Lors d’une virée dans la jungle australienne, une bande de jeunes campeurs réveillent une malédiction ancestrale qui va les plonger dans la bestialité et la violence.
On peut être surpris de voir comment un scénariste peut écrire un scénario aussi vide d’intérêt et être persuadé d’avoir écrit un chef d’œuvre. Mais on y reviendra dans la section bonus, car cela vaut à coup sûr son pesant d’or. Pour ce qui est du film, on peut bien évidemment parler de nanar atomique tant il n’y a rien à garder, le scénario est aussi intéressant qu’une coque vide, et le rythme est pesant, seulement pas forcément pour les bonnes raisons. Car si l’on pouvait imaginer assister à un film d’horreur de qualité, le drame se joue plutôt dans l’esprit du vidéaste médusé devant un vide aussi terrifiant.
Pour faire assez court, on prend une pseudo histoire de caverne infectée par une bactérie mortelle qui fait redevenir les victimes à l’état « Primaire », d’où le titre, incroyable démonstration de force de l’imagination humaine. Pour faire film d’horreur, on y rajoute une espèce de malédiction, des dents particulièrement qui ferait fuir n’importe quel dentiste, et du sang qui coule à foison. Bon, une fois que les personnes infectées se transforment en morts vivants sanguinaires, qu’est ce qu’il se passe ? Et bien, oh comble de l’originalité, elles mangent tout ce qui se trouve, vivants, pas vivants, humains, pas humains, tout je vous dis ! Et puis alors, ça mange et ça mange, ca n’arrête plus jusqu’au bout du film, où la seule qui avait pas l‘air forcément normal au début du film est la seule à pouvoir se sortir de là. Quelle surprise !
Et puis alors du côté des effets spéciaux, incroyable, les humains changés en monstres ont des dents difformes qui font peur, avec beaucoup de sang qui coulent, les insectes mangeurs de tout, (enfin des tentes et des cadavres quand cela leur chante, car ce n’est pas tout le temps), doivent être inscrits au patrimoine de l’humanité car ils semblent dater de l’époque de Méliès, peut-être même avant. Que dire de plus, si ce n’est que les cadavres sont aussi crédibles que ma grand-mère en Spiderman qui s’essaie à l’accrobranche, encore que dans ce cas présent il y est une véritable leçon de courage, ce qui n’est pas le cas dans le film.
Particulièrement si l’on parle de la distribution qui ne peut se glorifier d’une quelconque inspiration. Ni les uns, ni les autres ne viennent changer quoi que ce soit, encore moins lorsqu’il s’agit d’avoir peur, d’être effrayé par les personnages, rien n’est bon encore moins quand ils sont transformés en monstres justement, même Bela Lugosi (Dracula) faisait mieux dans les années 40.
En fait le plus dure face à un tel film c’est de trouver quelque chose de correct, et bien j’ai finit par trouver : Le générique de fin.
Une piste DTS-HD Master Audio forcément efficace, tout en ambiance pour mieux retranscrire l‘atmosphère âpre de l‘ensemble. La dynamique est à la hauteur du film et de l'atmosphère du film d'horreur, avec des basses imposantes. La spatialisation peut-être parfois assez inégale et les dialogues perdent un peu en équilibre.