The troll hunter

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Trolljegeren
Genre
Pays
Norvège
Date de sortie
29/11/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Sveinung Golimo
Scénaristes
André Ovredal, Havard S. Johansen
Compositeur
Henrik Havor
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
104
Support
Critique de Julien Sabatier

L’histoire :

Trois étudiants en cinéma s’essaient au documentaire en enquêtant sur Hans, un chasseur bourru qui tuerait des ours sans autorisation administrative. A leur grande surprise, ils découvriront que l’homme qu’ils suivent est en réalité un tueur de trolls missionné par l’état norvégien.

Critique subjective :

Aperçus dans des sagas fantasy (Le seigneur des anneaux, Harry Potter), les trolls n’avaient jamais connu, jusqu’alors, les honneurs d’un long-métrage à leur démesure. Entièrement consacré à ces créatures issues de la mythologie scandinave, The troll hunter vient enfin combler ce vide.

A l’instar de Cannibal Holocaust, du Projet Blair witch ou de métrages plus récents (Cloverfield, [REC], Diary of the dead, Paranormal activity, …), The troll hunter est un « found footage », un métrage présenté comme un documentaire retrouvé. Affirmant avoir puisé ce concept dans C’est arrivé près de chez vous et non pas dans la vague récente de faux documentaires, le réalisateur norvégien André Ovredal balaie d’emblée toute accusation d’opportunisme. Le métrage parle aussi en sa faveur dans la mesure où le procédé a surtout pour effet de créer des contrastes intéressants. Le modernisme de la forme (tout est tourné en caméra HD) tranche en effet avec le fond (la traque de créatures relevant des mythes et légendes). Paradoxalement, c’est ce rendu numérique qui fera encore plus ressortir les aspects conte (la nuit, la forêt, les cavernes, les monstres) et fantasy (la scène du pont) de la chose. Réalisme formel, contenu merveilleux. La dichotomie sera particulièrement patente lors de la dernière séquence où l’aspect naturaliste du filmage s’oppose à la nature épique de l’action (la poursuite d’un troll colossal).
L’emploi (parcimonieux) d’un humour scandinave amène également des ruptures de ton qui participent à la même démarche. Difficile de ne pas sourire lorsque Hans explique pourquoi il accepte d’être filmé (il s’agit de démontrer le caractère ingrat et sous-payé de son métier) ou quand les personnages essuient un terrible pet de troll.

L’un des points forts de Trolljegeren est indéniablement la qualité de ses effets spéciaux. Bénéficiant d’une animation et d’une incrustation exemplaires, les titanesques créatures ont une présence époustouflante à l’écran. On tient là les trolls les plus « réalistes » et impressionnants jamais vus au cinéma. Un résultat d’autant plus remarquable qu’il est l’œuvre de petites compagnies d’effets spéciaux et que The troll hunter n’a pas franchement les moyens d’un blockbuster (on parle ici d’un budget de trois millions de dollars).

Verdict :

Alliant sujet peu exploité et approche intéressante, The troll hunter assure un spectacle original et impressionnant. Toujours à l’affût des bons coups, Hollywood n’a d’ailleurs pas tardé à racheter les droits du film d’Ovredal. Un remake est d’ores et déjà planifié pour 2014.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Le métrage étant un faux documentaire, on pourrait légitimement douter de l’apport réel du format Blu-Ray en l’espèce. Et pourtant, la haute définition s’avère des plus appréciables. Même sur des images vidéo censément tournées à l’arrachée, le format apporte une vraie plus-value : le piqué est impressionnant (rendu archi net) et la gestion des couleurs parfaite (les paysages naturels n’en ressortent que plus beaux). On découvre ainsi le film dans les meilleures conditions visuelles possibles.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Norvégien
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne

Un son d’excellente qualité. En VO et en VF, le DTS HD est une vraie bande démo. Spatialisation pointue, dynamique haut de gamme et rendu puissant assurent le spectacle. Ainsi, chaque apparition « trollesque » donne lieu à une redoutable déferlante sonore (basses ultra profondes !) qui nous plonge au cœur de l’action. Du côté des différentes pistes proposées, on privilégiera la version norvégienne en raison de son mixage mieux équilibré et de son côté plus authentique.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 44 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

- Scènes coupées (4 minutes) : Des scènes d’intérêt variable.

- Bêtisier : impros et ratés (2 minutes) : Ce sont bien des ratés, d’où un bonus hautement dispensable.

- Scènes : version longue (8 minutes) : Série de scènes qui fonctionnent nettement moins bien sur une durée légèrement rallongée. Module assez anecdotique, si ce n’est que l’on prend conscience de la qualité du montage final et de l’importance de la gestion du rythme au sein de chaque scène.

- Les effets spéciaux (6 minutes) : Un supplément intéressant nous dévoilant les différentes étapes de la création des trolls. Seul regret : que les images ne soient pas agrémentées de commentaires.

- Les coulisses du tournage (24 minutes) : Un making of plutôt bien fait. Instructif.

- Galerie photos.