Compte à rebours mortel

Catégorie
Cinéma
Titre Original
D-Tox
Genre
Pays
USA
Date de sortie
01/09/2010
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Karen Kehela, Ric Kidney
Scénaristes
Ron L. Brinkerhoff
Compositeur
John Powell
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
96
Support
Critique de Frédéric Beaufrere

Mis de côté pendant plusieurs années avant de finalement sortir en toute confidentialité, Compte à rebours Mortel n'est pas ce que l'on peut appeler un grand thriller. Sa sortie Blu-Ray chez Universal ne fait que transposer en haute définition l'objet d'un ennui profond.

Jake Malloy (Sylvester Stallone) est agent au FBI lorsque des meurtres en série s'abattent sur ses collègues. L'assassin ne laisse filtrer aucun indice et les morts s'enchainent. Lors du 10ème meurtre Mary, la fiancée de Malloy, est assassinée. Jake tombe en dépression, devient alcoolique et tente de mettre fin à ses jours... Son partenaire Hendricks (Charles S. Dutton) le persuade alors d'entrer dans un centre de désintoxication pour policiers (le D-Tox). Mais les meurtres reprennent, s'abattant sur les pensionnaires de l'établissement...

Si l'idée de départ semblait avoir un potentiel prometteur, l'exploitation qui en a été faite est toute autre. Le scénario est décousu, les flash back sont lourds et à défaut de rebondissement (l'intrigue se devine en 30 minutes) on glisse doucement dans un enchainement de meurtres au sein d'une communauté de malades disparates. Le spectateur suit passivement les exécutions, cherchant la logique de l'intrigue, sans jamais y parvenir. La notion même de désintoxication, présente dans le titre américain, disparait rapidement du canevas et ce compte à rebours mortel n'est autre que celui ressenti par le spectateur qui attend péniblement la fin du film.

Morbide randonnée
Réalisateur de "Souviens toi l'été dernier", Jim Gillespie puise allègrement dans tous les clichés du genre pour D-Tox (harcèlement, communauté douteuse, culture du morbide, assassinats systématiques, psychopathe de service), sans faire décoller le film des pâquerettes environnantes. Ne fait pas The Thing qui veut. Sylvester Stallone assure une bonne prestation mais le jeu des seconds couteaux est terni par une mise en scène des plus basiques tandis que le montage laborieux accouche finalement d'un thriller glacial sans tempo.

Servi en haute définition dans une version Blu-Ray très bien calibrée, le film n'est pas plus intéressant mais gagne en intensité et en atmosphère, les morts sanglantes giclent avec beaucoup de précision jusque dans la pièce, à moins que ce ne soit le sang des spectateurs ayant souhaité mettre fin au compte à rebours. Un gâchis : c'est le sentiment qui ressort de ce film. La bonne idée de départ et le casting charismatique ne rattrapent pas les insuffisances scénaristiques et le manque d'originalité de la réalisation.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1

Sorte de huis-clos essentiellement tourné en intérieur et en éclairage restreint, Compte à rebours Mortel part avec le handicap des atmosphères sombres et oppressantes propres au genre. On aurait donc pu s'attendre à une image rugueuse mais il n'en est rien. Le transfert HD est tranchant avec des contrastes soutenus, des noirs intenses et un piqué d'image des plus corrects. L'édition Blu-Ray donne davantage d'envergure à l'image, sans artefacts de compression. Seul un très léger grain s'invite de temps à autre mais soutient finalement l'ambiance. Un Blu-ray concluant, à la perspective visuelle aboutie.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Allemand
Non
Non
Non
Bonne
Moyenne
Bonne
Espagnol
Non
Non
Non
Bonne
Moyenne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Moyenne
Bonne
Italien
Non
Non
Non
Bonne
Moyenne
Bonne
Portugais
Oui
Non
Non
Bonne
Moyenne
Bonne
Suédois
Oui
Non
Non
 
 
 

Servi en DTS 5.1 pour le Français et en DTS HD Master Audio 5.1 pour la VO, la piste audio s'avère  d'un dynamisme suffisant pour remuer le caisson des basses sans sacrifier aux surrounds . La vivacité de l'ensemble offre une expérience multi-canaux honorable. Le climat sonore est complété d'une voie centrale complète et plutôt douée à restituer avec précision l'ensemble des dialogues tandis que la partition de John Powell soutient la glauquerie de l'ambiance, sauvant ainsi le film du désastre. Nul doute que la version anglaise en DTS-HD Master Audio 5.1 propose un environnement plus soutenu. A noter que la prestation de l'acteur de doublage Alain Dorval est toujours remarquable.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Rien à évoquer. Le Blu-ray testé ne contenant aucun bonus.