Synopsis
C'est la rentrée des classes. Comme chaque année, les écoliers de Longeverne déclarent la guerre à ceux de Velrans. Mais cette année sera différente car le meneur d »une des deux bandes a une idée géniale : arracher tous les boutons et confisquer ceintures et bretelles des prisonniers. Cette méthode remporte un franc succès, a tel point que les troupes pour éviter cette extrême humiliation se mettent a combattre nues.
Critique Subjective
Emmanuel Galais et la nouvelle guerre des boutons du cinéma
Le livre de Louis Pergaud n’aura jamais autant fait parler de lui que maintenant. Notamment à cause de cette guerre de productions qui est venue, en quelques sortes, plomber la fête. Deux producteurs, qui ne veulent pas lâcher, face à l’autre, deux manières de lire le roman et aucune possibilité de se revendiquer d’un quelconque remake, puisque aucune des deux versions n’aura réussit à obtenir les droits sur le film de Yves Robert qui offrit l’une des répliques les plus célèbres du cinéma français « Ah, ben si j’aurais su, j’aurais pas venu ! ». Hors donc au bout d’une guerre de dates, le premier des deux films sort cette semaine, alors que le second arrive sur les écrans la semaine prochaine. Peu importe, me direz-vous, pourvu que l’on s’y retrouve : Et effectivement ce qu’il faut craindre en premier dans ce type de conflit ce sont les dommages collatéraux artistiques liés aux moyens mises en œuvre pour que le projet arrive à son terme. Dans ce combat, chacune des versions viendra en comparaison de l’autre et celui qui aura le mieux compris l’essence du roman et qui lui aura apporté une touche personnelle à sa hauteur pourra s’estimer gagnant.
Et donc ?
Yves Robert en adaptant l’œuvre de Louis Pergaud singe un film intriguant sur l’enfance et la liberté de l’imagination et de la camaraderie. Cette bande d’enfants dont Lebrac et Petit Gibus ont marqué les mémoires de nombreux cinéphiles. Le film de Yves Robert que l’on peut voir à loisir après les deux remakes est ancré dans on époque , l’après-guerre et tente de réactualiser une action du livre situé fin XIX°. Nostalgie, poésir, bouille et tronche incontournables chez les enfants et les adultes (Tchernia, Duffihlo et Richard sont imlpayables) font de ce film un classique tendre et justifié
Un dernier mot
S’il ne doit en rester qu’un à regarder, c’est celui là