Demolition man

Catégorie
Cinéma
Pays
Etats-unis
Date de sortie
08/02/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Howard G. Kazanjian, Michael Levy, Joel Silver
Scénaristes
Peter M. Lenkov, Robert Reneau, Daniel Waters
Compositeur
Elliot Goldenthal
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
115
Support
Critique de Chanh Hong
L'HISTOIRE :
1996, le sergent John Spartan affronte un criminel redoutable nommé Simon Phoenix. A la suite de ce combat, Simon est arrêté et condamné à 35 ans de cryogénisation. John Spartan est lui aussi condamné à la cryogénisation car pendant l'affrontement, il a commis une erreur qui a couté la vie a des otages.
En l'an 2032, Simon Phoenix s'évade de prison et sème la terreur dans une nouvelle société où toutes formes de criminalités violentes ont disparu, la Police n'est pas de taille pour l'arrêter, elle doit alors faire appel à John Spartan.

Il y a un peu de "Terminator 2" dans "Demolition man". D'abors, scénaristiquement, avec cette histoire de deux ennemis qui "voyagent" dans le temps pour en découdre.
Puis, la musique qui accompagne le début du film n'est pas non plus très éloignée du film de James Cameron.
Mais la comparaison s'arrête là, puisque passé les dix premières minutes qui promettaient un film d'action sérieux, et un affrontement dantesque entre Sylvester Stallone et Wesley Snipes, le scénario change radicalement de ton. Le film devient une comédie d'action parsemée de touches d'humour plus ou moins drôle, et de gags visuels et de dialogues plus ou moins lourds.
Pour ne rien arranger, la chef costumière du film a trouvé les costumes les plus kitschs et les plus ringards qui ont été donnés de voir dans un film d'action futuriste (mention spéciale pour les habits de Wesley Snipes).
La musique n'est pas épargnée, puisque le compositeur a cru bon de pimenter les scènes de combats avec des morceaux de musique scratchés par un DJ sur sa platine qui a pour effet de ridiculiser celles-ci.
De scènes d'action, il y en a très peu dans "Demolition man". Et quand celles-ci refont surface à la fin du film, elles s'avèrent totalement inefficaces. Le combat final, rappelle (encore) étrangement le "Terminator 2" de Cameron.

C'est finalement Wesley Snipes qui relève le niveau du film en faisant des tonnes dans son rôle de méchant. Il réussi à faire de l'ombre à Sylvester Stallone qui est complètement invisible dans ce film.
Même sa partenaire Sandra Bullock arrive à être plus charismatique.

L'affiche de "Demolition man" promettait un duel titanesque entre Sylvester Stallone et Wesley Snipes, le film ne tient pas cette promesse. Résultat : un échec incontestable.
Le film n'est pas loin d'avoir un pied dans la catégorie "nanar". A réserver aux fans de Sylvester Stallone, et encore...

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
L'image de "Demolition man" est tout simplement resplendissante, qui l'eut cru. Provenant d'un master tout propre, sans poils, ni griffures, bénéficiant du nouveau encodage adopté par Warner, le codec AVC à la place du VC-1 habituel.

La définition est remarquable, excepté un plan flou au début du film, qui plus du au condition de tournage que d'un défaut d'encodage.
Les couleurs n'ont jamais été aussi belles et voyantes, comparé à l'édition DVD, c'est un grand bond en avant.
L'image conserve une fine couche de grain, rappelant agréablement que ce film a été tourné en pellicule, et n'a pas été altéré par le DNR.
L'image est souvent remarquablement détaillée sans que le Edge Enhancement ne soit employé. Les gros plans des visages des acteurs sont remarquables.

En un mot, Warner a fait un excellent travail au niveau de l'image de "Demolition man".
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Bonne
Moyenne
Français
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Espagnol
Oui
Non
Non
 
 
 
Italien
Oui
Non
Non
 
 
 
Néérlandais
Oui
Non
Non
 
 
 
Norvégien
Oui
Non
Non
 
 
 
La piste DTS HD MASTER 5.1 de la V.O se montre solide, notamment lors des scènes d'actions.
Les enceintes surrounds et le caisson de basse sont fréquemment sollicités. Les phases de dialogues se montrent précises.

Bien sûre, il est inutile de s'attendre à une bande son aussi agressive et tonitruante que les films tournés avec les technologies d'aujourd'hui.

La VF en Dolby Digital surprend agréablement, mais rien ne vaut la V.O et sa piste HD.

En résumé, "Demolition man" est loin d'être un top démo au niveau audio, mais assez solide pour nous plonger au coeur de l'action du début jusqu'à la fin.


Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
- Commentaire audio du réalisateur Marco Brambilla et du producteur Joel Silver : un bonus réservé aux anglophones et aux personnes qui sont bilingues, car dépourvu de sous titres français.

- Bande annonce du film.