Walter Weed est un modeste agent du FBI, de ceux qui restent confiner dans un bureau. Enfin, jusqu’au jour où le bureau découvre qu’un complot s’organise pour le tuer. Dégénérés, psychotiques, assassins sont envoyés, par un mystérieux Hal Leuco. A la clé, une énorme prime.
Bon, il faut bien le dire, le premier opus datant de 2006, ne faisait pas non plus dans la dentelle, et n’était en tous les cas pas de première finesse. Mais il y avait une telle énergie qu’il arrivait à susciter une sorte d’intérêt. Ici, le réalisateur reprend les mêmes ficelles afin de ne pas s’éloigner du premier, et lui donne une nouvelle impulsion. Il fait preuve d’une énergie particulièrement communicative, qui devrait beaucoup plaire aux amateurs.
Mélange de Tarantino et Rodrigues, « Mise à prix 2 » semble surtout être une parodie presque réussit des films d’actions dans lesquels il n’est pas nécessaire d’avoir une trame particulièrement soutenu pour être vendeur. En effet, le film dès le départ prend le plis du premier, avec une trame assez basique, et des personnages qui prennent place de manière un peu superficielle. Puis doucement le film glisse vers l’auto-parodie avec une galerie de personnages plus psychotiques les uns que les autres.
Avec pour commencer une certaine imagination débordante sur l’art de capturer une proie et de mettre fin à sa vie. Entre la blonde pulpeuse dans l’hotel, ou le tueur à sang froid tout y est et l’on se prend assez facilement au jeu sans réellement le prendre au sérieux. L’ensemble s’affiche d’un coup dans une direction assez innatendue, les tueurs sont aussi drôle que méchants, et les répliques fusent dans une joyeuse ribambelle d’explosions de toutes sortes, pour dériver doucement vers un final particulièrement réussit dans le genre explosif.
Et côté distribution , on est loin d’être déçu, si les acteurs ne seront certainement nominés aux oscars, il prennent un véritable plaisir à faire parler la poudre pour le plus grand divertissement du spectateur. Car il faut bien le dire, si le scénario ne brille pas par son originalité, ni par son intelligence, l’interpretation suffit à susciter l’intérêt de l’ensemble, car l’amateur du genre ne demande finalement rien de plus qu’un film où tout le monde s’entretue, avec parfois une certaine originalité dans les combats. Sur le même schéma que « Une nuit en enfer » ou « Kill Bill », avec la mise en place en moins, l’action et le spectacle sont la priorité du réalisateur et cela se voit !
En conclusion, « Mise à prix 2 » est un film d’action auto-parodique qui ne casse pas la baraque, mais qui rempli son contrat de divertissement, bien au-delà de ce que l’on pourrait imaginer. A découvrir donc, pour les amateurs !