Josey Wales hors-la-loi

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
08/06/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Robert Daley
Scénaristes
Phil Kaufman et Sonia Chernus
Compositeur
Jerry Fielding
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
136
Support
Critique de Emmanuel Galais
Josey Wales, paisible fermier, voit sa femme et son fils massacrés par des soldats nordistes. Laissé pour mort, Josey Wales décide de se venger.

« Josey Wales hors la loi » est certainement l’un des films les plus aboutis de Clint Eatswood, notamment parce qu’il compile tous les thèmes chers au réalisateur : La solitude et la communauté, la vengeance d’un héros solitaire qui finit par se transformer en croisade contre l‘absurdité des civilisations, le refus obstiné de l’injustice, la défense des plus faibles, et bien d’autre encore. Car ce film, est surtout le symbole de l’émancipation du réalisateur amorcée quelques années plus tôt par « L’homme des hautes plaines ».

Eastwood, qui venait des séries western, « Rawhide » notamment, que l’on estime responsable de la mort du western par leurs proliférations dans les années 50 et 60, s’est forgé une solide réputation de cow-boy, devenant une sorte d’évidence pour les enfants de l’époque, mais aussi pour les professionnels qui voient en lui une relève évidente. Si les studios américains semblent vouloir lui offrir des rôles plus contemporains, ce sont les européens, en l’occurrence Sergio Léone (Le bon la brute et le truand) qui lui donnera la possibilité de confirmer sa réputation et d’obtenir un statut de star internationale. Mais c’est sa rencontre avec Don Siegel (L’inspecteur Harry) qui va lui permettre de sauter le pas. « L’hommes des hautes plaines » sera le premier essai, un coup de maitre qu’il confirmera avec brio en 1976, en réalisant l’histoire de ce fermier mené par la vengeance, une sorte d’identification du personnage de son premier film, comme celle du réalisateur qui parvient enfin à accéder à la reconnaissance, qui du stade d’élève devient maitre.

Clint Eastwood, a su, avec « Josey Wales Hors la loi » , mettre en pratique toutes les leçons de ses maitres et y impose un style résolument marquant que l’on retrouver tout au long de sa carrière. Soignant ses lumières, n’hésitant pas jouer avec les codes pour mieux se les approprier, Clint Eastwood réinvente le western américain et se retrouve du coup à l’incarner. S’inspirant des grands personnages créés par John Wayne, ou James Stewart, Clint Eastwood impose un personnage, mutique, désentimentalisé par la douleur, nourris par la vengeance. Mais surtout le personnage n’est plus un héros qui lutte pour la vérité, pour sa propre survie, il est au contraire, un homme meurtris au plus lourd qui cherche la mort pour mieux la provoquer. Toujours mâtiné d’espoir, le film « Josey Wales Hors la loi » montre la véritable force narrative du scénario de Phil Kauffman, qui deviendra un élément inévitable de la carrière du réalisateur, et la qualité visuelle de Clint Eastwood.

Œuvre parfois mésestimée, « Josey Wales Hors La aloi » est un film fort en symboles pour tous les amateurs de Clint Eastwood qu’il faut absolument découvrir pour se rendre compte à quel point le réalisateur à toujours eu un œil pertinent et une capacité à s’approprier les sujets pour leur donner une nouvelle définition, tout en conservant toute l’essence même du thème traité. A voir absolument !
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
Une image correcte sans être brillante, les couleurs sont parfaitement retranscrites et les noirs donnent un léger volume bienvenue. Les contrastes permettent de mieux mettre en relief l’ensemble et donne aux textures une saveur différentes. Une seule fausse note, mais que l’on peut attribuer à l’âge, un grain qui a tendance à se rappeler à notre bon souvenir. Pas de quoi hurler tout de même !
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Allemand
Oui
Oui
Oui
Insuffisante
Insuffisante
Insuffisante
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Espagnol
Oui
Oui
Oui
Insuffisante
Insuffisante
Insuffisante
Italien
Oui
Oui
Oui
Insuffisante
Insuffisante
Insuffisante
Français
Oui
Oui
Oui
Insuffisante
Insuffisante
Insuffisante
Danois
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Finnois
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Norvégien
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Suédois
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Une piste DTS-HD Master Audio, qui tient ses promesses, les ambiances sont reconstruites avec beaucoup de brillance et l’on plonge aisément dans l’action. Malgré un léger chuintement dans les dialogues, le DTS-HD Master Audio fait des merveilles. Mais le plaisir ne s’arrête qu’à la seule version originale, car cette édition n’offre en VF qu’une minable piste mon criarde et sans relief, dénuée de basses pour offrir un véritable contre poids. Un véritable désastre !
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Pour mieux apprécier un film, il faut en comprendre l’essence, dans le cas de « Josey Wales Hors la loi », les commentaires audio de Richard Schickel sont un outil précieux pour pouvoir profiter pleinement des nuances de ce film. L’auteur et critique de films revient plan par plan sur l’inspiration du réalisateur, la finesse de son travail et la transgression des codes qu’il s’est autorisé afin de donner au western une nouvelle image et de retrouver une certaine jeunesse.

Au fil des années Clint Eastwood est devenu le symbole du western et le documentaire de 29 minutes : « L’Ouest de Clint Eastwood » revient sur une carrière exemplaire qui commença par le western, qui au fil du temps, su explorer d’autres pistes, mais su garder cette identité propre qui le fit entrer dans la cour des grands noms tels que John Wayne et James Stewart. Lorsque l’on veut faire une édition complète autour d’un film marquant, il est difficile d’éviter la redite, particulièrement lorsque l’on propose un making of qui se retrouve être finalement une un documentaire supplémentaire autour du film. Pendant 30 minutes, il se différencie de son prédécesseur par une intervention plus présente de Clint Eastwood, mais ne parvient pas à s’en démarquer totalement, l‘ensemble est intéressant, car il permet de mieux cerner les tensions autour du film, le démarrage du projet et la réticence du réalisateur avant de se lancer dans cette réalisation et du peu de confiance qui tournait autour de sa sortie.

Puis un petit reportage de 8 minutes qui montre l’homme en plein travail, et pour finir la bande annonce.