MOI CÉSAR, 10 ANS 1/2, 1M39 (BLU-RAY)

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
France
Date de sortie
25/09/2010
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Scénaristes
Richard Berry
Edition
Standard
DureeFilm
91
Support
Critique de José Evrard

Critique de Nicolas Polteau
Synopsis
10 ans ½, 1m39, les parents, les disputes, les amis, le premier Amour, la rivalité, l’école, l’autorité et ses quelques kilos de trop... Autant de choses qui font le monde de César, qui nous raconte son histoire, ses premiers pas vers l’adolescence. Si César parle peu, par timidité, en revanche il pense énormément. Et forcément, comme ses parents ne prennent pas le temps de lui raconter la réalité, il l’imagine...

 Critique subjective

Moi César, 10 ans ½, 1m39 est le deuxième film de Richard Berry en tant que metteur en scène. Son premier passage derrière la caméra s’est déroulé deux années auparavant pour la réalisation de L’Art (délicat) de la séduction. Ce nouveau film s’avère relativement opposé à son premier long métrage. Le parti pris par Richard Berry est ici assez simple : faire un film sur l’enfance avec les yeux d’un seul enfant. C’est à dire se mettre à sa place, au niveau subjectif (voix off) mais aussi matériel. En raison de cette vision novatrice, une partie du film a été tournée à 1m39 de hauteur. Le résultat est probant ! Outre une réalisation technique ingénieuse, le film propose une intrigue plaisante (même si parfois inconcevable). Les spectateurs ainsi que les critiques ne se sont pas trompés en plébiscitant Moi César, 10 ans ½, 1m39 comme un excellent film.

 L’enfance : le thème principal du film

Pour Richard Berry, l’enfance est une phase importante de la vie, une sorte de pont entre deux rives. Ses propos le démontrent : « L'enfance est une période essentielle, fondatrice. Même si elle est heureuse, elle est jalonnée d'expériences parfois douloureuses et de circonstances qui fabriquent l'adulte. »  Il dit aussi qu’avec l’âge, l’homme oublie ses souvenirs d’enfance  : « Peut-être pour oublier, en grandissant, les gens s'éloignent de cette période. Ils font taire cette petite voix sans compromis et pleine de bon sens avec laquelle ils commentaient le monde. »  Ce thème lui tient particulièrement à coeur, et à travers ses expériences passées mais également celles de sa fille,  il a donc décidé de réaliser un film sur le sujet. Il s’est consacré à développer les liens entre les enfants et les parents mais surtout, les relations entre les enfants (amitié, rivalité, amour) avec tous les lieux qui sont de mises (école, maison).

 Presque tous les ingrédients sont réunis !

Pour réaliser ce projet ambitieux, Richard Berry s’est entouré non seulement d’une équipe technique compétente mais également d’un groupe d’acteurs convaincant ! Tout d’abord du côté technique. On retrouve le directeur de la photographie, Thomas Hardmeier, qui a su enjoliver l’image avec des cadrages appropriés : vue en contre-plongée pour se mettre à la place de l’enfant, utilisation judicieuse de la grue et de la steadycam. Signalons aussi la remarquable composition de Reno Isaac qui nous rappelle de temps à autre la formidable bande originale duFabuleux destin d’Amélie Poulain, une comparaison flatteuse. Autre point de satisfaction, la performance des comédiens, et notamment, celle des enfants. Mention spéciale à Jules Sitrukqui est vraiment très touchant dans le rôle de César. N’oublions pas la pléiade de seconds rôles tous aussi bons les uns que les autres, comme par exemple Maria de Medeiros (Pulp Fiction),Jean-Philippe Ecoffey (La Reine Margot), Jean-Paul Rouve (Monsieur Batignole), Jean Benguigui(Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre)... Cependant quelques défauts subsistent, du côté du scénario par exemple. La dernière partie du film s’enlise dans une intrigue secondaire pas toujours captivante, notamment l’improbable voyage à Londres. On a dû mal à s’imaginer trois enfants de 10 ans organisant un week-end à Londres, sans que leurs parents ne s’aperçoivent de la supercherie. C’est difficile à croire !

 Verdict

Malgré quelques passages pour le moins improbable (voyage à Londres), Moi César reste un film émouvant, profondément humain où la magie de l’enfance est parfaitement cernée. Le portrait de Richard Berry rappellera sans nul doute de bons souvenirs à certains parents !

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
L’image du DVD était assez quelconque voire médiocre mais cette erreur n’est pas reproduite avec le Bu Ray qui sans antteidnre la qualité des masters modernes mérite bien son nom de Hd
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Insuffisante
De la clarté et de la qualité dans al scène frontale surtout pour la centrale et les dialogues, un mixage très sage voire plat.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

• Commentaire audio de Richard Berry. Le réalisateur nous livre son point de vue technique (utilisation de la grue, éclairage...) mais aussi en tant qu’auteur du projet (quelques situations du film sont tirées de l’enfance de Richard Berry). Tantôt intéressant, tantôt beaucoup moins (pas mal de blancs ponctuent le commentaire) mais qui apporte son lot d’informations.

• Commentaires audio de Jules Sitruk et Joséphine Berry. Jules Sitruk, habitué à tourner, est plutôt à l’aise dans cet exercice de style par rapport à sa partenaire (Joséphine Berry). Les deux compères nous révèlent des anecdotes intéressantes sur les scènes qu’ils ont tournées. Force est de constater que les deux jeunes comédiens s’en tirent à bon compte.

• Making of (54’24’’). Chaque making of ressemble généralement à celui du voisin, on prend part au projet, de son élaboration jusqu’au dernier jour du tournage. Sur Moi César, c’est quelque peu différent, la pré-production est absente du supplément pour laisser place au seul tournage. C’est ainsi que l’on peut voir la réalisation des « grandes » scènes du film (piscine, cimetière, Londres…) avec les commentaires avisés de Richard Berry qui indiquent aux acteurs (surtout aux jeunes) la manière de procéder. On est vraiment aux premières loges ! Ce long reportage que l’on suit avec plaisir s’avère au final particulièrement complet.

• Interview de Richard Berry par Joséphine Berry (2’20’’). Après plusieurs refus ou reports, Richard Berry se prête au jeu de l’interview par sa fille. On apprend rien de nouveau (le film est tiré de son enfance mais aussi de celle de sa fille).

• Scènes inédites (3’54’’). Cinq scènes sont présentes avec ou sans le commentaire de Richard Berry.

La première intitulée « La salle de bains » (51’’) est une discussion entre César et sa mère à propos de l’accouchement. Selon Richard Berry, elle n’est pas été intégrée au montage final car elle ralentissait l’action.
La deuxième « Cour de récréation » (46’’) montre les parents de César allant dans le bureau du directeur de l’école. Elle fut coupée car elle diminuait l’impact de la scène suivante.
La troisième « La cave » (49’’) présente César se baladant dans la maison de ses grands-parents, il fouille, s’amuse mais un grognement surgit. Pour Berry, cette séquence coupait l’émotion du départ des parents.
La quatrième scène « La nérection » (42’’) est une conversation entre César et Morgan sur l’érection. Jugée amusante par le réalisateur, elle est malheureusement trop répétitive avec la séquence suivante (dessin sur l’anatomie féminine).
La dernière scène inédite intitulée « Comme des flashes » (46’’) montre les trois jeunes enfants à Londres. Tout d’un coup, Morgan a un flashe ! Richard Berry trouvait que cette scène ralentissait le film.

• Mon making of à moi par Jules Sitruk (4’06’’). Le jeune comédien se livre à une expérience plutôt marrante en présentant tous les techniciens travaillants sur le tournage. Petit problème, la caméra bouge beaucoup et donne vite le tournis !

• Bande-annonce du film (1’32’’).

• Projets d’affiches du film (sept exactement).