Arthur 3 : La guerre des deux mondes (Blu-ray)

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
France
Date de sortie
08/02/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Luc Besson
Scénaristes
Luc Besson
Compositeur
Eric Serra
Edition
Standard
DureeFilm
95
Support
Critique de José Evrard

Critique Subjective de Bruno Orru
L’histoire en quelques mots :

Maltazard a réussi à se hisser parmi les hommes. Son but est clair : former une armée de séides géants pour imposer son règne à l’univers. Seul Arthur semble en mesure de le contrer… à condition qu’il parvienne à regagner sa chambre et à reprendre sa taille habituelle ! Bloqué à l’état de Minimoy, il peut évidemment compter sur l’aide de Sélénia et Bétamèche, mais aussi – surprise ! - sur le soutien de Darkos, le propre fils de Maltazard, qui semble vouloir changer de camp.  A pied, à vélo, en voiture et en Harley Davidson, la petite troupe est prête à tout pour mener le combat final contre Maltazard.
 
Note : Ce film a été vu en avant-première dans le cadre du club 300 Allociné.

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La critique

Arthur 3 pourrait être un excellent film mais malheureusement il se retrouve parsemé de mauvais tics du réalisateur Besson : 
-          le scénario tient dans un sac à dos de Minimois et, plus grave, manque d’originalité. Il joue notamment trop sur une certaine facilité de faire vivre les jouets d’Arthur dans une réalité qui ne s-y prête pas au demeurant. Cela ne gênera certainement pas les plus jeunes néanmoins. Le gigantisme de Maltazard et des autres bestioles aurait pu être utilisé autrement que par les quelques tentatives d’humour, la plupart relié aux insupportables parents.
-          les personnages principaux – et contrairement au premier opus – manquent singulièrement de charisme.

-          Un fois de plus les uniformes sont ridiculisés par des personnages crétins et dont les déboires exposés à l’écran n’amusent même plus les enfants présents dans la salle et exaspèrent au plus au point la plupart des adultes.

-          Les parents sont encore plus stupides que dans les deux précédents volets et alourdissent singulièrement les tentatives d’humour.

En fait Besson loupe son coup car il oublie de donner une double lecture à son film, pour les enfants et les adultes. Seuls les tous petits y trouvent leur compte et laissent de coté les adolescents et adultes. D’ailleurs, je dois vous transmettre mon étonnement car j’ai découvert ce film en avant-première via le désormais club 300 Allociné ; alors que d’habitude la salle est pleine à craquée, elle était pour ce film à peine à moitié remplie ? Doit-on comprendre que l’engouement suscité par le personnage Arthur et son traitement cinématographique est tombé à plat ?

Heureusement quelques éléments sauve le film du naufrage dont le fabuleux personnage Darkos - et l'exceptionnel doublage de Marc Lavoine - qui, à chaque plan ou il apparait replace un sourire sur les visages ennuyés des spectateurs. D’ailleurs l’équipe du film sait bien que Darkos est devenu la carte maitresse du monde Arthur puisqu’il lui donne la vedette durant le générique de fin avec une performance rock endiablée qui sied parfaitement au personnage. Surtout, Darkos est le héros d’une scène magistrale, qui restera sans aucun doute dans les annales du cinéma français par son formidable clin d’œil à une certaine saga Star Wars. Je ne vous en dis toutefois pas plus pour ne pas gâcher la surprise.

Les effets spéciaux sont également au rendez-vous et l’intégration des personnages de synthèse dans le monde réel est convaincante.
 
En  conclusion

Alors que le premier volet des aventures d’Arthur était plein de surprise et présentait des personnages charismatiques dans un monde irréel qui faisait rêver petits et grands, ce troisième volet ne rattrape malheureusement pas les mauvaises impressions du second volet. La faute certainement à ce que l’histoire de ce troisième volet n’est plus dans la féérie du monde des Minimois mais dans une dimension humaine crétine qui ne peut amuser que les plus jeunes. C’est clairement insuffisant quand on connaît le potentiel de Luc Besson. Un gâchis.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Heureusement la qualité technique des productions Besson est toujours inversement proportionnelle aux qualités artistiques et ce Blu Ray ne déroge pas à la règle tant il est parfait et les images de synthèse sont resplendissantes de beauté et de relief.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Moyenne
Là aussi rien à dire sauf sur  la vf qui est un cran, voire deux, en  dessous de la Vo en terme de dynamique des voix et de leur intégration au mixage général. Là aussi, un mixage très dynamique où les sons fusent sur les surrounds. A noter que al voix en Vo de Malthazard est celle de Lou Reed.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 55 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Making of : plus une featurette promotionnel centré autour des interviews des protagonistes qui nous disent tous quel challenge a été la réalisation de 2 films en 3 ans. Et le  scénario, li appris combien de temps ?

Iggy Pop est Darkos : pour apprécier toute la saveur de ce bonus il faudra regarder le film en Vo , c’est à dire en américain.

En studio avec Darkos : idem

Le clip de Darkos : c’est le clip de fin du film où Darkos imite Iggy Pop sur scène en concert

Les voix de Darkos et Maltazard : Gérard Darmon s’est amusé comme un petit fou apparemment sur le doublage. Marc Lavoine lui fait un boulot formidable sur le personnage de Darkos pour faire oublier Iggy.

Interviews de Luc Besson , de Freddie Highmore , de Ron Crawford, de Mia Farrow , de Marc Lavoine , de Gérard Darmon , et d'Iggy Pop

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