Jim Carrey est un agent immobilier réputé intraitable, a qui tout réussit, surtout les affaires les plus dures. N’hésitant pas à sacrifier sa vie de famille, lorsqu’un nouveau challenge se présente à lui. Un jour il reçoit une famille de pingouins, bien décidé à lui pourrir la vie.
Jim Carrey a, depuis fort longtemps maintenant, fait preuve d’un talent comique indéniable. Même si l’on peut regretter parfois d’assister de manière systématique aux mêmes numéros, avec des grimaces téléphonées et des gesticulations permanentes. « Mr Popper et ses pingouins » n’échappent pas à la règle, bien loin de là, l’acteur comique, y fait ce qu’il maitrise le mieux : Il s’agite dans tous les sens. Cette fois-ci pas de grimages en tout sens, ni d’effets spéciaux à couper le souffle, simplement une mise en scène qui joue la carte de la simplicité pour mieux restituer l’œuvre de Richard Atwater, aussi simple et cohérente qu’elle le fut au départ.
Seulement voilà, il ne suffit pas d’avoir des animaux sympathiques et un acteur branché sur le 220 pour réussir un film. Il faut surtout un scénario qui tienne la route, des gags amusants et une certaine originalité dans le propos. Et côté Originalité effectivement on peut être servit, car l’idée de faire venir des pingouins à New York, pour donner une leçon de vie au personnage principal, cela peut-être considéré comme original, même si régulièrement vu dans les œuvres cinématographiques de tous les continents avec parfois beaucoup plus de finesse et de créativité. Car ce conte destiné aux enfants peut lorgner sur les terres de Tex Avery sans jamais réellement en assumer le transgressif, particulièrement dans les gags maintes fois utilisés comme le caca de pingouins, les « prouts », les hurlements etc.
Au bout de quelques minutes de rire forcé, même chez les plus petits, on a tendance à se demander si l’on ne gagnerait pas finalement à éteindre et aller voir la 50ème rediffusion d’un épisode des « petits justiciers » sur TF1. En fait, on s’ennuie très vite dans ce film, particulièrement parce que l’acteur principal s’y ennuie visiblement aussi. Car Jim Carrey n’a jamais été aussi pauvre en énergie et en inspiration. L’acteur rejoue systématiquement les même gestes et son personnages n’est jamais surprenant.
Mais pire que tout, avant chaque gags on sait d’avance ce qui se prépare et aucune amorce n’est réellement réalisé avec talent et ingéniosité. Pesant comme rarement, la mise en scène est forcément très en-dessous de ce que l’on pouvait attendre, même les pingouins semblent se demander ce que l’on peut bien fabriquer dans cette galère. Fade et aussi glaciale que le pole nord, la mise en scène ne sert qu’à tenter vainement de faire rire avec des prétextes assez peu maitrisés.
En conclusion : Même les fans ne se retrouveront pas dans ces nouvelles aventures de Jim Carrey. « Mr Popper et les pingouins » est un film à fuir de toute urgence, tant les petits eux-mêmes n’arriveront pas à trouver une chose remarquable dans cette adaptation ratée du livre de Richard Atwater, autant le faire lire aux enfants, de ce point de vue là ce sera utile.
Une image remarquable en bien des points. Les contrastes font ressortir avec beaucoup de brillance les textures et les environnements. De ce point de vue là, le support est d'une efficacité redoutable et vient relever le niveau. Le noirs sont brillants et donnent une véritable profondeur à l'ensemble. Quand aux couleurs, elles sont d'une tenue remarquable et portent à merveille ce film coloré.
La piste originale en DTS-HD Master Audio 5.1 parvient avec beaucoup de brillance a retranscrire une ambiance minutieuse. La répartition est particulièrement pointue et le matériel est parfaitement mis à disposition des ambiances. On regrettera encore une fois, que les versions doublées ne soient présentes qu'en DTS 5.1, perdant ainsi en minutie.