Cry baby

L'histoire
Wade Walker alias "Cry Baby" (pour sa capacité de verser une seule et unique larme lorsqu'il est ému) tombe amoureux de la très jolie Allison Vernon-Williams. Le problème, c'est que ces deux jeunes gens sont issus d'un milieu social différent et de deux bandes rivales qui se détestent. Wade fait parti de la bande des "Rebelles", alors que Allison appartient à la bande des "Coincés".

La critique
Sous le titre mystérieux de Cry baby se cache à la fois :
- Une histoire d'amour contrariée façon Roméo et Juliette (une évidence).
- Une parodie des films de comédie musicales.
- Une déclaration d'amour au Rock'N Roll et à Elvis Prestley.
- Mais surtout une dénonciation du puritanisme, du politiquement trop correct, de l'hypocritie d'une partie de la société américaine.

Le tout est mise en scène avec beaucoup d'humour, de second dégré, et une énergie sans discontinue par le génial et cultissime cinéaste John Waters. Appuyé par des chansons entrainantes et inoubliables telles que Mister sandman, Please Mr. Jailer, Teardrops are falling... avec des chorégraphies qui vont dans le sens du film : parodiques et hilarantes.

Cry baby c'est également l'occasion de voir un Johnny Depp qui savait déjà tout faire : danser, chanter, jouer la comédie, n'hésitant déjà pas à casser son image de "beau gosse", bien avant d'aller encore plus loin avec son futur réalisateur préféré Tim Burton.

Conclusion
Cry baby est un film à voir absolument, parce que c'est un film culte, parce que c'est un film de John Waters(un cinéaste culte qui se fait trop rare), et pour Johnny Depp et sa performance. Même les allergiques aux films de comédies musicales vont l'adorer.

Encodée en VC-1 avec un débit élevé de 35 Mbps, au format cinéma d'origine de 1.85:1 respecté.
L'ensemble de l'image est plus que correcte, avec seulement quelques plans où la définition n'est pas optimale ( c'est plus un problème relatif à la source qu'un souci de compression).
Le grain cinéma d'origine est préservé. Pas de trace visible de filtres tels que le DNR, EE. Les soucis d'encodage ou d'autres artéfacts de compression (solarisation, aliasing, pixellisation...) ne sautent pas non plus aux yeux.

Voilà un des rares titres qui a échappé miraculeusement aux manipulations malheureuses de Universal (faute d'un nouveau scan du négatif original en 4k et au delà). Un Blu ray à acheter sans regret.

La VO est encodée en DTS HD MASTER AUDIO 2.0 (le mixage d'origine est en stéréo). Un bon point pour l'éditeur qui a tenu à respecter le mixage d'origine au lieu de créer un nouveau mixage en 5.1 qui aurait dénaturé le film.
En revanche, 2.0 oblige, excepté les enceintes frontales qui seront enchantées de délivrer du bon son avec des dialogues parfaitement audibles, les enceintes Surrounds et le caisson de basse risquent de bouder.
La VF quant à elle, bénéficie d'un mixage en 2.0 également, mais en DTS simple. Et il faut avouer qu'elle ne s'en sort pas si mal que ça (bien qu'elle se montre moins "enveloppante" et immersive que la VO), ce qui plaira aux amateurs de VF.