Après la défaite de Sylar, les Heroes tentent de retrouver un semblant de vie normale. A New-York, Peter joue les urgentistes avec l’obsession de sauver le plus de vies possible. De son côté Claire intègre l’université, mais dès la première semaine sa colocataire se suicide mystèrieusement. La petite bande va bientôt devoir frayer avec le mystérieux Samuel, un forain ambulant aux pouvoirs impressionnants et ambitions douteuses.
Absurdement diffusé en troisième partie de soirée sur Expert TV (Comprendre TF1, qui semble incapable de vivre sans « Les Experts », au point de nous le resservir à toutes les sauces !), la saison 4 de « Héroes » réserve son lot de surprise et d’intrigues à tiroirs.
De la même manière que dans les saisons précedentes, les personnages participent allègrement au montage d’un puzzle (Dans ce cas précis des tatouages) dont chaque pièce nous est présentée, pour ensuite se rattacher à une autre. Les heroes gagnent en profondeur l’on se dirige vers un final définitif prometteur.
Et c’est peut-être là que pêche un peu cette nouvelle saison. Les scénaristes semblent chercher une fin heureuse, dans le sens à la hauteur de l’attente. Mais les retours en arrière incessant de l’intrigue, l’importance soudaine de Samuel, dont les ambitions douteuses servent de fil rouge à l’ensemble, ainsi que bien d’autres petits détails qui viennent épaissir une intrigue qui n’en n’avait finalement pas tant besoin que ça, malmènne un peu le spectateur et a même tendance à le laisser sur sa fin.
Et les comédiens d’ailleurs ne semble pas plus en inspiration que les scénaristes, à commencer par Hayden Panettière qui flotte un peu tout au long de la saison et ne parvient à donner le change. Même Zachary Quinto semble trouver le temps long et l’expérience « Star Trek », lui ayant donné raison sur une éventuelle reconversion au cinéma, le comédien offre le minimum syndical.
Il faut bien le dire, cette saison 4 démarre plutôt mollement et n’offre pas beaucoup d’intérêt au spectateur, si ce n’est la présence au générique de Robert Knepper (Prison Break) toujours aussi à l’aise dans un rôle de méchants sadique et assoiffé de vengeance, que dans la série qui le rendit célèbre. Et outre l’intrigue qui voit se mêler une fois de plus les destins des deux méchants de la série, on n’en tire pas forcément grand-chose de bien. Car si Sylar tente de retrouver son corps et continue de torturer Matt, responsable de son enfermement corporel, les scénaristes semblent bien à la peine pour trouver une vitesse de croisière cohérente à cette nouvelle saison.
En conclusion une saison 4 fort peu passionnante qui ne parvient à trouver une vitesse de croisière et l’intérêt du spectateur s’en trouve forcément mis à mal, si ce n’est forcément le final qui ouvre de nouvelle piste et suscite l’excitation du spectateur, au bout de 15 épisodes, c’est tout de même un peu long.