Dans la peau de John Malkovich

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Being John Malkovich
Genre
Pays
Etats-Unis
Date de sortie
15/11/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Steve Golin, Vincent Landay, Sandy Stern, Michael Stipe
Scénaristes
Charlie Kaufman
Compositeur
Carter Burwell
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
112
Support
Critique de Chanh Hong
L'histoire
Craig Schwartz est un marionnettiste qui a du mal à joindre les deux bouts. Pour résoudre ses problèmes financiers, il trouve un emploi dans un immeuble de New York où il doit classer des dossiers au septième étage et demi. Un jour, par hasard, Craig découvre une petite porte qui mène directement dans la tête de John Malkovich en personne.

La critique
Pour son premier long métrage au cinéma, Spike Jonze, (réalisateur de clips vidéos), n'a pas choisi la facilité en mettant en scène un scénario de Charlie Kaufman. Dans la peau de John Malkovich propose en effet, une histoire originale, intriguante, fascinante, drôle (avec une petite idée empruntée à Alice au pays des merveilles de Lewis Caroll), mais complexe à mettre en scène...
Le défi a été relevé avec succès par Spike Jonze. Il est parvenu à raconter une histoire fantastique de manière minimaliste avec pratiquement pas du tout (sauf pour une scène) de recours aux images de synthèses. Les idées de mise en scènes sont astucieuses et simples à`la fois. Et surtout, sans aucune intention d'en mettre plein la vue,comme certains réalisateurs dont c'est le premier long métrage seraient tenter de le faire.

Pour incarner ses personnages, le réalisateur a su s'entourer de comédiens solides tels que John Cusack, Catherine Keener Cameron Diaz et bien sûre de John Malkovich lui-même. John Cusack est une fois de plus impeccable dans son rôle de Monsieur Tout-le-monde. Cameron Diaz est irréprochable, en s'impliquant à fond dans son rôle jusqu'à accepter de s'enlaidir. La légère déception vient de John Malkovich, qui offre que très peu de surprise par rapport à ses précédentes performances.

Conclusion
A lui seul,  le titre du film donne envie de le voir.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
Le Blu-Ray est encodé en AVC avec un débit de 27 Mbps avec des piques de 30 Mbps. au format de 1.85:1 d'origine respecté. Une fois de plus, l'éditeur a choisi de recycler un ancien master utilisé pour l'époque du DVD. Le résultat se voit, avec une image terne, la définition n'est pas optimale. Le contrate a été surboosté pour la plupart des plans à l'aide du Edge Enhancement, créant des halos autour des personnages.
L'image échappe au DNR (Digital Noise Reduction, ou lissage), mais aussi à d'autres problèmes de compression grâce à un espace disque et un débit vidéo plus important que sur le DVD. D'ailleurs, c'est bien la seule chose qui distingue l'image du DVD de celle du Blu-Ray.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Moyenne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
La partie audio s'en sort mieux que l'image grâce à la piste DTS HD MASTER AUDIO 5.1 de la VO. Les Surrounds assurent l'ambiance sonore du film, avec des effets discrets mais efficaces. Les enceintes frontales s'occupent des dialogues avec brillo. Les différents sources sonores se détachent bien les unes des autres, et mixées avec subtilité, contrairement à la piste DTS 5.1 standard de la VF.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
- American Arts Culture présente: John Horatio Malkovich, la danse du désespoir et de la désillusion: un faux portrait/documentaire sur John Malkovich, le marionnettiste, avec des vraies images d'archives, et John Malkovich lui-même. Le faux documentaire nous apprend que le célèbre acteur, à l'apogée de sa carrière, a décidé de tout abandonner pour être marionnettiste. Ce faux documentaire est présent dans le film.

- Interview avec le réalisateur Spike Jonze:
une interview du réalisateur pendant qu'il est au volant de sa voiture. Il explique que c'est son premier long métrage, et que tout son équipe vient du milieu du clip vidéo.

- Orientation au 7ème étage 1/2:
encore un faux documentaire sur cet immeuble fictif de New York avec son 7ème étage 1/2. Un documentaire présent aussi dans le film.

- Portrait intime d'un marionnettiste:
un portrait du marionnettiste Phil Hubert, qui a aussi travaillé sur le film. L'artiste explique son art.

- Portrait intime d'une conductrice sur arrière-plan:
une vidéo en compagnie d'une figurante du film, au volant de sa voiture lors du tournage d'une scène de nuit.