Le Docteur Jivago

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Doctor Zhivago
Genre
Pays
USA
Date de sortie
02/02/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Carlo Ponti
Scénaristes
Robert Bolt
Compositeur
Maurice Jarre
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
197
Support
Critique de Emmanuel Galais
Le docteur Jivago est enrôlé de force dans l’armée au début de la révolution d’Octobre. Commence un long exode qui le sépare de la femme qu’il aime. Ce médecin russe idéaliste sera ballotté dans les remous de l’histoire, entre une vie conformiste auprès de son épouse et une passion aventureuse avec sa maîtresse.

Couronné de 5 oscars dont celui de la meilleure adaptation, « Le docteur de Jivago » aura marqué toute une génération par la symphonie marquante de la musique de Maurice Jarre et par la qualité de l’adaptation du roman de Boris Pasternak. Le film offre une véritable dimension romanesque à l’histoire de ce leader de l’opposition Bolchévique qui dut refusé le prix Nobel de littérature sous la pression du parti. David Lean (Lawrence d’Arabie) est en pleine ascension et confirme là, ses incroyables talents de réalisateur qu’il avait déjà démontré dans « Le pont de la Rivière Kwaï ». Car même si l’on regrette quelques erreurs de coupes malheureuses, le film est d’une maitrise remarquable et le réalisateur plonge le spectateur dans une fresque autant aboutie que rigoureuse. Avec des plans soignés au cordeau, des éclairages pointues et une photo grandiose, « Le docteur Jivago » est une adaptation fidèle au roman qui a su puiser au plus profond de l’essence même de son auteur et de l’époque paradoxale qu’il vécue.
 
Le scénario de Robert Bolt (Mission) tente d’ailleurs avec quelques maladresse toutefois de dépeindre cette naissance d’un ordre établie que veut l’égalité pour les peuples, mais qui ne fait, au contraire qu’accroitre sa souffrance, en lui imposant la pauvreté, la famine et l’exode. Le scénariste s’approprie l’œuvre de l’écrivain et en fait une œuvre d’un romantisme fort avec ce qu’il faut de caricature pour mieux appuyer les traces de la souffrance qui donne le véritable relief à l’ensemble.

Le docteur Jivago » est surtout l’occasion de confirmer les talent de ses comédiens avec notamment la naissance de celui de Géraldine Chaplin (Chaplin) qui signe là son premier rôle au cinéma et se retrouve devant l’extraordinaire Omar Sharif (Lawrence d’Arabie), alors en pleine gloire. D’ailleurs le comédien joue de sa stature de star et multiplie les compositions parfois un peu abusives avec un jeu très en retrait, parfois même transparent. Un choix semble-t-il volontaire puisque l’on ne peut se sentir que captiver par le personnage de Jivago.

En conclusion, « Le docteur Jivago » fait parti intégrante de la mémoire du cinéma, et même si la critique de l’époque en avait fait un véritable rejet, le film n’en demeure pas moins un véritable classique et la mise en scène de David Lean fait toujours autant preuve de rigueur et de soins. Une fresque à découvrir si cela n’a pas déjà été fait.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Une image impeccable, à la résolution soignée. Les noirs sont intenses et les couleurs parfaitement dosées pour donner une certaine profondeur , comme lors des scènes de paysages russes. Les contrastes offrent une véritable profondeur à l’ensemble. Une véritable réussite.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Allemand
Oui
Oui
Non
Moyenne
Moyenne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Moyenne
Moyenne
Bonne
Italien
Oui
Oui
Non
Moyenne
Moyenne
Bonne
Danois
Oui
Oui
Non
 
 
 
Espagnol
Oui
Oui
Non
 
 
 
Finnois
Oui
Oui
Non
 
 
 
Néérlandais
Oui
Oui
Non
 
 
 
Norvégien
Oui
Oui
Non
 
 
 
Portugais
Oui
Oui
Non
 
 
 
Suédois
Oui
Oui
Non
 
 
 
Alors forcément, les effets sonores sont au rendez-vous avecle Master Adio-DTS HD en VO, et même si le tout manque de subtilité parfois notamment par la présence un peu trop soutenue de la musique d‘ambiance. La spatialisation est impeccable et la dynamique forcément brillante avec des basses parfaitement dosées pour donner ce qu’il faut de densité à l’ensemble. Mais on regrettera toujours une perte de qualité évidente dans les autres versions qui ne bénéficient que de Dolby Digital 5.1.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Tout d’abord les commentaires audio pleins de nostalgie et de finesse d’Omar Sharif, Rod Steiger et Sandra Lean. Puis une rétrospective en deux parties, qui devient vite pesante tant les interlocuteurs sont pleins de complaisance et brossent un portrait composé de beaucoup trop de superlatifs pour être totalement crédible.