Jonah Hex

L'histoire
Jonah Hex, un soldat sudiste voit sa famille tué sous ses yeux par le terrible Quentin Turbull, et laissé pour mort. Il est sauvé in extremis par les indiens, mais garde une trace indélébile de cet évènement tragique : la moitié de son visage est gravement brûlée.
Quelques années plus tard, le Président des Etats-unis demande à Jonah Hex de l'aider à mettre fin aux agissements d'un criminel redoutable qui n'est autre que son vieil ennemi Quentin Turnball.

La critique
Le scénario de "Jonah Hex" rappelle étrangement celui de "Wild Wild West" avec cette histoire d'un soldat sudiste qui cherche à renverser le président avec une arme mortelle, pour dominer les Etats-Unis d'Amérique.
D'ailleurs l'histoire de "Wild Wild West" n'était rien d'autre qu'une imitation des scénarios des James Bond, période Roger Moore. D'autres références peuvent être décelées comme "The Dark Knight", comme la présence du personnage de l'armurier d'origine Afro-américaine. Et le rôle de Morgan Freeman dans "The Dark Knight" n'est rien d'autre qu'une référence au personnage "Q" des James Bond. Enfin, la scène d'introduction de "Jonah Hex" rappelle étrangement celle de "Wolverine", jusqu' à dans la mise en scène et le montage avec des ralentis.

Les plans proposés dans le film sont vus et revus dans les autres films. Et certaines séquences frisent le ridicule, avec la surenchère d'explosions et d'effets spéciaux.

Les acteurs font ce qu'ils peuvent, notamment Josh Brolin qui essai d'être le plus torturé et le plus menaçant possible, mais ça ne marche pas. John Malkovitch incarne un méchant invisible tellement sa performance est fade. L'interprétation de Michael Fassbender n'est pas sans rappeler celle de Heath Ledger dans "The Dark knight", jusqu'aux couleurs des costumes.
Enfin Megan Fox a droit à plus de textes à dire que dans "Transformers", mais son personnage reste superficiel, et sa relation avec Josh Brolin ne fonctionne pas du tout à l'écran.

Le film dégage une impression générale de "bâclé", avec énormément de trous scénaristiques. Si bien qu'à peine rentré dans le film, il est déjà fini. On ne voit pas le temps passé (dans le sens négatif hélas).

Conclusion
"Jonah Hex" est à classer dans les adaptations Comics ratés tels que "Daredevil", "Ghost rider", "Elektra"... A voir une fois et une fois seulement.

L' encodage VC-1 de Warner, avec un Bitrate qui tourne autour de 25 Mbps avec des piques qui dépassent parfois les 30 Mbps, délivre une très belle image.
Le Blu ray reproduit bien la photographie des productions cinématographiques modernes de ce type de films: une image hyper contrastée, les couleurs hyper saturées, et une définition accrue faisant ressortir le grain cinéma, et des noires profondes.
Aucun problème de compression n'est à déplorer, banding, aliasing...sont aux abonnés absents.

L'ensemble est remarquable, aussi bien sur une télé qu'en vidéoprojection. C'est certainement un top démo !

Les amateurs de gros sons, ceux qui rêvent d'entendre et de sentir leurs enceintes vibrer sont servis, car la piste V.O HD MASTER 5.1 de "Jonah Hex" envoi du lourd, du très lourd même, et ceci dès l'ouverture du film, qui nous fait bondir hors de notre canapé si on n'y prend pas garde.
A côté la piste VF en simple Dolby Digital ne fait pas le poids, même si elle est loin d'être catastrophique. La V.O bénéficie plus d'ampleur et de précision, pour une écoute plus harmonieuse de l'ensemble.

Prévenez vos voisins, car cette piste déménage.