Synopsis
Jef Costello, un tueur à gages, reçoit pour mission de liquider le patron d'une boîte de jazz. En dépit d'un alibi parfait, un commissaire de police va se lancer à ses trousses...
Critique Subjective
Un tandem clef
Jean-Pierre Melville offre à Alain Delon son rôle le plus emblématique dans ce classique du film noir qui continue toujours, plus de quarante ans après sa sortie, d'influencer les cinéastes du monde entier tels que John Woo, Jim Jarmush ou Michael Mann. « Le Samouraï » est le résultat d’un tandem saisissant entre un acteur et son réalisateur. Tandis que le style épuré du cinéaste a donné naissance à un nouveau genre cinématographique (le film melvillien), l’interprétation remarquable d’Alain Delon a hissé le personnage de Jef Costello au rang d’icône. 3 collaboration ont rapproché les deux hommes
Un film majeur
Le film de Jean-Pierre Melville - qui a influencé des générations de cinéastes, de John Woo (« The Killer ») à Jim Jarmusch (« Ghost Dog, la voie du samouraï »), en passant par Michael Mann (« Heat ») et Quentin Tarantino (« Reservoir Dogs ») - raconte l’histoire de Jef Costello (ALAIN DELON), tueur à gages brillant et froid, chargé d’éliminer le gérant d’une boîte de nuit puis traqué par les commanditaires de ce dernier lorsque la police le soupçonne. Exemplaire et atypique de la réalisation de Melville, influencée par les estampes japonaises, ce film révèle un art cinématographique proche du brio et une virtuosité dans le maniement du cinéma qui saute aux yeux avec cette version restaurée tant les détails fourmillent dans la mise en place des scènes, notamment le générique du début.
Un dernier mot
Film étrange, presque sans paroles pendant ses premières minutes, le Samourai est un ovni mêlant un univers de jazz et de policier avec un personnage sans réelle existence entièrement tourné vers son métier de tueur à gages.