True Blood : Saison 3

Catégorie
Série TV
Genre
Pays
USA
Date de sortie
01/06/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Carol Dunn Trussell, Alan Ball
Scénaristes
Brian Bruckner, Raelle Tucker, Alexander Woo, Kate Barnow, Elisabeth R. Finch, Nancy Oliver et Alan Ball
Compositeur
Nathan Barr
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
658
Support
Critique de Maxime Claudel

Synopsis
Dans la ville de Bon Temps, chacun a son secret. De nouvelles menaces surviennent et ces secrets ne seront pas gardés bien longtemps. A la suite de l’enlèvement de Bill, Sookie se rend dans le Mississippi où elle est plongée dans un univers gouverné par d’ignobles loups-garous et un puissant roi vampire, Russell Edgington. Une fois là-bas, elle retrouve ses pouvoirs et comprend qu’elle doit se méfier de Bill. Eric doit également se rendre sur le domaine du roi pour un règlement de comptes. Tara est submergée par la douleur, Jason tombe amoureux d’une femme mystérieuse, Lafayette n’échappe ni à l’amour ni aux démons, Jessica affine ses pouvoirs de vampire et Sam fait une découverte concernant sa famille biologique. Tout cela mènera à la révélation de la série : la véritable identité de Sookie.

Critique artistique
Après deux années flamboyantes et reléguant le phénomène Twilight au rang de niaiserie pour adolescentes en chaleur, la série True Blood est retour avec de nouveaux épisodes riches en nouveautés. Les enjeux sont de taille après le cliffhanger offert par la fin du chapitre 2 : l’enlèvement de Bill Compton. Bien entendu, cet événement n’est pas le seul leitmotiv de la troisième saison de True Blood. D’une part, il y a l’introduction des loups-garous, comme dans presque toutes les créations rimant avec les vampires. D’autre part, nous avons droit à un méchant ultra charismatique : Russell Edgington, roi vampire du Mississippi aussi gay que machiavélique. Avec autant de promesses, on s’attendait à une nouvelle réussite. Après tout, jamais deux sans trois. Hélas, force est de constater que c’est très loin d’être le cas. Et les explications sont nombreuses…

God hates fangs
En soi, le fait que Sookie parte à la recherche de son amoureux est une bonne idée. Le problème c’est que cette dernière ne peut pas vraiment tenir sur la longueur. Résultat : on passe notre temps à faire des allers/retours entre le château du monarque vampire et Bon Temps, avec le sentiment de ne jamais avancer. Autre résultat : l’intrigue, en faisant un tel surplace, ne fait guère évoluer les personnages. Pourtant, la saison 3 de True Blood nous dévoile enfin la vraie nature de Sookie. Encore une fois, l’idée est bonne mais elle est très, très mal traitée.  Dernière conséquence : perdus dans ces maladresses, les protagonistes que l'on aime bien – Tara en tête – finissent par être détestables et, pire, inutiles. En ce sens, la grande force du show est devenue une maladresse. Bien entendu, certains, comme Jason et sa bromance avec Bellefleur  voire Layafette et son histoire d’amour, s’en tirent bien et s’affirment de plus en plus. Exemple : Hoyt Fortenberry n’est plus le nounours au grand cœur.

Next ?
Autre point fortement critiquable : l’arrivée des loups-garous. Vu la manière avec laquelle ils sont bâclés, on croirait que les scénaristes ne les ont mis là que pour répondre aux inévitables clichés du folklore vampirique. Pour faire simple, ils sont des toutous accros au sang vampire (concept intéressant d’ailleurs). Bien sûr, pour répondre à la mode, ils sont ultra musclés (encore plus que le Jacob Black de Twilight). Au final, seul Alcide, le héros de la meute, devrait faire partie du futur de True Blood, en s’immisçant dans le triangle amoureux Eric – Sookie – Bill. Avec, espérons-le, plus de brio. Comme au bon vieux temps…

Conclusion
La troisième saison de True Blood est une cruelle déception qui ne pourra être oubliée qu’avec un futur à la hauteur du passé.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Grâce à la magie de la haute définition, True Blood peut pleinement s’exprimer, quand bien même l’essentiel de la série se passe de nuit, à cause des vampires. Les couleurs, souvent vives, explosent et brillent parmi le noir et l’ombre des décors. La définition est aussi aiguisée que des crocs. La compression est exemplaire et fait intervenir peu de bruit (une prouesse au vu de la photographie). C’est donc un plaisir pour les yeux, qui confirme l’excellence à laquelle nous avons eu droit avec les deux premières saisons en Blu-ray.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Moyenne
Espagnol
Oui
Oui
Non
Bonne
Insuffisante
Insuffisante
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Moyenne
Danois
Oui
Non
Non
 
 
 
Finnois
Oui
Non
Non
 
 
 
Néérlandais
Oui
Oui
Non
 
 
 
Norvégien
Oui
Non
Non
 
 
 
Portugais
Oui
Oui
Non
 
 
 
Suédois
Oui
Non
Non
 
 
 

Côté son, il faut une nouvelle fois privilégier la version originale (les voix françaises sont, de toute façon, pitoyables), avec une belle piste en DTS HD Master Audio 5.1. Si elle n’offre pas un spectacle acoustique tonitruant, elle a au moins le mérite d’être intelligible et précise comme il faut. C’est par exemple un plaisir d’écouter l’excellent générique dans ces conditions. Pour la VF, il faudra être un peu plus indulgent.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Soyons clairs, le Blu-ray de la troisième saison est très riche en bonus. Tout d’abord, il faut signaler la présence d’une interactivité poussée, propre à la version haute définition. Grosso modo, elle vous permet de regarder les épisodes avec une vision améliorée. Ainsi, certaines scènes sont entrecoupées par des séquences inédites (situées dans le passé pour la plupart), les points de vue des personnages secondaires (Jessica, Andy, Tommy et Alcide) ou des encarts donnant quelques informations sur ce qu’il se passe. Malheureusement, il faut savoir que ces bonus sont uniquement en VO. Dommage pour les anglophobes.

Sur toutes les galettes, signalons également la présence de modules intitulés Post Mortem. Il s’agit ni plus ni moins que de courtes vidéos (entre 30 secondes et 4 minutes) afférant à l’univers True Blood. Cela peut être des courts métrages, des interventions des équipes techniques ou des publicités. Une fois encore, ils ne sont qu’en VO (sauf ceux du disque 1…).

Enfin, chaque Blu-ray possède des bonus exclusifs, dont les commentaires audios uniquement en VO.

Disque 1 :
• commentaire audio sur l’épisode 2 par le réalisateur Scott Winant et l’acteur Alexander Skarsgard
• Anatomie d’une scène (HD, 10 minutes) : making-of qui décortique la scène de fin de l’épisode 1. Ce qui est intéressant c’est qu’elle est à cheval sur deux segments. On a donc droit aux points de vue des deux réalisateurs, qui ont dû s’adapter aux desideratas de chacun. Autre bon point : des sous-titres français sont disponibles.

Disque 2 :
• commentaire audio sur l’épisode 3 par le scénariste Alexander Woo et et le réalisateur Michael Lehmann
• commentaire audio sur l’épisode 4 par l’actrice Kristin Bauer Strater et le réalisateur David Petrarca

Disque 3 :
• commentaire audio sur l’épisode 6 par le créateur Alan Ball et l’acteur Denis O’Hare
• commentaire audio sur l’épisode 7 par les acteurs Joe Manganiello et Anna Paquin et le scénariste Brian Buckner

Disque 4 : pas de commentaire

Disque 5
• commentaire audio sur l’épisode 12 par Stephen Moyer et le réalisateur Anthony Hemingway
• Le clip de Snoop Dogg à destination de Sookie (3 minutes, HD) : rigolo
• La possibilité de regarder tous les points de vue des personnages Jessica, Andy, Tommy et Alcide d’une traite
• La lignée des vampires : un récapitulatif de tous les personnages vus au cours des trois saisons, avec le lien qui les unit

Conclusion : les bonus sont intéressants mais il est fort dommageable que la plupart soit uniquement en anglais.