Primale

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
Australie
Date de sortie
25/08/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Nigel Christensen, Rob Gibson et John Cordukes
Scénaristes
Josh Reed
Compositeur
Rob Gibson
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
77
Support
Critique de Emmanuel Galais
Lors d’une virée dans la jungle australienne, une bande de jeunes campeurs réveillent une malédiction ancestrale qui va les plonger dans la bestialité et la violence.

On peut être surpris de voir comment un scénariste peut écrire un scénario aussi vide d’intérêt et être persuadé d’avoir écrit un chef d’œuvre. Mais on y reviendra dans la section bonus, car cela vaut à coup sûr son pesant d’or. Pour ce qui est du film, on peut bien évidemment parler de nanar atomique tant il n’y a rien à garder, le scénario est aussi intéressant qu’une coque vide, et le rythme est pesant, seulement pas forcément pour les bonnes raisons. Car si l’on pouvait imaginer assister à un film d’horreur de qualité, le drame se joue plutôt dans l’esprit du vidéaste médusé devant un vide aussi terrifiant.

Pour faire assez court, on prend une pseudo histoire de caverne infectée par une bactérie mortelle qui fait redevenir les victimes à l’état « Primaire », d’où le titre, incroyable démonstration de force de l’imagination humaine. Pour faire film d’horreur, on y rajoute une espèce de malédiction, des dents particulièrement qui ferait fuir n’importe quel dentiste, et du sang qui coule à foison. Bon, une fois que les personnes infectées se transforment en morts vivants sanguinaires, qu’est ce qu’il se passe ? Et bien, oh comble de l’originalité, elles mangent tout ce qui se trouve, vivants, pas vivants, humains, pas humains, tout je vous dis ! Et puis alors, ça mange et ça mange, ca n’arrête plus jusqu’au bout du film, où la seule qui avait pas l‘air forcément normal au début du film est la seule à pouvoir se sortir de là. Quelle surprise !

Et puis alors du côté des effets spéciaux, incroyable, les humains changés en monstres ont des dents difformes qui font peur, avec beaucoup de sang qui coulent, les insectes mangeurs de tout, (enfin des tentes et des cadavres quand cela leur chante, car ce n’est pas tout le temps), doivent être inscrits au patrimoine de l’humanité car ils semblent dater de l’époque de Méliès, peut-être même avant. Que dire de plus, si ce n’est que les cadavres sont aussi crédibles que ma grand-mère en Spiderman qui s’essaie à l’accrobranche, encore que dans ce cas présent il y est une véritable leçon de courage, ce qui n’est pas le cas dans le film.

Particulièrement si l’on parle de la distribution qui ne peut se glorifier d’une quelconque inspiration. Ni les uns, ni les autres ne viennent changer quoi que ce soit, encore moins lorsqu’il s’agit d’avoir peur, d’être effrayé par les personnages, rien n’est bon encore moins quand ils sont transformés en monstres justement, même Bela Lugosi (Dracula) faisait mieux dans les années 40.

En fait le plus dure face à un tel film c’est de trouver quelque chose de correct, et bien j’ai finit par trouver : Le générique de fin.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
Une image soignée qui joue sur le grain et sur les couleurs pour mieux imprégner le spectateur. Les contrastes sont de très bonnes tenues et donnent une réelle profondeur à l’ensemble. Les ambiances donnent une véritable identité servant à merveille les besoins de la réalisation. Une image qui sait rendre l’atmosphère pesante palpable !
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste DTS-HD Master Audio  forcément efficace, tout en ambiance pour mieux retranscrire l‘atmosphère âpre de l‘ensemble. La dynamique est à la hauteur du film et de l'atmosphère du film d'horreur, avec des basses imposantes. La spatialisation peut-être parfois assez inégale et les dialogues perdent un peu en équilibre.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 15 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Quand le scénariste se promène sur le lieu qui lui a inspiré son chef d’œuvre de l’horreur, aussi originale que réussit. Une caméra mobile pesante qui n’arrive qu’à provoquer des nausées au spectateur déjà bien abimé par le visionnage du film.