Honey

Catégorie
Cinéma
Pays
USA
Date de sortie
17/11/2010
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Marc Platt et Andre Harrell
Scénaristes
Alonzo Brown et Kim Watson
Compositeur
Mervyn Warren
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
94
Support
Critique de Emmanuel Galais

Honey Daniels a longtemps attendu de révéler au monde ses talents de danseuse, et maintenant son désir le plus cher est sur le point de se réaliser, mais la route vers le succès n’est pas aussi lisse qu’elle n’y parait.

Les laboratoires pharmaceutiques viennent de trouver une nouvelle arme : « le film qui donne mal à la tête ». Et Bille Woodruff est certainement leur meilleur allié, car avant d’enfoncer le clou avec le terriblement navrant « American Girls 5 » et son effet irritant oculaire, le réalisateur avait déjà officié dans le film Hip-Hop. « Honey » pouvait pourtant laisser présager d’un réalisateur désastreux, à la mise en scène inexistante et aux idées originales totalement invisibles. Les années 50 ont eu Ed Wood comme « pire » réalisateur, les années 2000 auront Bille Woodruff. Avec une mise en scène répétitive, des morceaux Hip-Hop tellement poussés dans les basses que mon cerveau en tremble encore, rien ne nous ait épargné, encore moins les chorégraphies pompeuses et sans aucune originalité. Prenez l’ensemble des films « Sexy Dance », « Street Dance » et globalement tout ce qui se finit par « Dance » et vous aurez « Honey ».

Mais soyons honnête, ne mettons pas tout sur le dos du réalisateur, le pauvre doit faire un film avec le scénario d’Alonzo Brown (Mon cousin Skeeter) et Kim Watson (qui signe là son premier scénario) . Et là, on se demande même comment une telle histoire a pu passer la barrière de la production, si ce n’est le prétexte à accumuler des musiques pesantes avec des chorégraphies pseudo-spectaculaires pour faire vibrer un public d’amateur de voitures tunées et de caissons de basses embarqués. Les scénaristes accumulent les clichés, font dans le surplus de tout et participent encore à une ghettoïsation de minorités. Le film montre une métisse, dans un quartier noir gangréné par les gangs qui tentent de lutter contre un méchant blanc plein d’argent, qui n’en veut qu’à son intimité.

Globalement, le film n’amène rien, est aussi léger qu’un mur de parpaings, et sa mise en scène est aussi fine qu’une main de maçon tenant la truelle. Et encore, a ce moment de la chronique, je n’ai pas encore parlé du jeu de l’actrice principale : Jessica Alba (Les 4 fantastiques).  A ce niveau de jeu l’actrice est en phase totale avec son réalisateur, transparente comme rarement une comédienne ne le fut. Même lors des chorégraphies censées la mettre en valeur, la jeune femme est inexistante, on la prendrait presque pour le balais caché dans un coin du décor. Le pire de la prestation étant le final, plein de bons sentiments, dans lequel la comédienne échoue lamentablement lorsqu’elle doit jouer la surprise mêlée à la joie.

En conclusion, après les yeux c’est donc le cerveau qui a pris. « Honey » confirme au moins une chose : le réalisateur Bille Woodruf doit absolument arrêter de faire des films. Bon il faut que j'ailles me coucher maintenant, car mon cerveau tremble encore de ce film, quel supplice !

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image qui manque terriblement de relief. Le grain est un peu trop pesant et les contrastes restent insuffisamment inégaux, particulièrement entre les scènes dansées et les dialogues de cette histoire passionnante. Les couleurs sont tout de même de qualités et prennent tout leur sens dans les scènes musicales.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Allemand
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Espagnol
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Japonais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Cantonais
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Danois
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Grec
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Mandarin
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Néérlandais
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Norvégien
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Portugais
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Suédois
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Une bande son DTS-HD Master Audio 5.1, forcément efficace qui se met totalement au service de ce film musical. Les basses sont particulièrement mises à contributions, et la dynamique se fait immédiatement entendre dès que les besoins s’en font sentir. La spatialisation est en phase totale avec le film.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Les commentaires audio insipide de Jessica Alba et du réalisateur Bille Woodruff. La comédienne ne cesse de s’extasier devant les chorégraphies et cela devient vite pénible pour le spectateur. Puis un making of surréaliste où le comédien Mekhi Phifer (Urgences) parvient à dire « L’histoire est d’une intelligence incroyable, ce film est un chef-d’œuvre », on est subjugué par la force de la communication. Les scènes inédites viennent compléter l’ensemble, puis on arrive dans les bonus spécifiques aux jeunes fans de Hip-hop : « Danse comme Honey », puis les coulisses du clip de Blaque et le clip lui-même et pour finir la musique exclusive du film.