Priscilla folle du désert

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The Adventures of Priscilla, Queen of the Desert
Genre
Pays
Australie, USA
Date de sortie
15/06/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Al Clark
Scénaristes
Stephan Elliott
Compositeur
Guy Gross
Edition
Standard
DureeFilm
103
Support
Critique de Maxime Claudel

Synopsis
Road-movie excentrique, "Priscilla" raconte l'histoire de trois girls de Sydney dans la panade, Felicia, Mitzi et Bernadette, deux travestis et un transsexuel.

Critique artistique
Dans Priscilla, folle du désert, nous suivons les tribulations de trois “folles” – deux travestis, un transsexuel -, embarquées dans un bus titubant et lâché dans le no man’s land australien. Avec ces personnages, l’aventure prête à sourire. Et c’est d’autant plus vrai que les trois acteurs – Hugo Weaving, Guy Pearce et Terence Stamp – s’en donnent à cœur joie et s’amusent en nous amusant. Ensemble, ils forment la grande force de Priscilla, folle du désert, en nous livrant un exercice périlleux. Car ils auraient très bien pu tomber dans la caricature facile. Fort heureusement, c’est tout le contraire qui se produit, ce qui a le bon goût de faire mouche et de nous donner envie de les adorer.

Mamma Mia

Emballé dans un road-movie, Priscilla, folle du désert s’apparente à un une véritable ode à la liberté et nous envoie des strass, des paillettes et des chansons de divas en pleine figure. En chemin, le réalisateur Stephan Elliott prend bien le temps de faire évoluer ses personnages, en les faisant se chamailler ou en nous racontant des bribes de leur passé. Chez eux, ils sont des stars. Mais à l’extérieur, c’est au regard des autres et à une intolérance punitive auxquels les "ladies" doivent faire face. Les yeux brillent d’émotion, les larmes coulent et les sourires s’animent. Sans tomber dans la leçon de morale facile, Priscilla, folle du désert parvient à nous faire rêver, de par son aventure colorée et pétillante. Gonflée et loin d’être gonflante. First I was afraid comme on dit…

Conclusion
Priscilla folle du désert est une véritable bouffée d'air frais, qui doit autant à son excellent traitement qu'à l'implication de ses acteurs.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Malheureusement, l’âge de Priscilla, folle du désert est très loin de jouer en sa faveur. Visiblement, le master n’a pas été totalement nettoyé, des artefacts et du bruit vidéo répondant très (trop ?) souvent présents. Du reste, la palette de couleurs reste chatoyante et le niveau de détail supérieur à un simple DVD. Par contre, les arrières plans ne sont clairement pas au niveau du support, tout comme les scènes de nuit, où le piqué baisse drastiquement.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Moyenne
Moyenne
Allemand
Oui
Non
Non
Bonne
Moyenne
Moyenne
Espagnol
Oui
Non
Non
Bonne
Moyenne
Moyenne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Moyenne
Moyenne
Italien
Oui
Non
Non
Bonne
Moyenne
Moyenne
Chinois
Oui
Non
Non
 
 
 
Japonais
Oui
Non
Non
 
 
 
Néérlandais
Oui
Non
Non
 
 
 
Portugais
Oui
Non
Non
 
 
 

Comme pour la partie visuelle, le fait que Priscilla, folle du désert soit sorti il y a plus de dix ans inhibe les efforts qui auraient pu (dû ?) être fournis en termes de spectacle musicale. Du coup, on se retrouve avec une piste anglaise DTS HD Master Audio 5.1 qui n’a de HD que le nom, sans dynamique et sans précision non plus. Néanmoins, il faut quand même se délecter des excellents morceaux enivrants. Quant à la version française, elle assure le strict minimum.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

• Commentaire audio du réalisateur Stephan Elliott

• Naissance d’une reine (30 min, SD) : le making-of complet, qui s'attache énormément sur la transformation des acteurs.

• Quatre scènes coupées en SD

• Treize anecdotes du tournage : drôle et plutôt bien fait. Aussi rafraichissant que le film.

• Un module sur le bus (10min, SD) : personnage à part entière, le bus a le droit à son petit documentaire. Original.

• Les bandes annonces en SD

Conclusion : les bonus sont d'un autre âge (comme le film), l'image et le son aussi. Dommage.