnalité. A la fois des fêlures profondes, et une fidélité hors normes. L’acteur se montre particulièrement convaincant et fait preuve d’un véritable talent de comédien, loin de ses précédentes composition de genre.

En conclusion, « Il était une fois dans le Queens » est un premier film réussit d’un réalisateur qui n’a pas hésité à puiser dans son enfance pour mieux en ressortir, la poésie, la violence et la dureté. Une véritable réussite pour un premier essai !

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image impeccable, à la résolution soignée. Les noirs sont brillants et les couleurs intenses. Les contrastes offrent une véritable profondeur à l’ensemble. Les lumières et les couleurs du Queens, ressortent avec brio et l'on prend un réel plaisir à visonner ce film.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Moyenne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Bonne
Bonne
Une piste Master Audio 5.1 DTS-HD, qui montre très rapidement ses faiblesses, notamment dans la spatialisation de l'ensemble. Les dialogues sont assez inégaux et l'on peine parfois à comprendre certaines répliques. D'un autre côté la bande son gagne en volume dans une dynamique interressante.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
L'ouverture Alternative
Les commentaires audio du réalisateur qui fait une agréable comparaison entre ses choix de plans et les souvenirs de son enfance. Puis un making of, conventionnel, mais qui vient agréablement compléter les commentaires. Les 4 fins alternatives et les scènes coupées, ainsi que l’ouverture alternative, viennent donner une image différente sans s’éloigner trop du sujet. Puis pour finir les interviews des principaux intervenants. Une véritable édition de choix.