Le monde des requins - Blu-ray 3D active

Les premiers documentaires en 3D active arrivent chez Universal. Un triptyque proposé par Jean-Michel Cousteau et issu des stocks IMAX 3D. Au programme donc Les merveilles de l’océan 3D, Dauphins et baleines 3D, Le monde des requins 3D.

Les trois films sont vendus à l’unité mais nous avons préféré vous les présenter en même temps puisque leurs caractéristiques scénaristiques et techniques sont similaires, seul le sujet n’est pas le même. A noter, et c’est évidemment important, qu’il est possible de les visionner en 2D, vous pouvez donc les acquérir même si aujourd’hui nous n’êtes pas encore équipé (lecteur Blu-ray 3D + téléviseur 3D + lunettes 3D actives). C’est une stratégie intéressante d’Universal car pour l’instant chez Disney il faut acheter une édition 3D spécifique, sans possibilité de lire le programme en 2D !

Contemplation 3D

Les merveilles de l’océan 3D, Dauphins et baleines 3D, Le monde des requins 3D ce sont donc trois films qui ont fait les belles projections de certaines salles IMAX 3D. Nous sommes ici face à des documentaires sous-marins dont le tournage a été réalisé nativement en 3D. Cela se perçoit notamment par la volonté des cadreurs de se positionner de façon à ce que les effets 3D ressortent mieux mais également par une mise en scène globale de ces trois films avec un rythme plutôt contemplatif ; nous sommes loin ici des mises en scènes narratives de la BBC (voir notamment, en suivant ce lien, notre critique du fabuleux coffret Life, également chez Universal).

Immersion 3D

Le commentaire qui accompagne les images est d’ailleurs posé, permettant de le lier au lent rythme des images. Ce rythme est parfait pour nous faire croire que nous sommes sous l’eau, à découvrir les univers proposés ; pas de coupure étonnante dans le montage, bien au contraire, nous nageons doucement sous l’eau et nous observons en toute sérénité les mouvements et les paysages. Finalement c’est une occasion adaptée pour un visionnage 3D, d’autant plus que les paysages sont souvent riches et fortement peuplés ; le spectateur a vraiment le temps de goûter aux plaisirs d’une immersion 3D visuelle. Un plaisir visuel d’ailleurs encore mieux accentué par section sonore DTS HD Master Audio (VF ou VO) qui apporte la note finale de réalisme. Les ambiances sous-marines, bien que particulières, ont été admirablement reconstruite pour que le spectateur se croit réellement sous l’eau et ait envie de reprendre son souffle.

En conclusion

Si vous êtes un habitué des documentaires, vous n’apprendrez certainement pas grand-chose ici mais le but, vous l’avez compris, est surtout de vous en mettre plein les yeux (et les oreilles). Mission réussit, même si plus personnellement j’ai trouvé globalement le temps long, notamment sur Les merveilles de l’océan 3D qui est largement plus contemplatif que les deux autres films, plus dynamiques car permettant de suivre certains des habitants des fonds sous-marins.

Avant de basculer en 3D, signalons que l’image proposée est réellement détaillée et l’encodage ne souffre d’aucun reproche. Cela permet bien évidemment de donner toute sa saveur à l’expérience 3D, d’autant plus que certaines séquences portent de très nombreux personnages à l’écran. Les centaines de poissons qui jaillissent de l’écran (cela est parfois perturbateur) sont en effet ultra réalistes et aucun artefact de compression ne vient tuer l’immersion 3D. La pénombre souvent de mise dans les fonds sous-marin n’est pas un frein aux effets 3D ; les effets de détachement des poissons sont souvent renforcés d’ailleurs par leur éclairage proche. Comme toujours en 3D, les grands espaces ressortent moins mais les cameramen se sont la plupart du temps arrangés pour placer en premier plan un élément qui offre une 3D jaillissante impressionnante.

La VO (commentaire de Richard Attenborough) et la VF sont proposées toutes deux en DTS HD Master Audio avec un mixage porté sur le sensationnel sonore comme c’est souvent le cas sur les productions IMAX. C’est donc un prolongement naturel de la 3D visuelle qui est proposée avec des sensations qui permettent aisément de se croire sous l’eau, à la place du cadreur.