Toi, Moi et Duprée

Catégorie
Cinéma
Titre Original
You, Me and Dupree
Genre
Pays
USA
Date de sortie
09/11/2010
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Owen Wilson, Scott Stuber et Mary Parent
Scénaristes
Michael Le Sieur
Compositeur
Rolfe Kent
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
109
Support
Critique de Emmanuel Galais

Matt et Kate se marient, et pour témoin, le marié a choisi Duprée son meilleur ami. Seulement lorsque ce dernier s’incruste dans la vie du couple, le quotidien devient vite invivable et Matt a bien du mal a gérer son mariage et son meilleur ami Duprée.

Que dire lorsqu’une comédie vous assomme au point de vous endormir ? Et bien pas grand-chose en fait, si ce n’est que la déception est à la hauteur de l’excitation qu’avait suscité le titre et le résumé de ce film. Car il faut bien se l’avouer l’affiche était prometteuse et l’on espérait réellement beaucoup de ce trio que forment Matt Dillon (Mary à tout prix), Kate Hudson (Ma meilleure ennemie) et Owen Wilson (Une nuit au musée) en l’occurrence une envolée d’humour noir, des tonnes de répliques cinglantes, des situations cocasses à nous en faire serrer les côtes, tout ce qui peut-être la réputation de ces acteurs qui ont déjà fait preuve de leur talent dans une filmographie largement éprouvée.

Seulement, il n’en n’est rien, les trois acteurs semblent perdus dans un scénario vide qui manque terriblement de volume. L’histoire déjà à la base sentait un peu le réchauffé et la facilité, il s’avère très vite que le traitement du scénariste ne va pas plus loin que ce que l’on pressent. Les situations sont aussi téléphonées qu’on l’imaginait avec un ami qui s’installe de manière durable, avec des manières grossières, des visions de la vie qui lui sont propres et pas grand-chose de plus, même le final est à la hauteur de ce dont on avait peur. Les scénaristes donnent à manger aux acteurs et vise et versa.

Et la réalisation des frères Russo n’arrange rien, au contraire, elle rentre totalement dans le schéma du scénario. Avec un clacissisme presque scolaire, les réalisateurs ne font preuve d’aucune originalité, ils filment en toute banalité leurs comédiens, les laisse en roue libre, ce qui n’arrange rien et le rythme imposé est très vite pesant pour le spectateur qui ne tarde pas à montrer des signes de faiblesse évidente. Car il est très difficile de ne pas sombrer dans un sommeil presque léthargique devant une réalisation aussi mièvre et dénuée d’intérêt.

Enfin, même constat pour les acteurs qui, comme une sorte d’évidence, donnent le strict minimum syndical. Matt Dillon n’est jamais paru aussi éloigné de son personnage, presque une leçon d’amateurisme. L’acteur semble l’ombre de lui-même et donne une composition si sobre qu’elle en est presque transparente. La palme de la transparence revenant à Kate Hudson qui semble résignée à jouer la potiche dans un film aussi plat qu’un encéphalogramme de grenouille. L’actrice pourrait presque avoir inspiré le film de François Ozon, tant elle maitrise le rôle de potiche. On se demande juste si cela est fait exprès. Gardons le meilleur pour la fin, Owen Wilson dont la composition est aussi inspirée qu’un homard à la Scala. L’acteur est absent, malgré des efforts de gestuelle qui pourrait laisser supposer, une possible reprise en main de l’acteur sur son rôle, mais il n’en n’est rien, de la même manière que son partenaire, Owen Wilson semble à des années de lumière de ce que l’on attend de lui. En même temps il ne s’éloigne que très rarement du schéma d’action qu’il s’est fixé et d’un rôle à un autre le comédien en fait de moins en moins et cela commence à devenir particulièrement pesant.

En conclusion, «Toi, moi et Duprée» est un film inexistant et inutile qu’il vaut mieux vite oublier particulièrement si l’on a un peu d’estime pour les comédiens qui partagent l’affiche de cette comédie.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Une image particulièrement soignée qui met parfaitement en valeur les choix visuels et techniques du réalisateur. Le support se prête à merveille à l

’exercice, et même si le film ne risque pas de marquer dans le marbre la mémoire collective, il bénéficie malgré tout de contrastes de qualité qui donnent un relief suffisant à l’ensemble.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Allemand
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Espagnol
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Italien
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Coréen
Oui
Non
Non
 
 
 
Danois
Oui
Non
Non
 
 
 
Grec
Oui
Non
Non
 
 
 
Japonais
Oui
Non
Non
 
 
 
Mandarin
Oui
Non
Non
 
 
 
Néérlandais
Oui
Non
Non
 
 
 
Norvégien
Oui
Non
Non
 
 
 
Polonais
Oui
Non
Non
 
 
 
Portugais
Oui
Non
Non
 
 
 
Suédois
Oui
Non
Non
 
 
 
Thailandais
Oui
Non
Non
 
 
 

Côté son, la piste DTS-HD est suffisamment efficace pour se faire discrète lorsque le besoin s

’en fait sentir, mais aussi pour se rappeler à notre bon souvenirs, lorsque l’action le demande. La spatialisation est de bonne composition, et il n’est pas besoin de jouer avec la télécommande pour entendre les dialogues.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
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Jeux intéractifs
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Bonus Cachés
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