Love et autre drogues

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Love and Other Drugs
Pays
USA
Date de sortie
04/05/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Edward Zwick, Arnon Milchan, Marshall Herskovitz, Pieter Jan Brugge, Scott Stuber et Charles Randolph
Scénaristes
Charles Randolph, Edward Zwick, Marshall Herskovitz
Compositeur
James Newton Howard
Edition
Standard
DureeFilm
112
Support
Critique de Maxime Claudel

L’histoire
Jamie est un dragueur doué et plein de succès. Accessoirement, il vend aussi des médicaments à des médecins. Mais sa vie va changer quand il croise le chemin de Maggie, adorable mais atteinte de la maladie de Parkinson. Et là, c’est le drame…

La critique de Sébastien Keromen

Je sais pas vous, mais pour moi, la recette pour une comédie romantique réussie, c’est :
- Un couple tout mignon et acidulé, pas franchement destinés l’un à l’autre au début
- L’un des deux, souvent lui, a un métier plutôt original et rare
- Un ou deux personnages secondaires très pittoresque, de préférence un ami gay pour elle et quelqu’un de la famille pour lui, mais on peut varier. Au moins un doit être trop classe et étincelant pour être vrai
- De jolies scènes de séduction joyeuses
- Des dialogues piquants et charmants
- Des surprises pleines de couleurs
- Un peu de piment et de sexe parce que maintenant c’est moderne
- Des rivaux parce que sinon ça serait trop facile
- Une crise passagère sans vraiment de bonne raison, ce qui permettra de se réconcilier sans inquiétude
- Des scènes de complicité
- Une pincée de magie, ou de hasard trop beau pour être vrai
Mélangez le tout délicatement, faites cuire à four très doux, en laissant le cœur très tendre. Servez pour deux personnes.
Voilà. Oui c’est très guimauve (d’un autre côté, passez en revue vos comédies romantiques préférées et dites-moi si vous ne retrouvez pas au moins les 2/3 de ces points).

Mais voyons plutôt la recette que sert Love & autres drogues :

- Un couple assez adorable, là ça va encore
- Un métier original pour lui : vendeur de médicaments. Euh ? Vraiment ? C’est vendeur pour un film, ça ? C’est intéressant pour l’histoire, ça ?
- Un seul personnage secondaire : le frère du héros, geek obèse et obsédé, malheureux et maladroit et insupportable de bout en bout sans compter hypra relou, vraiment vous aviez rien de mieux en stock ? (ah si, deux autres personnages secondaires, joués par Oliver Platt et Hank Azaria, et arriver à rendre sans intérêt les personnages de deux acteurs aussi passionnants, c’est du grand art, ou justement pas)
- Des scènes au lit assez osées et sensuelles, tant mieux pour eux, tant mieux pour nous
- Des scènes de drague bien amusantes
- Des rivaux qui ne tiennent pas longtemps
- Ils ont un peu de mal pour la complicité, mais ça va finir par venir
- Des scènes de désespoir sur le Parkinson de l’héroïne
- Des multiples thérapies expérimentales
- La culpabilité, pour elle, de devoir lui imposer (à lui) sa maladie incurable qui ne peut être que dégénérative
- Des films souvenirs bien émouvants
- Sa décision à elle de ne pas l’obliger (lui) à vieillir avec elle
- Sa décision à lui de faire son choix à lui de s’occuper d’elle sans qu’elle ait la culpabilité.
Euh ? Mais c’est quoi cette recette ? On est toujours dans un film romantique ? Si on me posait la question sous la menace d’un pistolet à bouchon, je répondrais que non. Love & autres drogues (j’espère qu’on a viré le traducteur qui n’a même pas été foutu de traduire le titre en entier) c’est une ordonnance qui prescrit 20% de comédie romantique réussie, 20% de foirage total (le frère), 30% d’aventures de vente de médicaments et de Viagra, et 30% qui oscillent entre la morosité et le désespoir complet autour de la maladie de Parkinson. Et moi je n’ai qu’une chose à dire : j’avais choisi autre chose dans le menu, garçon, veuillez remporter le plat.

 

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Si l'on excepte les quelques bruissements venant mettre à mal une compression au demeurant de bonne tenue, l'image de Love et autres drogues est sensationnelle, en termes de détails - qui explosent sous nos yeux ébahis - et de colorimétrie. Un quasi sans-faute qui apparaît normal pour un film aussi récent.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Moyenne
Moyenne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Moyenne
Moyenne

Côté son, le constat n'est pas aussi élogieux que pour l'image, la faute à une dynamique très nettement en retrait, aussi bien sur la piste anglaise, en DTS HD Master Audio, que pour la française, en simple DTS. C'est d'autant plus dommage que les partitions musicales auraient mérité un meilleur traitement, ne serait-ce que pour tirer vers le haut un spectacle sonore déjà peu pétaradant à la base (cela reste une comédie romantique).

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Trois scènes coupées (HD, 7 minutes) : seule la dernière a vraiment un intérêt car elle creuse davantage les incompréhensions rencontrées par le couple vedette.

Discussion d’un acteur (HD, 7 minutes) : un court module au cours duquel Jake Gyllenhaal, Anne Hathaway et Edward Zwick donne leur avis sur l’histoire et les personnages.

Une beauté complexe – Anne Hathaway est Maggie (HD, 3 minutes) : l’actrice nous présente son personnage.

Un coureur de jupons réformé – Jake Gyllenhaal est Jamie (HD, 3 minutes) : l’acteur nous présente son personnage.

Vendre Love et autres drogue (HD, 3 minutes)

La bande annonce en HD (ainsi que celle de Black Swan)