40 ans, toujours puceau

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The 40-year-old Virgin
Genre
Pays
USA
Date de sortie
19/01/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Judd Apatow, Clayton Townsend et Shauna Robertson
Scénaristes
Judd Apatow et Steve Carell
Compositeur
Lyle Workman
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
132
Support
Critique de Emmanuel Galais

Le Lundi Matin, lorsque ses collègues décrivent avec force détails leurs exploits libidineux du week-end, Andy Stitzer, 40 ans, se sent bien penaud, car il est encore puceau. Partagés entre hilarité, incrédulité et consternation, ses amis Jay, David et Cal décident de prendre en main sa tardive initiation : de gré ou de force, Andy va devoir franchir le Rubicon.

Judd Apattow est un réalisateur qui semble se spécialiser dans la comédie graveleuse, bien grasse et souvent politiquement incorrect. Qu’il soit scénariste, producteur ou bien dérrière la caméra, le sujet ne manque pas d’inspirer Apatow, qui semble en faire son fond de commerce. Fort d’une carrière qui ferait rougir Max Pecas (Deux enfoirés à St Tropez), le réalisateur américain s’entoure de la même équipe d’acteurs, qu’ils soient à la télé ou sur grand ecran, comme Steve Carrell (Evan tout puissant) ou encore Jay Baruchel (L’apprenti Sorcier). « 40 ans, toujours puceau » n’est pas le premier grand succès de son auteur, mais certainement celui qui l’impose comme un nouveau roi de la comédie grasse, avec tout ce que cela implique d’allusions graveleuses, de répliques presques cultes et ainsi de suite. La nouveauté ici, vient du fait de faire du héros d’un Teen Movie, un homme d’une quarantaine d’année, confronté aux mêmes problèmes que ceux qui sont d’habitude réservé aux ados libidineux.

Dans les années 80, la série des « Porky’s » avaient ouvert la porte, puis dans les années 90 ce fut « American Pie » qui vint reprendre le flambeaux ouvrant la porte à une série de films dont l’intelligence cède systémiquement la place à l’inepse, depuis plusieurs années, il y a la bande de Judd Apatow qui nous sort des comédies ouvertement graveleuses, mais qui ont l’intelligence de prendre le spectateur à contre-pied. En l’occurrence, ici, le réalisateur ne force pas le trait plus que nécessaire, autour d’un héros dont la spécificité parle pour lui. Le spectateur est d’ores et déjà pris dans les méandres d’un sujet intriguant qui le fait de se retrouver dans la peau des copains d’Andy Stitzer. Le film ne résonne pas comme le chef d’œuvre de profondeur qui se retrouvera aux Oscars, mais il a le mérite de caricaturer tout en gardant une forme de respect envers son personnage, qui se teinte en tendresse, pour une souffrance intérieure que l’on imagine facilement.

Mais il faut le reconnaitre, la force du film réside principalement dans le rôle tenu par Steve Carell. L’acteur aime son personnage et lui donne une véritable tendresse dans sa gestuelle, mais surtout dans son regard. Comme un Droopy permanent qui ne parvient pas à cacher un humoriste imposant, Steve Carell lui donne une véritable dimension populaire qui manquait à Andy Stitzer. Jamais dans la facilité, l’acteur traite son personnage avec respect et justesse et complète le tableau, avec le reste de la distribution.

En conclusion, « 40 ans toujours puceau » est une comédie potache ouvertement assumée, qui garde finalement un grand respect pour son personnage proncipal et incite le spectateur à prendre la place des amis du héros et ainsi hésiter entre incredulité, hilarité et Consternation.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les  contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble  Le support est d’une grande efficacité pour donner un véritable volume aux ambiances.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Allemand
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Espagnol
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Italien
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Japonais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Cantonais
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Coréen
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Danois
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Grec
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Mandarin
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Néérlandais
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Norvégien
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Portugais
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Suédois
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Un Master Audio DTS HD  5.1, qui tient ses promesses, mais qui souffre d’un léger surgonflage en basse. Pour le reste la spatialisation reste cohérente, même si les dialogues sont parfois un peu en retrait. La dynamique reste brillante et l’on prend beaucoup de plaisir à suivre les mésaventures de ce héros.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Forcément un Bêtisier, puis une reprise amusante de la joute verbale des amis d’Andy Stitzer : "Comment je sais que tu es homo ? », puis plusieurs séquences amusantes autour du film  comme : « Les fantasmes d’Andy » ou encore « Les conseils d’épilation ». Le plus intéressant restant les commentaires audio de l’équipe, qui reviennent avec beaucoup de bonheur et d’humour autour de la construction de ce film. Un ensemble de bonus totalement cohérent, qui ne manque pas d’intérêt.