Dana, une excellente surfeuse de la Californie, longe les époustouflantes plages d’Afrique du Sud, déterminée à accomplir le rêve de sa mère : surfer dans la légendaire Jeffrey’s Bay. Avec pour seul guide, le journal intime de sa mère et un groupe de surfer fanatique.
Difficile de reprendre, presque dix ans après, la relève d’un film qui suscita tant de vocations au sein des jeunes filles. Car il faut bien le dire, « Le surf », malgré ses apparences, semblait s’enfermer dans un monde machiste, où les femmes n’avait finalement que très peu de place pour pouvoir évoluer. « Blue Crush » leur a permis au contraire de pouvoir enfin avoir un personnage vers qui s’identifier, une sorte de Bodhi féminin qui pourrait leur donner envie d’affronter les plus belles vagues du monde.
Et commençons par être désagréable, avec notamment la prestation de l’actrice principale Sasha Jackson (Les Frères Scott), une sorte de clone irritant de Keira Knightley, qui ne cesse de copier le jeu visuelle de l’actrice de « Pirates des caraïbes ». La comédienne semble tout bonnement incapable de trouver un style qui lui soit propre, et ce qui faisait sourire au début du film, fait hurler de désespoir au bout de près de deux heures . Comme en plus, l’actrice est présente quasiment à chaque plan, inutile de dire que le hurlement de douleur est notoire, d’autant que l’on est très éloigné des talents de la comédienne de « Duchesse ».
Côté scénario pas grand-chose à retenir, l’histoire tente plusieurs pistes mais ne sert que de prétexte aux images sublimes qui jalonnent le film. On aurait tout de même préféré un peu de relief dans l’histoire de cette jeune fille qui tente de refaire le voyage que sa mère avait entreprit des années auparavant en Afrique du Sud sans avoir la chance d’aboutir à la fin de son rêve. Et même si les scénariste tentent maladroitement de parler de la douleur des Townships, du trafic d’ivoire, tout cela retombe quasi systématiquement comme un soufflé raté.
Mais peu importe, tout cela ,n’est que prétexte pour nous offrir des images toujours plus sensationnelles, toujours plus soignées de ce sport qui fait tant rêvé, dont l’esprit est aussi important que le physique et qui relève presque d’une philosophie. Ici le surf est à l’honneur et cela se voit, se sent à chaque goutte de vagues qui retombent sur la caméra. Le réalisateur Mike Elliott semble décidé à faire briller les "Spots", à trouver de nouvelles manière de faire vibrer un public au cœur d’un « Pipe » ou en restant sur la plage. Le film y parvient et c’est finalement tout ce qu’on lui demandait.
Le travail de photo est minutieux et sans hurler à l’exceptionnel, on peut tout de même largement souligner la beauté des paysages africains, la subtilité des rivages de ces plages finalement méconnues du grand public, alors qu’elles sont merveilleusement colorées, superbement mise en valeur par la caméra du réalisateur.
En conclusion, « Blue Crush 2 » est un film « Direct to vidéo » dont l’actrice principale est aussi remarquable qu’un crabe à Bercy et dont le scénario ne révolutionnera pas le genre, mais qui trouve pourtant toute les qualité nécessaires pour entrainer le spectateur dans la magie du surf et cet état d’esprit si particulier à ce sport. On peut parier que des vocation vont encore naitre de ce film.
Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble Le support est d’une grande efficacité pour donner un véritable volume aux ambiances, et tout son sens à la série, notamment lors de l’utilisation des effets spéciaux.
Une piste 5.1 DTS-HD Master Audio, qui tient ses promesses, mais qui souffre d’un léger surgonflage en basse, particulièrement dans les scènes musicales qui offrent à la bande sonore toute la qualité qu‘elle mérite tant elle est inspirée, elle. Pour le reste la spatialisation reste cohérente, même si les dialogues sont parfois un peu en retrait. La piste française en Dolby Digital 5.1 manque de profondeur et d’énergie, particulièrement autour des dialogues parfois inaudibles.
Même consta que pour les séries l'absence de véritable bonus, si ce n'est un making of de 15' qui parle surtout de bohneur de sirfer que te tecnhiques pécses