The thing (2011)

L'histoire
En Antarctique, une équipe de scientifiques découvre un vaisseau extra terrestre avec son pilote congelé. Lors d'une de leurs expériences, les scientifiques libèrent accidentellement la créature extra terrestre endormie depuis des milliers d'années dans son bloque de glace...

La critique
The thing version 2011 se veut être la préquelle du film de John Carpenter, car les évènements sont censés se passer quelques jours avant la version de 1982. Mais en réalité, ce n'est rien d'autre qu'un remake déguisé, avec l'ajout de quelques éléments à l'histoire pour éviter l'étiquette de "remake".
En dehors des éléments rajoutés, facilement dispensables et oubliables, The thing 2011 recopie presque séquence par séquence, plan par plan le film de Carpenter (la séquence d'ouverture, le test de sang...) mais en moins bien.
La version de Carpenter possédait une atmosphère et une tension que ne possède à aucun moment la version de 2011. Faute à un manque d'imagination et d'innovation de la part du réalisateur. Faute à vouloir trop montrer au lieu de suggérer. Les effets spéciaux numériques sont totalement ratés comparés aux vieilles "ficelles" utilisées dans l'original.
Le scénario est prévisible longtemps à l'avance, ne laissant aucune surprise ni suspense, encore une fois, la faute au "copié-collé" de l'original.

Le casting est un ratage, le héros du film de 1982 incarné par Kurt Russell est ici une héroïne, pour faire moderne...et pour faire comme... Alien. Mais Mary Elizabeth Winstead n'est pas très convaincante dans le rôle d'une Ripley bis. On a du mal à croire qu'elle est capable de courir, esquiver et tuer une créature extra terrestre aux capacités surhumaines.

Conclusion
Etait-il nécessaire de faire le remake ou (officiellement) la préquelle du film culte de John Carpenter (qui était lui-même déjà un remake) ? La réponse est clairement non. Le réalisateur et les producteurs confondent respect de l'oeuvre originale avec le manque d'idées.

The thing a été encodé en VC-1 avec un débit vidéo moyenne de 30 Mbps, au format 2.35:1.
L'éditeur n'a pas failli dans sa tâche, le transfert respecte l'image cinéma avec ce qu'il faut de grains propre à la pellicule. L'image est détaillée, précise aussi bien dans les plans larges que les gros plans de visages. Les contrastes sont excellents ainsi que les noirs.
Les problèmes de compression et autres artéfacts sont aux abonnés absents. Un transfert de toute beauté.

La VO est proposée en DTS HD MASTER AUDIO 5.1, alors que la VF se contentera d'une piste DTS 5.1. Pour profiter pleinement du spectacle et du mixage tonitruant du film, la VO HD est à privilégier.
Première chose qui saute aux yeux ou plutôt aux oreilles, c'est la présence constante des Surrounds aussi bien dans les moments calmes que dans les scènes d'action. Le mixage est très agressive, fait pour en mettre plein les oreilles, alors le canal LFE est exploité à fond, en plus des Surrounds. Les dialogues sont parfaitement audibles. En un mot le DTS HD MASTER AUDIO 5.1 est à la hauteur de son appellation.
Dommage que la VF ne bénéficie pas de la même faveur: un encodage en DTS HD.