Alien Anthology

Catégorie
Cinéma
Pays
USA
Date de sortie
17/11/2010
Format
Blu-Ray
Boitier
Coffret
Producteurs
David Giler, Walter Hill et Gordon Carroll
Scénaristes
Dan O'Bannon, Walter Hill et Ronald Shusett
Compositeur
Jerry Goldsmith, James Horner, John Frizzell et Eric Goldenthal
Edition
Coffret
DureeFilm
480
Support
Critique de Emmanuel Galais

ALIEN :Le vaisseau commercial « Nostromo » et son équipage, sept hommes et femmes, rentrent sur Terre avec une importante cargaison de minerai. Mais lors d’un arrêt forcé sur une planète déserte, l’officier Kane se fait agresser, par une forme de vie inconnue.

« Alien, le huitième passager » est le deuxième film de Ridley Scott (Gladiator), et déjà, le réalisateur fait preuve d’un sens de l’esthétisme particulièrement pointu. Partant du principe de mettre en scène un huit-clos horrifique où les personnages se retrouvent face à une créature inconnue et particulièrement mal intentionnée, le réalisateur soigne avec brio ses ambiances et ses décors. Conscient que son film atteindra son but, s’il parvient à mettre le public en confiance et à lui donner une vision matériel du mal, Ridley Scott filme avec minutie sa créature en dévoilant ses aspects redoutables au compte goutte, faisant ainsi monter la pression tout au long du film. S’inspirant de Georges Lucas (Sta Wars) pour placer son action, notamment lors de la scène d’ouverture avec l’arrivée en écran du Nostromo, ou encore de Kubrick (2001 : L’odyssée de l’espace) avec ses longues mise en place silencieuses, le réalisateur maitrise sa construction narrative en s’offrant des possibilités immenses, malgré une unité de lieu qui peut avoir tendance à freiner le rythme de lecture du film.

Car le moins que l’on puisse dire au sujet d’ « Alien, le huitième passager », c’est qu’il tient en haleine le spectateur sans jamais relâcher la pression bien au contraire. La version de 2003, n’est d’ailleurs finalement pas si éloignée de la première, dont le réalisateur était déjà très satisfait, il a simplement rajouté quelques scènes qui lui permette de mieux renforcer sa narration.

ALIENS : Après 57 ans de dérive dans l’espace, Ellen Ripley est secourue par la corporation Weyland-Yutani. Malgré son rapport concernant l’incident survenu sur le Nostromo, elle n’est pas prise au sérieux par les militaires quand à la présence de xénomorphes sur la planète LV-426 où se posa son équipage.

Pour ce deuxième volet, changement radical de ton et de genre. James Cameron (Titanic) s’empare du sujet et lui donne une nouvelle dimension plus spectaculaire, et plus rythmée. Finit la mise en place minutieuse de Ridley Scott avec ses longs silences pesants, exit aussi la musique anxiogène de Jerry Goldsmith, mais place plutôt à celle plus imposante et guerrière de James Horner, qui complète la mise en scène énergique et spectaculaire de James Cameron.

Car en reprenant la licence, James Cameron profite de l’occasion pour faire avancer les technologies et utilise son goût pour le High-tech, qu’il ne cessera de mettre en avant tout au long de sa carrière,  afin de donner une nouvelle impulsion à la créature de H.R.Giger. Réinventée par Stan Winston, le maitre des effets spéciaux et notamment créateur du Terminator, la créature du film s’affirme, derrière la caméra de James Cameron, comme l’une des plus terrifiantes de l’histoire du cinéma, la créature devient encore plus inquiétante que dans le premier volet, avec une mobilité plus fluide et une visibilité plus présente tout au long du film. James Cameron utilise son sens inné du rythme et donne un aspect plus militaire à son histoire, en utilisant ses sujets de prédilection : La corruption par l’argent et les colonisation.

Dans ce nouveau volet, le réalisateur d’Avatar, dont on peut s’amuser à trouver des points communs avec « Aliens le retour », plonge le spectateur dans une effervescence d’action, avec un rythme soutenu dont il maitrise parfaitement les ficelles. Plus High-tech que le premier volet, cette suite marque dès les premières minutes, sa différence avec une esthétique radicalement plus avancée et une narration plus militaire. 

ALIEN 3 : Seule survivante d’une planète lointaine, Ripley s’échoue sur Fiorina 161, planète oubliée de l’univers, balayée par des vents puissants. Une communauté d’une vingtaine d’hommes y vit. Violeurs, assassins, infanticides, ce sont les plus dangereux détenus de droits communs de l’univers. L’arrivée de Ripley va les confronter à un danger qui sera plus fort qu’eux.

Longtemps renié par David Fincher, suite à de nombreux désaccords avec la production, notamment sur le montage, « Alien 3 » est un film bruyant et pas forcément très passionnant. Ce premier long métrage du réalisateur de « Seven » porte déjà la marque et le style de ce dernier : Une caméra fluide, des couleurs marquées, un sens évident des effets visuels et des influences présentes de réalisateurs aussi différents que complémentaires comme Georges Lucas avec qui Fincher a travaillé sur « Le retour du Jedi » ou encore Kubrick pour l’atmosphère anxiogène de certaines séquences.

Ce troisième volet prolonge la licence, et tente maladroitement de la renouveler, en sortant la créature et son ennemie jurée de son univers habituel. Seulement le film sombre sur le terrain post-apocalyptique pesant et tente de clore une fausse trilogie faisant fi des incohérences. Certains changements sont en désaccords parfois flagrant avec les choix esthétiques voulu par le réalisateur, ainsi l’alien profite de la technologie et ressemble plus à un vélociraptore victime d’une malformation handicapante.  

Quand à Sigourney Weaver, elle semble aussi fatiguée que son personnage. L’actrice ne parvient plus à totalement convaincre dans cette nouvelle prestation, d’autant que ce nouveau volet ne lui demande pas autant d’efforts que le précédent volet. Simplement le scénario prête à Ripley une locataire imprévue, et pas forcément crédible, puisque le personnage ne rentre jamais en Contact avec les monstres.

Dans ces conditions, on comprend que David Fincher ait renié cette réalisation, et il faut attendre la version directoir's cut pour mieux apprécier ce troisième volet sans toutefois être totalement transcendé.

ALIEN RESURRECTION : 200 ans après la mort de l’officier Ripley, une équipe de généticiens ressuscite la jeune femme en croisant son ADN avec celui d’un Alien. Le cauchemar reprend. A bord de la station Auriga, Ripley donne naissance à un fils qui lui est aussitôt enlevé. Prisonnière elle s’efforce de renouer avec ses lointains souvenirs. Bientôt un autre vaisseau rejoint l’Auriga. Parmi l’équipage composé de brutes et de mercenaires, Ripley découvre une belle jeune femme nommé Call et avec qui elle va se lier d’amitié.

Difficile de reprendre une licence après un troisième volume très en-dessous des espérances du public. Pourtant, après avoir proposé le projet à Danny Boyle (Slumdog Millionaire), le studio confia les rennes au réalisateur français Jean-Pierre Jeunet (Le fabuleux destin d’Amélie Poulain). Et grand bien lui en prit, car le réalisateur s’approprie le sujet lui donne une nouvelle dimension. Tous les codes du réalisateur se retrouvent dans ce quatrième volet, une esthétique pointue, des personnages ciselés au plus prêts et un ton parfois décalé qui sort ce nouveau volet de la nouvelle redite d’un film à effets.

Le réalisateur pose un regard différent sur la créature, lui donne une nouvelle dimension en lui créant de nouveaux codes d’existences, s’octroie les services de Pitof (Vidocq) pour le redéfinir visuellement et reprend certaines ficelles des premiers volets pour intégrer son film à la saga, comme par exemple l’ordinateur central prénommé « Papa » en référence à celui du Nostromo qui s’appelait « Maman » . Jeunet profite d’un scénario basique, même s’il fait preuve d’originalité, du moins jusqu’au début du combat contre les aliens.

La distribution est d’ailleurs particulièrement bien choisie et participe à rendre totalement original ce nouveau volet. Notamment Ron Pearlman (Le nom de la rose) ou encore Dominique Pinon (La cité des enfants perdus) qui viennent donner un véritable sens à la mise en scène de Jean-Pierre Jeunet, parfois lyrique, parfois burlesque et magistralement dantesque. Le film du réalisateur français est une réussite en tout points.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

ALIEN : Le film bénéficie d’une restauration impeccable dont le travail est remarquable, malgré encore des taches et des lumières parfois mal tenues, qui ne font que renforcer l’âge du film. Particulièrement sue la scène d’explosion du Nostromo où les couleurs ont tendance à trahir les effets spéciaux encore rudimentaires. Néanmoins les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble et lui permettent de retrouver une nouvelle jeunesse.

ALIENS : Plus aboutie techniquement que le premier volume, notamment grâce à l’utilisation pointue de la technologie par son réalisateur, « Aliens ; le retour » profite merveilleusement de la technologie Blu-ray, et son image en apparait moins marquée par le temps. Les contrastes donnent une véritable profondeur notamment dans les scènes extérieures où le grain se fait moins présent. Les couleurs sont parfaitement bien dosées et les nuances soutenues des scènes plus sombres du film, comme dans le nid, ne souffre d’aucune faiblesse.

ALIEN 3 : Avec un texture résolument différente des précédents, notamment avec des couleurs plus vertes et jaunes, « Alien 3 » profite merveilleusement de la technologie Blu-ray, et son image en apparait moins marquée par le temps. Les contrastes donnent une véritable profondeur notamment dans les scènes de fonderies où le grain se fait moins présent. Les couleurs sont parfaitement bien dosées et les nuances soutenues des scènes plus sombres du film, comme dans les couloirs d‘aération, ne souffre d’aucune faiblesse.

ALIEN LA RESURRECTION : Jean-Pierre Jeunet possède un style et un goût du visuel qui lui son propre, et le support Blu-ray est l’outil idéal pour mettre en valeur la texture qu’il a voulu donner au film. Les couleurs verdâtres du film, qui lui donne cette aspect si original, ressortent avec un piquet réellement de tout beauté. Le transfert en 1080p donne une plus grande profondeur au film et un éclat saisissant particulièrement autour de l’Alien. La créature gagne en brillance et cela la rend encore plus terrifiante.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne

ALIEN : La piste 5.1 DTS permet de renforcer les ambiances du film, notamment avec des basses particulièrement présentes et efficaces. Le « Nostromo » débarque littéralement dans votre salon. La dynamique est parfaitement bien dosée et l’on plonge aisément dans le film. Cependant, la qualité sonore de la restauration et du transfert en Blu-Ray est aussi son principale défaut : La dialogues et certains effets spéciaux sont crachotant et rendent  les aigus un peu trop présent, particulièrement lors des hurlements des membres de l’équipage.

ALIENS : Un master DTS-HD de toute beauté avec une puissance de feu à la hauteur du film de James Cameron. Les basses sont imposantes et parfaitement bien dosées, au point que l’on plonge sans hésiter au cœur de l’action. Le support est resplendissant de dynamisme et la spatialisation est maitrisée avec précision. Le film gagne en volume et en puissance sur ce support qui devient à ne pas en douter LA référence en la matière.

ALIEN 3 : Un master DTS-HD de toute beauté avec une puissance de feu à la hauteur du film de David Fincher. Les basses sont imposantes et parfaitement bien dosées, au point que l’on plonge sans hésiter au cœur de l’action. Le support est resplendissant de dynamisme et la spatialisation est maitrisée avec précision. Le film gagne en volume et en puissance sur ce support qui devient à ne pas en douter LA référence en la matière.

ALIEN LA RESURRECTION : Un master DTS-HD de toute beauté avec une puissance de feu à la hauteur du film de Jean-Pierre Jeunet. Les basses sont imposantes et parfaitement bien dosées, au point que l’on plonge sans hésiter au cœur de l’action. Le support est resplendissant de dynamisme et la spatialisation est maitrisée avec précision. Le film gagne en volume et en puissance.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 240 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

ALIEN : Les commentaires audio de Ridley Scott lors de la version Director’s Cut de 2003 ou encore lors de la sortie du coffret DVD en 1999. Une bonne idée qui permettent de voir l’évolution que le réalisateur a voulu donner à la nouvelle version et les aspirations qui le menait lors de sa sortie en 1979. On retrouve d’ailleurs les scènes coupées déjà présentes dans les éditions dvd précédentes, ainsi que la bande sonore isolée de chaque version. Puisque le Blu-ray propose la version cinéma de 1979 et celle de 2003.

ALIENS : Les commentaires audio de James Cameron  lors de la version Director’s Cut de 2003 ou encore lors de la sortie du coffret DVD en 1999. Une bonne idée qui permettent de voir l’évolution que le réalisateur a voulu donner à la nouvelle version et les aspirations qui le menait lors de sa sortie en 1986. On retrouve d’ailleurs les scènes coupées déjà présentes dans les éditions dvd précédentes, ainsi que la bande sonore isolée de chaque version. Puisque le Blu-ray propose la version cinéma de 1986 et celle de 2003.

ALIEN 3 :  Les commentaires audio de l'équipe du film, mais pas de David Fincher, lors de la version Director’s Cut de 2003 ou encore lors de la sortie du coffret DVD en 1999. Une bonne idée qui permettent de comprendre ce que l'équipe a pu ressentir lors du tournage et les leçons qu'elles en ont tirées. On retrouve d’ailleurs les scènes coupées déjà présentes dans les éditions dvd précédentes, ainsi que la bande sonore isolée de chaque version. Puisque le Blu-ray propose la version cinéma de 1992 et celle de 2003.

ALIEN LA RESURRECTION : Les commentaires audio de Jean Pierre Jeunet lors de la version Director’s Cut de 2003 ou encore lors de la sortie du coffret DVD en 1999. Une bonne idée qui permettent de voir l’évolution que le réalisateur a voulu donner à la nouvelle version et les aspirations qui le menait lors de sa sortie en 1997. On retrouve d’ailleurs les scènes coupées déjà présentes dans les éditions dvd précédentes, ainsi que la bande sonore isolée de chaque version. Puisque le Blu-ray propose la version cinéma de 1997 et celle de 2003.

DISC 5 : LA Conception D’Alien Anthology : Un premier DVD de bonus qui revient avec beaucoup de détails sur la conception de l’anthologie, du bourgeon de la créature aux choix définitif de son dernier volet.

ALIEN : A grand renfort d’interviews, la plupart du temps enregistrées pour la sortie DVD, avec tout ce que cela comporte de nostalgie. Ce qui est réellement intéressant dans ce premier documentaire, c’est qu’il met parfaitement en avant toutes les tensions qui entourèrent la création d’Alien, des origines dans les dessins de HR Giger, en passant pas les prémices de l’histoire par Dan O’Bannon, jusqu’au choix des acteurs. Sans réellement faire dans le politiquement incorrect, le documentaire laisses les intervenants se livrer sur le film, ce qui laisse apparaitre une certaine déception dans la voix de Dan O’Bannon de ne pas avoir put réaliser le film et s’être fait damer le pion par la production qui lui a préféré un réalisateur presque inconnu. Le documentaire montre avec beaucoup de souplesse les difficultés et les choix cornéliens devant lesquels les producteurs se trouvaient pour mettre en image ce projet au début dérisoire et sous-évalués jusqu’à ce que Ridley Scott s’approprie le projet en fasse un story-board et lui donne enfin l'image de l’ampleur qu’il prendrait. Même les comédiens ne sont pas oubliés et chacun, à plus ou moins grande échelle, est représenté dans le process de fabrication du film. Une seule ombre au tableau : L’ensemble est très vite soporifique, notamment par la cause d’un manque de rythme évident. L’ensemble des intervenants semble avoir été interviewé à la fin d’une longue nuit et l’on peine à ne pas avoir les paupières lourdes, au bout des 45 minutes de reportage.

 ALIENS : Même constat que dans le premier documentaire, celui-ci traite de l’ampleur que prit le projet sous l’impulsion de James Cameron. Ce dernier ne voulant pas réaliser un « Film d’horreur Gothique », mais plutôt un véritable film d’action avec tout ce que cela comporte de changement dans l’atmosphère du film, la conception des décors et ses complications qui en découlent.  Avec toutefois une certaine particularité, puisque l’on voit comment Peter Lamont, tellement impliqué dans la gestion de son budget en vient à changer les plans des décors et à trouver des idées dans le recyclage pour rentabiliser au maximum, que ce soit un tracteur d’avion récupéré pour trois fois rien ou encore l’utilisation d’effets miroirs pour la scène des caissons temporels. Une idée originale toutefois vient traverser le documentaire, celle de mélanger les interviews d’archives et de nouvelles prévues pour cette édition, les acteurs ont changé, la nostalgie s’est installé petit à petit et pourtant tout semble intact, y compris lorsqu’il faut parler des sujets gênant comme les mauvais choix du chef opérateur Dick Bush qui quitta le plateau durant le tournage, ou encore des différentes tensions liées aux personnes (James Cameron, Gale Anne Hurd sa productrice et femme), aux cultures etc…

ALIEN 3 : Changement de ton radical pour parler d’Alien 3. Le ton y est plus grave et l’on ne parle plus d’un chef d’œuvre en marche, mais des conséquences et des raisons d’un naufrage. Ce qui est intéressant dans ce documentaire, c’est que chacun donne sa version du ratage, à commencer par Renny Harlin (Cliffhanger), et plus particulièrement Vincent Ward (Au-delà de nos rêves) qui explique ce qu’il imaginait pour ce troisième volume, une idée qui ne manquait pas d’intérêt, mais qui ne parvint pas à séduire la production. Le documentaire de ce troisième volume est sensiblement plus court que  ceux des deux premiers volumes mais on peut se rattraper avec les bonus additionnels, qui rentrent un peu plus dans le détail. Avec en prime les avis mitigés des participants, ce qui reste en soit une belle leçon d’humilité. Un seul regret : Toujours pas d’intervention du réalisateur David Fincher qui ne semble toujours pas prêt à parler de cette aventure désastreuse.

ALIEN RESURRECTION : Pour finir, retour sur le quatrième volet de la saga, réalisé par Jean-Pierre Jeunet. Comme pour les précédents volumes, l’accent est mis sur les différents chemins qui ont aboutis à la résurrection du monstre et particulièrement de Ripley. Notamment, il est amusant de  voir que les producteurs originaux de la Fox ne voulaient pas de ce quatrième volet et la manière dont le producteur David Giler « botte en touche ». Ensuite nous rentrons dans le schéma classique, mais toujours aussi passionnant, de la rédaction du scénario aux choix du réalisateur. Il est d’ailleurs intéressant de voir que Jean-Pierre Jeunet avait emmené son staff, y compris son ami de toujours Marc Caro, mais celui-ci n’étant pas fait pour les studios hollywoodiens se retira du projet. Tout y est avec toujours autant de détail, y compris les moins commerciaux comme le fait que Sigourney Weaver ait refusé de tourner en dehors des Etats-Unis et imposé ses volontés.

Pour conclure ce Blu-ray de bonus est assurément le plus complet qu’il m’ait été donné de découvrir. Une référence absolues est née. D’autant qu’un sixième DVD nous attend.

DISC 6 :  Sur ce dernier disque, chaque film est décliné en trois parties : Pré-production, Production et Postproduction. Chacune renfermant une série de chapitres sur la construction étape par étape des Films.

Les notes du créateur Dan O‘Bannon, la première esquisse de scénario original,  les dessins préparatoires et le story-board. Mais le plus intéressant réside tout de même dans le fait de réunir sur cette nouvelle édition l’ensemble des éditions précédentes, y compris les bonus de l’édition laser disc, parfois frustrante, car elle utilise un peu trop souvent les photos et autres images fixes. On retrouve ainsi des bonus parfois oubliés tels que le film de l’attraction créée en parallèle de la sortie d’Aliens (James Cameron, quel Businessman !). L’ensemble des bonus viennent en majorité de l’édition Laserdisc et le reste provient de note de production, l’ensemble atteint un niveau rarement atteint en matière d’information chacun y trouvera son bonheur, même si l’on peut reprocher un aspect un peu trop technique à ce dernier support. On pourra tout de même reconnaitre aux concepteurs une véritable envie de nous montrer cette saga dans tous les sens afin de mieux en approcher l’essence. Cette édition est remarquable !