Real steel

Catégorie
Cinéma
Pays
Etats-Unis
Date de sortie
22/02/2012
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Don Murphy, Susan Montford, Shawn Levy
Scénaristes
John Gatins
Compositeur
Danny Elfman
Critique cinéma
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
127
Support
Critique de Chanh Hong
L’histoire
En 2020, les combats de boxe entre humains n’intéressent plus le public, ce qui fait fureur, ce sont les combats de Robots appelés : Robotboxe.
Charlie Kenton, ancien boxeur, est maintenant reconverti en manager et entraineur de Robots de combat pour gagner sa vie. Mais malheureusement pour lui, tous ses robots se font démolir sur les rings et envoyés à la casse. Incapable de rembourser ses dettes, le moral de Charlie est au plus bas. C'est à ce moment que Max, son fils, qu’il a perdu de vue, débarque dans sa vie.
Ensemble, ils partent à la recherche de pièces détachées afin de construire eux-mêmes un nouveau robot de combat. Et c’est dans une décharge qu’ils vont faire la découverte qui risque de changer leur vie à jamais…

La critique
L’histoire de Real Steel n’est pas sans rappeler celle de Over the top avec Sylvester Stallone (il suffit de remplacer les combats de bras de fer par des combats de robots). Tout comme Over the top, les matchs de combats de robots ne sont qu’un prétexte pour développer une histoire plus émouvante et plus profonde, celle d’un père et son fils qui se retrouvent après des années de séparation, ne connaissant rien l’un de l’autre.
Il faut reconnaître que la recette marche toujours, car le film possède tous les ingrédients pour plaire à tous les types de public. Les enfants, les adolescents et les adultes qui ont su garder leur âme d’enfant seront fascinés par les robots plus vrais que nature, et les combats.  Le public féminin accourra pour voir les muscles de Hugh Jackman et pour l’histoire. Enfin, le petit pourcentage de public masculin qui ne sera pas fasciné par les robots, sera sans aucun doute sensible au charme de la belle Evangeline Lilly.

Les points négatifs tels que le dénouement connu bien à l’avance, et certains moments d’émotions un poil forcés (avec l’appuie d’une musique de circonstance, et des acteurs qui n’hésitent pas à verser des torrents de larmes), seront vite oubliés et pardonnés, grâce aux effets spéciaux.
Le mélange d’effets à l’ancienne comme les Animatronics et les effets sur ordinateur des robots sont tout à fait convaincants, même pendant les combats. On ne retrouve pas cet effet de flou habituel qui permet de masquer ou de fondre ce qui a été filmé en réel et ce qui a été réalisé par ordinateur. Une performance !

La réalisation est irréprochable, avec des scènes d’action (combats de robots) filmées à « l’ancienne », constituées de plans et un montage lisibles qui permettent d’apprécier l’action, à l’inverse d’un Transformers où la caméra tremble tellement, et des plans qui ne dépassent pas la seconde, qu’on a du mal à savoir qui fait quoi.

Le duo père/fils formé par Hugh Jackman et Dakota Goyo fonctionne à merveille. Le jeune comédien, Dakota Goyo, dont c’est ici son premier film, est tout simplement impressionnant. Il est capable de passer d’une émotion à l’autre en quelques secondes, avec une facilité déconcertante. Une performance qui égale facilement celle de Joel Haley Osment dans Le Sixième sens. La touche « charme » est apportée par l’actrice Evangeline Lilly, qui montre qu’elle joue aussi bien qu’elle est jolie. Et enfin le meilleur pour la fin, Hugh Jackman, qui abandonne ses rôles de super héros pour un rôle de père tout à fait convaincant. Et bien sûre, il n’oublie pas d’enlever son T-shirt pour montrer sa musculature pour le plus grand bonheur du public féminin…

Conclusion                                                                                                             
Real Steel
a tous les atouts pour lui : de très bons acteurs, une réalisation impeccable, de très bons effets spéciaux, et surtout une histoire qui touchera le cœur des adultes et des plus jeunes.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1
L'image du Blu-Ray a été encodé en AVC avec un débit moyenne de 30 Mbps, au format 2.35:1.
Comme à son habitude Disney a fait de l'excellent travail, en offrant l'image la plus parfaite possible, en exploitant au maximum les capacités du Blu-Ray.
Le résultat est bluffant à tous les niveaux: définition, contraste, couleurs... C'est simple, on a beau chercher, il n'y a aucun défaut de compression, de banding...à trouver.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Moyenne
Bonne
La VO est en DTS HD MASTER AUDIO 7.1. La VF est également très bien logée puisqu'elle bénéficie du DTS HD High Resolution 7.1.
Le résultat est tout simplement immense, immersif.  Les Surrounds sont exploités au max aussi bien dans les moments calmes que dans les combats de robots. Les basses rugissent de plaisir lors des déplacements des robots de combats, et sous leurs coups de poings. La spatialisation est aussi au point.
Les ambiances des matchs de boxes sont très bien retranscrites, on s'y croirait. C'est totalement immersif et jouissif, que ce soit en VO ou VF.
En effet la différence entre le DTS HD et le DTS High resolution est quasi inexistante sauf pour des oreilles très fines. Du top démo son sans aucun doute.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
- Compte à rebours avant le combat - L'histoire de Charlie Kenton: un faux portrait sur le personnage de coach incarné par Hugh Jackman dans le film. Tous les comédiens et producteurs participent joyeusement à ce faux documentaire.

- Le making of de Metal Valley : un making of d'environ 15 minutes où on assiste à la construction du décor de Metal Valley (la grande décharge pour les vieux robots cassés dans les combats) et au tournage de la scène en question. Le décor est une combinaison d'images crées par ordinateur mais également d'éléments réels construits en grandeur nature. Le tournage de la scène a nécessité quatre jours de travail.

- La conception des robots : un petit tour dans les ateliers de feu Stanley Winston, pour y découvrir la fabrication des robots du film, qui sont eux aussi construits en grandeur nature.... avec la visite surprise de Steven Spielberg.

- Sugar Ray Leonard: champion du coaching : séance d'entrainement sur un ring de boxe entre Sugar Ray et Hugh Jackman pour la préparation au rôle de Charlie Kenton.

- Commentaire audio du réalisateur : Shaw Levy se montre généreux dans son commentaire en délivrant beaucoup d'information sur les processus de réalisation du film. Comme le commentaire est sous titré en Français, c'est un gros "plus".

Les bonus se terminent avec un bétisier et deux scènes coupées/rallongées.